La République délire de plus en plus. Le gamin de 16 ans est placé en garde à vue pour avoir relayé sur Facebook une parodie (celle de droite) de la couverture d’un Charlie Hebdo (image de gauche). Les attentats sont désormais de l’ordre du sacré ! Aucune moquerie possible sans crainte d’être accusé de blasphème d’apologie du terrorisme.
Catégorie : Flicage, répression, racket
A Davos, des chercheurs d’Harvard affirment que la vie privée est déjà « morte »…
Imaginez un monde où des robots de la taille de moustiques volent autour de vous et s’emparent d’échantillons de votre ADN. Ou imaginez qu’un grand magasin connaît toutes vos habitudes d’achats, et qu’il sait que vous êtes enceinte avant même que vous ayez prévenu votre famille.
Cette effrayante « contre-utopie » a été décrite jeudi par un groupe de professeurs d’Harvard au Forum économique de Davos, où les participants à ce sommet de l’élite économique et politique mondiale ont appris que la sphère privée était définitivement morte. « Bienvenue dans ce monde, nous y sommes déjà », a déclaré Margo Seltzer, professeur de science informatique à l’université d’Harvard. « La sphère privée telle que nous la connaissions ne peut plus exister, la façon dont nous envisagions avant la sphère privée, c’est fini », a-t-elle ajouté.
Pour une autre chercheuse d’Harvard, cette fois en génétique, il est « inévitable » que des données génétiques personnelles entrent petit à petit dans le domaine public. Sophia Roosth estime que des agents du renseignement ont d’ores et déjà été chargés de collecter des informations génétiques concernant les leaders étrangers afin de savoir s’ils sont susceptibles de contracter telle ou telle maladie, ou quelle est leur espérance de vie.
A l’aube d’une ère de Maccarthysme génétique
Apologie de terrorisme : 6 mois de prison ferme pour avoir relayé une photo sur Twitter
6 mois ferme pour avoir relayé cette photo sur Twitter : voir ici. Lorsque la république se sent menacée, elle n’hésite pas à infliger des peines lourdes en comparaison des délits commis.
Lu sur BFM TV : Marié et père de deux enfants, le prévenu avait relayé sur Internet une photo montrant un fusil d’assaut posé au sol avec une phrase manuscrite disant « Bons baisers de Syrie, Bye bye Charlie ».
A la suite de l’attentat visant Charlie Hebdo, plus d’une cinquantaine de procédures pour apologie du terrorisme ont été ouvertes. Mardi, un homme de 30 ans a été reconnu coupable de ce chef d’accusation par le tribunal correctionnel de Strasbourg. Il a été condamné à six mois de prison ferme.
Dans cette affaire, le parquet avait requis un an de prison ferme.
Belgique : foulard palestinien interdit aux paras patrouillant dans le quartier juif d’Anvers
Trouvé sur MPI : Depuis quelques jours, à la suite des menaces terroristes, des militaires patrouillent nuit et jour dans différentes villes belges, notamment dans le quartier juif d’Anvers. Avec le froid ambiant, les militaires ont souvent ajouté une écharpe ou un foulard à leur équipement.
Mais des membres de la communauté juive ont protesté après avoir remarqué que plusieurs soldats parachutistes portaient un keffieh – foulard palestinien – autour du cou. Une horreur pour la communauté juive ! Le ministère de la Défense a donc décidé de notifier à ses militaires qu’ils ne pouvaient plus porter un tel foulard.
Par ailleurs, pour « apaiser » la communauté juive, la porte-parole de la Défense, Ingrid Baeck, a déclaré qu’il ne fallait voir aucun message politique dans le fait que des paras portaient le keffieh ces jours-ci. Les militaires envoyés en mission en Afghanistan en ont souvent ramené un keffieh. «Ils sont plus longs et mieux faits que nos écharpes de camouflage réglementaires, » explique Ingrid Baeck dans la Gazet van Antwerpen. La Défense s’aplatit en excuses devant la communauté juive et promet que les militaires retourneront à leurs écharpes de camouflage règlementaires.
Taubira propose des lois pour accentuer la répression…
« du racisme » ! Alors que la France est attaquée par des islamistes et que le peuple commence à prendre peur, la Taubira veut museler un peu plus les voix discordantes en proposant trois nouvelles lois.
– « Confier à l’autorité administrative la possibilité de bloquer les sites et messages de haine raciste ou antisémite. »
Connaissant la libre interprétation par nos élites de ce qu’est le racisme ou la haine, de nombreux sites d’informations alternatives risquent de se voir fermer sans raison et sans possibilité de recours.
– « Sortir les injures et diffamations du droit de la presse – loi 29 juillet 1881 – pour les introduire dans le code pénal lorsqu’elles sont aggravées par une circonstance liée au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie. Ainsi, les infractions de ce type pourront être poursuivies selon la procédure de droit commun. La réponse pénale gagnera ainsi en efficacité. »
Cette proposition vise uniquement à pouvoir sanctionner encore plus durement et plus rapidement les prévenus.
– « Généraliser dans le code pénal la circonstance aggravante de racisme : elle aurait en effet un sens évident pour certaines infractions comme les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, le harcèlement moral, la séquestration, la traite des êtres humains, le bizutage, l’atteinte aux biens, le chantage notamment. »
Traduction : le Blanc est l’accusé et le non blanc la victime, la circonstance aggravante sera retenue. Le non blanc est l’accusé et le Blanc la victime, il n’y aura pas de circonstance aggravante.
Dieudonné sera jugé en correctionnelle pour apologie du terrorisme
L’étau se resserre et la République est bien décidée à ne plus laisser la parole à ses opposants. La nouvelle loi sur l’apologie du terrorisme (deux mots volontairement flous) permet aux procureurs et aux juges de faire ce qu’ils veulent.
Dieudonné, placé en garde à vue aujourd’hui, sera jugé en correctionnelle le 4 février.
Explication d’un avocat de Dieudonné concernant ce terme de Charlie Coulibaly :
Accusé d’apologie du terrorisme sur Facebook, il reste en prison
Image en question visible ici : on y voit une kalashnikov avec un mot à son côté, « bons baisers de Syrie. Bye bye Charlie ».
La personne a été placée en détention provisoire, au moins jusqu’au 27 janvier prochain.
A suivre mais l’apologie de terrorisme n’est pas manifeste dans cette affaire.
Toujours est-il que faire de la prison ferme pour avoir posté cette image sur Facebook est délirant.
Le gouvernement recrée les Renseignements généraux
Au-delà des divers prétextes sécuritaires et motivations politiciennes, il est sûr que le gouvernement socialiste craint les mouvements d’opinion contestataires comme ceux qui se sont multipliés depuis l’accession de F. Hollande à l’Elysée, et que, plus généralement, la République poursuit la mise en place d’un flicage généralisé de la population.
PS : on peut encore se procurer ici les mémoires de l’ancien patron des RG Yves Bertrand mort en 2013.
Vu sur BFM :
« Supprimés en 2008, les célèbres « RG » chargés de renseigner le gouvernement sur l’état de l’opinion et les mouvements sociaux, viennent d’être discrètement recrées sous le nom de Service central de renseignement territorial. Ce dernier doit aussi lutter contre l’économie souterraine.
Les « grandes oreilles » sont de retour. Les grandes oreilles, c’était le nom donné aux Renseignements généraux, les fameux « RG », ce service de police crée en 1908 et chargé de renseigner le gouvernement sur l’état de l’opinion et « surveiller » hommes politiques, journalistes, responsables économiques et sociaux.
En 2008, à l’occasion d’une réforme du ministère de l’Intérieur, les RG ont officiellement été supprimés et leurs effectifs dispersés dans d’autres structures. Priorité a alors été donnée à la lutte contre le terrorisme et les activités liées à l’islamisme radical.
Hausse des effectifs en 2015
Pourtant, au détour du tout récent rapport de la Délégation parlementaire au renseignement, co-présidée par l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, on apprend qu’un Service central de renseignement territorial (SCRT) vient de voir le jour.
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Le gouvernement profite de Noël pour publier sa loi d’espionnage des citoyens sur le net
Le gouvernement a publié mercredi 24 décembre, à la faveur des fêtes de Noël, le décret d’application du très contesté article 20 de la loi de programmation militaire (LPM). Ce texte prévoit un accès très vaste des services de l’État aux télécommunications (téléphone, SMS, Internet, etc.) des Français, et à toutes les informations qui transitent par les réseaux nationaux.
La mesure de surveillance, pudiquement nommée « accès administratif aux données de connexion », avait été votée fin 2013 et entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Dénichées par Next INpact, qui évoque « un décret qui sent le sapin », ce sont les modalités de sa mise en oeuvre, tout aussi importantes, qui ont été dévoilées pour Noël.
« Comme dans de nombreuses démocraties, le spectre terroriste permet au gouvernement de faire passer des mesures très floues et de tirer pleinement parti des systèmes d’information de plus en plus performants afin de surveiller la population.
Qui chapeaute le système ?
Le décret du 24 décembre présente « le groupement interministériel de contrôle […], un service du Premier ministre chargé des interceptions de sécurité et de l’accès administratif aux données de connexion ». Ce groupement est chargé de centraliser les demandes des agents et de les transmettre aux opérateurs concernés, en les épurant de toute information sensible.
En effet, si les services de l’État doivent justifier leurs requêtes auprès du Premier ministre (qui nomme une « personnalité qualifiée »), il est hors de question de transmettre ces explications aux opérateurs. Les fournisseurs d’accès ne sauront même pas de quel service ou ministère émane une demande, ni à quelle date elle a été formulée.
Quelles données sont concernées ?
Sans surprise, le décret se réfère à l’article 20 de la LPM, sans vraiment le préciser. Peuvent donc être interceptés les « informations ou documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications ».
On notera l’utilisation de la formule « y compris », qui n’est aucunement exhaustive : difficile de faire plus vaste.
Le député droitard Thierry Mariani se plaint des conséquences de la loi Hadopi, qu’il a lui-même votée…
En déplacement en Corée, le député (UMP) Thierry Mariani s’est émerveillé, sur Twitter, de la facilité d’accès à Internet dans le pays :
« Wi-fi en libre accès dans tous les lieux publics. En France, quand le wi-fi existe, tu dois demander le mot de passe. Et si on faisait simple ? »
Mais comme le rappelle Numerama, la quasi-absence de réseaux wi-fi en libre accès en France est une conséquence de la loi de flicage sur internet Hadopi, en faveur de laquelle Thierry Mariani avait voté !
La loi de lutte contre le téléchargement illégal sanctionne en effet la non-sécurisation d’une connexion à Internet. Confrontés à l’impossibilité de pouvoir établir avec certitude qui est, derrière l’écran, l’auteur d’un téléchargement illégal, les députés avaient décidé de pénaliser le responsable de la connexion internet utilisée pour télécharger.
Conséquence directe : les administrateurs de réseaux wi-fi publics – municipalités, bibliothèques, entreprises – ont largement adopté des connexions nécessitant une inscription et un mot de passe, pour limiter les risques et pouvoir le cas échéant identifier l’auteur d’un téléchargement illégal. En complément, de très nombreux réseaux publics bloquent les protocoles « pair à pair » utilisés pour le téléchargement.
Les gestionnaires de réseaux Wifi sont également tenus par la loi de conserver les historiques de connexion, et ce depuis 2006, soit avant la loi Hadopi. Une disposition issue de la loi de lutte contre le terrorisme, pour laquelle Thierry Mariani avait également voté, note Nextinpact.
Etat policier : à Nantes, jugé pour avoir transporté… un couteau suisse dans sa voiture !
Un jeune homme a été jugé mardi 9 par le tribunal correctionnel de Nantes pour « transport d’armes prohibé ».
Il transportait dans sa voiture un couteau et une hachette, rapporte le journal Ouest-France dans son édition de mercredi.
Le jeune, qui vient de finir des études d’architecte, a en fait été contrôlé alors qu’il se garait devant chez lui, dans un quartier de l’île de Nantes, le 22 novembre dernier. La police était sur les dents car se tenait ce jour-là en ville une manifestation d’extrême-gauche.
L’architecte a donc dû s’expliquer sur ce « transport d’armes » devant le tribunal : le couteau lui a ainsi servi à « déboucher une bouteille la veille » ; le cutter est un de ses outils de travail ; et la hachette lui sert à couper du bois pour faire du feu. Mais le procureur le soupçonne d’avoir voulu participer à la manifestation qui était non déclarée.
Il a requis 1 000 euros d’amende. Le jeune homme, « un peu abasourdi », a assuré ne pas se rendre à la manifestation : il rentrait chez lui, après avoir fait des courses à Orvault, après avoir pris des auto-stoppeurs… Le tribunal rendra sa décision en janvier.
Quoiqu’il en soit, sans même avoir participé à une manifestation ou action répréhensible, les citoyens se trouvent à la merci de la police et de la justice républicaine au motif d’avoir un couteau-suisse dans leur voiture ! Le totalitarisme s’étend toujours davantage, et toujours au motif de la « sécurité » !
Une intelligence artificielle pour surveiller les utilisateurs de Facebook ?
Le géant Facebook a annoncé qu’il était en train de développer une intelligence artificielle capable de comprendre chaque action faite par un utilisateur afin de guider et conseiller son comportement en ligne. En somme de le surveiller.
Yann LeCun, qui dirige le laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook, explique et décrit le fonctionnement d’un réseau social qui préviendra les utilisateurs sur le point de poster des photos peu flatteuses…
Cet assistant fera plus qu’identifier seulement votre visage, il notera l’heure à laquelle vous postez, s’il y a sur la photo des indices de consommation d’alcool ou des personnes inhabituelles mais sera également capable de savoir si l’image peut gêner dans votre travail… Et en tirera ainsi une conclusion.
« Heu, cela va être posté publiquement. Êtes-vous sûr de vouloir que votre patron et votre mère voient ça ? » Demandera alors l’assistant digital.
LeCun explique que cette intelligence artificielle aura une grande compréhension de la situation grâce à plusieurs algorithmes qui ne se contenteront pas de suivre un petit nombre de règles mais un processus élaboré et des concepts abstraits qui pourront s’appliquer à différentes situations – comme une vraie intelligence humaine.
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Groupe Facebook antiradars: 15 permis suspendus par le tribunal
Est-ce que les groupes Facebook de localisation de contrôles de police vont devenir illégaux? Des membres d’un groupe Facebook donnant la localisation de radars en Aveyron ont été condamnés mercredi à des suspensions de permis, un jugement inédit qui pourrait faire jurisprudence et qualifié d' »hypocrite » par la défense.
Selon le tribunal correctionnel de Rodez, les quinze prévenus sont coupables de « soustraction à la constatation des infractions routières ». Leurs permis sont suspendus pour un mois.
Parmi eux, huit étaient également poursuivis pour « outrages », après avoir qualifié les gendarmes sur la page Facebook de noms d’oiseaux peu amènes, mais ils ont tous été relaxés de ce chef. L’avocat Maître Rémy Josseaume, expert en droit automobile qui défend 11 des 15 prévenus,a indiqué qu’il attendait de consulter ses clients pour savoir si un appel serait interjeté.
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La Californie oblige les églises à rembourser l’avortement
Ces dernières années, l’administration Obama et ses soutiens de gauche faisaient attention à ne pas s’en prendre publiquement à la liberté religieuse, notamment en ce qui concernait les guerres contre le remboursement de l’avortement par l’« Obamacare », ce qui ne les a pas empêché de la piétiner en de multiples occasions. L’atteinte la plus spectaculaire vient de se produire en Californie où les églises ne seront pas exemptées de l’obligation d’inclure le remboursement de l’avortement dans les contrats d’assurance santé proposés à leurs employés.
Les églises contraintes à rembourser un « service de santé de base » : l’avortement
Le processus totalitaire montre enfin son vrai visage en Californie, dont le département de Santé vient d’ordonner que tous les plans d’assurance santé de l’Etat comportent d’emblée le remboursement de l’avortement, désormais classé parmi les « services de santé de base » obligatoirement remboursés depuis 40 ans par une loi de l’Etat.
Aucune église n’est protégée contre cette décision ; elles devront désormais toutes prendre pour leur personnel ou membres des assurances santé comprenant le remboursement de l’avortement.