La négation de la Shoah est désormais illégale et passible de trois ans de prison en Hongrie, après le vote, lundi 22 février 2010, d’un amendement au Parlement modifiant le Code pénal. La motion, présentée par les socialistes au pouvoir, a été adopté par 197 voix pour, 1 contre et 144 abstentions.
La loi punit la négation publique de la Shoah, ou sa présentation comme un événement sans importance. Jusque là, la liberté d’expression ne faisait pas tomber de telles déclarations sous le coup de la loi.
Le plus grand parti de l’opposition de droite, le Fidesz, avait voulu faire adopter un amendement pour punir d’une façon identique la négation des crimes commis par les dictatures communistes, mais les députés socialistes ont rejetés cette proposition. Une fois de plus, les « démocrates » appliquent le deux poids, deux mesures.
Le pays abrite encore l’une des plus grande communauté juive d’Europe, comprenant entre 60.000 et 100.000 personnes.
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