Philippe Pétain, vainqueur de Verdun, Maréchal de France, Chef de l’Etat français, né le 26 avril 1856, meurt en détention le 23 juillet 1951, à l’âge de 95 ans.
C’est le « plus vieux prisonnier du monde ».
Ci-dessous une émission sur maréchal Pétain qui remet un peu les pendules à l’heure, loin de l’« historiquement correct », suivie d’une autre s’attardant plutôt sur l’antagonisme Pétain / De Gaulle, auteur du livre du colonel Le Pargneux, Pétain – De Gaulle, une autre vision de l’histoire, que nous recommandons vivement (commandable ici).
Sur Pétain / De Gaulle :
Ci-dessous des images d’archives d’un déplacement triomphal du maréchal Pétain à Paris fin avril 1944 (donc très tard, les Français étaient derrière lui contrairement à ce que disent certains manuels) :
« Souffrance et mort du Maréchal Pétain », par son avocat Jacques Isorni :
• 1306: excédé par leur comportement, le roi Philippe le Bel décide l’expulsion de tous les juifs vivant en France et la confiscation de leurs biens. On parle de 100 000 exilés.
• 1861: première grande bataille de la guerre de Sécession, à Bull Run (Virginie), où les Confédérés battent les troupes de l’Union. Chacun comprend que la guerre sera longue et sanglante.
• 1934: mort du maréchal Louis Hubert Lyautey.
Ce monarchiste légitimiste a été élu à l’Académie française (1912) et promu maréchal de France en 1921.
Sa carrière, commencée à Madagascar, connaîtra son apogée au Maroc où il mènera une politique particulièrement intelligente, en associant l’élite marocaine au développement du pays.
• 1031: mort du roi de France Robert II, successeur et fils d’Hugues Capet. D’une grande piété, c’est lui qui commença l’édification de Notre-Dame de Paris. Il fut le premier à manifester le don de guérir les écrouelles.
• 1789: début de la « Grand Peur » (qui durera deux semaines), durant laquelle de nombreux châteaux et manoirs seront pillés par les « patriotes » qui suivent l’exemple de la prise de la Bastille.
• 1870: au tout début de la guerre franco-prussienne, Karl Marx ecrit : « les Français ont besoin d’être rossés ». Et d’expliquer : « en cas de défaite française, la prépondérance allemande transportera le centre de gravité du mouvement ouvrier européen de France en Allemagne. Ce sera en même temps la prépondérance de notre théorie sur celle de Proudhon. »
• 1933: à Rome, le pape Pie XI signe un concordat avec le IIIe Reich.
• 1936: accident d’avion, au Portugal, provoquant la mort du général Sanjurjo, chef de la rébellion anticommuniste espagnole. Il sera remplacé par le général Franco.
• 1944: attentat manqué contre Adolf Hitler à son quartier général de Rastenburg (« la Tanière du loup »), en Prusse orientale, organisé par une faction conservatrice et nationaliste de la Wehrmacht. Le comte Claus von Stauffenberg, âme du complot, sera exécuté quelques heures plus tard.
Hitler, ayant échappé de très peu à la mort (son pantalon est complètement déchiré), verra là un signe et un encouragement de la Providence.
• 1974: à la suite de la prise du pouvoir par les nationalistes pro-grecs, la Turquie envahit Chypre et créé sa propre enclave.
► pour mieux connaître cette île, lire par exemple : Chypre, de Jean-Claude Rolinat.
• 711: bataille du Guadalete, désastre au cours duquel les Wisigoths d’Espagne sont défaits par les envahisseurs arabo-musulmans. Le roi Rodéric et de nombreux nobles périssent dans les combats. Le flot des Maures déferle ensuite sur l’Espagne, profitant de la désunion des indigènes et de l’accueil favorable des Juifs locaux. C’est la fin du royaume wisigoth.
• 1374 : mort de François Pétrarque, érudit, poète et humaniste italien, pionnier de la prétendue « Renaissance ».
• 1870: la France de Napoléon III déclare la guerre à la Prusse, qui l’a en réalité provoquée. Le maréchal Lebœuf se flatte qu’« il ne manque pas un bouton de guêtre » à l’armée. Six semaines plus tard, c’est le désastre de Sedan.
• 1896: obsèques, à Paris, du marquis de Morès, en présence d’un représentant du président de la République Félix Faure, du duc d’Orléans, de nombreux militaires et députés, et de deux mille personnes. Des éloges funèbres sont prononcés par Maurice Barrès, Édouard Drumont, un représentant de l’armée et un autre des bouchers de la Villette.
• 1976: mort, à Beyrouth, de Stéphane Zanetacci, militant français du Groupe Action Jeunesse, alors qu’il attaquait, avec les milices phalangistes, le camp palestinien de Tall el Zatar. En face, aux côtés des Palestiniens, se trouvent d’autres militants nationalistes français antisionistes.
• – 390 : les Gaulois, sous le commandement de Brennus, s’emparent de Rome après un long siège face au mont Capitolin, où l’armée romaine s’était réfugiée.
Au moment de la pesée de la rançon (1 000 livres d’or), devant les protestations romaines, Brennus jette son épée dans la balance en proclamant « Vae victis ! » (« Malheur aux vaincus ! »)
• 64 : début de l’incendie de Rome, qui dure 9 jours et détruit la ville. Le fou et sanglant Néron, qui en est à l’origine, en accuse les chrétiens.
• 1100 : mort du duc de Basse-Lorraine Godefroi de Bouillon. Ce chevalier franc avait répondu avec enthousiasme à l’appel à la croisade de Pierre L’hermite et du pape Urbain II, pour secourir les chrétiens d’Orient et délivrer les lieux saints, et était devenu le premier roi chrétien de Jérusalem (dont il avait dirigé la prise en 1099).
• 1936 : début de la guerre d’Espagne, 5 jours après l’assassinat du chef de l’opposition monarchiste au parlement. Les généraux nationalistes appellent au soulèvement et tentent un coup d’Etat pour renverser la gauche radicale au pouvoir. La guerre durera 3 ans et fera un million de morts. Robert Brasillach et Maurice Bardèche ont écrit à ce sujet un livre assez complet.
Ce brillant scientifique français s’est éteint le 17 juillet 1912.
On le considère généralement comme l’un des derniers grands savants universels, maîtrisant en particulier l’ensemble des branches des mathématiques de son époque.
Son œuvre, qui précède en réalité les principales découvertes d’Einstein (qui le pilla), concerne principalement les mathématiques pures, la physique et l’astronomie.
Ci-dessous vous pouvez écouter une émission de Serge de Beketch en 1991, consacrée au pillage de Poincaré par Einstein, avec un spécialiste : Dean Mamas, docteur en physique nucléaire américain.
On peut aussi signaler le livre de Jean Hladik, spécialiste de physique théorique et historien de la science : « Comment le jeune et ambitieux Einstein s’est approprié la relativité restreinte de Poincaré » (Ed. Ellipses, 2004).
Dans la nuit du 16 au 17 juillet, en 1918, les communistes massacraient la famille impériale russe (11 personnes, dont la plus jeune avait 12 ans), à Iekaterinbourg.
C’était le crime fondateur du communisme – comme l’assassinat du couple royal français l’avait été pour la Révolution – et il en annonçait bien d’autres…
« Les tirs ont lieu à bout portant. Iourovski aurait levé son arme et tiré sur Nicolas, qui meurt sur le coup. Les autres bourreaux tirent jusqu’à ce que toutes les victimes tombent. Le tsarévitch rampe vers la porte, le commissaire bolchevik Peter Ermakov lui défonce le crâne à coups de baïonnette. Les dernières survivantes (Anastasia, Tatiana, Olga, et Maria dont les diamants cousus dans leurs vêtements leur ont servi un temps de gilet pare-balle) sont exécutées tout aussi sauvagement, car leurs cris pouvaient être entendus à l’extérieur. » (source)
Les croisades constituent l’une des plus belles manifestations de la générosité de la race française.
Le vendredi 15 juillet 1099, les croisés libèrent la ville de Jérusalem des mains des musulmans. Ils ont quitté l’Europe occidentale trois ans plus tôt et effectué une interminable et périlleuse marche pour répondre à l’appel du pape Urbain II, reprendre aux Infidèles le tombeau du Christ et y permettre à nouveau les pèlerinages.
Pendant le siège, plusieurs tentatives avaient été faites, mais furent toutes repoussées. Trois machines de siège furent terminées et amenées près des murs dans la nuit du 14 juillet. Elles permirent la conquête de la ville sainte.
Godefroy de Bouillon devient Advocatus Sancti Sepuchri (Avoué du Saint Sépulcre) le 22 juillet, refusant d’être « roi » dans la ville où mourut le Christ. Continuer la lecture de « C’était un 15 juillet : la libération de Jérusalem par les Croisés »
• 1223 : mort de Phillipe II « Auguste », qui fut comme son nom l’indique l’un des plus grands rois de France. Il avait remporté la victoire capitale de Bouvines en 1214, après quoi « jamais depuis ne fut personne qui osa faire la guerre au roi Philippe, mais il vécut depuis en grande paix et toute la terre fut en grande paix », nous dit un chroniqueur anonyme.
• 1683: l’armée turque s’installe devant Vienne pour en faire le siège. Les boulangers de la ville prennent une part importante dans sa défense et fabriquent des brioches en forme de croissant (symbole de l’islam), en signe de résistance.
• 1789: prise de la Bastille, qui ne s’est pas réellement défendue, mais l’épisode donnera naissance à un mythe républicain très grossi…
Les (seulement) sept prisonniers (dont 4 faux monnayeurs, et aucun détenu politique) sont libérés.
Dès 5 heures du soir, les démolisseurs de Pierre-François Palloy sont en action, s’attaquant au haut d’une tour.
Pendant ce temps, les révolutionnaires portent sur une pique la tête du gouverneur et massacrent ses adjoints. Dès son début, la Révolution est sanguinaire (rappel contre ceux qui veulent séparer 89 et 92).
• 1790: première « fête de la Fédération », au champ de Mars, à Paris. Deux cent mille personnes, dont cent cinquante mille venues des différentes régions de France, se réunissent. Le général La Fayette, qui préside la cérémonie, prête sur l’« autel de la Patrie », au nom de tous les gardes nationaux de France, un serment de fidélité à l’ Assemblée nationale. Le roi Louis XVI jure de maintenir la Constitution et est acclamé. Une messe est célébrée, sur l’autel de la Patrie, par Talleyrand, évêque d’Autun à la piété plus que douteuse (qui dira à La Fayette, le voyant près de lui : « Ah ça ! je vous en prie, ne me faites pas rire »).
C’est en mémoire de cette fête – qui entendait marquer l’unité de la France et la réconciliation des Français autour de la monarchie constitutionnelle (mais dont la date était en référence à la prise de la Bastille un an plus tôt) – que l’Assemblée nationale de la jeune IIIe (et très maçonnique) République vota, en 1880, l’institution du 14 juillet comme fête nationale.
• 1793: mort, à Saint-Florent-le-Vieil, de Jacques Cathelineau, 34 ans, surnommé « le saint de l’Anjou », homme de simple condition devenu généralissime des armées vendéennes (« l ‘Armée catholique et royale », 80 000 hommes). Il avait été blessé deux semaines plus tôt en tentant de prendre Nantes, après avoir libéré Angers. Ses trois frères mourront aussi face aux Républicains.
« Les Vendéens demandent à Cathelineau de prendre la tête de l’insurrection », peinture de Jules Gabriel Hubert-Sauzeau, 1900.
► pour explorer le thème des guerres de Vendée et de la chouannerie (et la figure de Cathelineau) : quelques livres suggérés.
• 1191: les croisés, avec à leur tête Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion, entrent dans saint Jean d’Acre, après une reddition négociée par Saladin (il s’engage notamment à rendre la Vraie Croix, prise à Hattin).
• 1380: en Lozère, s’éteint le connétable de France Bertrand du Guesclin. Né près de Dinan, ce guerrier légendaire fut un serviteur providentiel des rois de France.
• 1789: Réunion maçonnique en l’église saint Antoine, où l’insurrection du lendemain contre la Bastille est décidée, ainsi que sa démolition.
Parmi les participants les plus actifs, figure Pierre-François Palloy, un entrepreneur qui tentait depuis plusieurs mois d’obtenir l’attribution de la démolition de la Bastille, décidée par Louis XVI. (Source)
• 1793: Charlotte Corday assassine le chef républicain Jean-Paul Marat, coresponsable de grands massacres et dont la soif de « châtiments » et de sang semblait inextinguible.
« Marat pervertissait la France. J’ai tué un homme pour en sauver cent mille, un scélérat pour sauver des innocents, une bête féroce pour donner le repos à mon pays… » dira courageusement la jeune femme de 24 ans devant le Tribunal révolutionnaire.
« Adieu mon cher papa, je vous prie de vous réjouir de mon sort. N’oubliez pas ces vers de Corneille : « Le crime fait la honte et non pas l’échafaud » écrira-t-elle quelques heures avant d’être guillotinée le 17 juillet suivant.
Le poète André Chénier (guillotiné le 25 juillet 1794, 3 jours avant Robespierre) écrira dans son ode « A Charlotte Corday » :
« Belle, jeune, brillante, aux bourreaux amenée, Continuer la lecture de « C’était un 13 juillet… »
• 1174: afin d’expier le meurtre de Thomas Becket, archevêque de Cantorbery, le roi Henri II d’Angleterre se présente devant le tombeau du saint, marchant nus pieds, revêtu d’une tunique de laine. S’étant prosterné devant le tombeau, il est fouetté à coups de verges par tous les religieux de l’abbaye.
• 1789: Camille Desmoulins, avocat inconnu, monte sur une table du jardin du Palais Royal et ameute le peuple de Paris, conseillant à la foule de prendre pour signe de reconnaissance une cocarde verte. Avec une feuille de tilleul, il fabrique la première. Dès le lendemain, celle-ci est tricolore.
A Paris, le tocsin sonnera pendant toute la nuit suivante, favorisant un vent de panique.
Desmoulins au Palais-Royal (gravure populaire du musée Carnavalet)
• 1790: l’Assemblée nationale constituante adopte le décret de la « constitution civile du clergé », prétendant organiser l’Eglise de France suite à la « nationalisation » (le vol) de ses biens en novembre 1789.
Sanctionnée contre son gré par Louis XVI le 24 août, elle veut instituer une nouvelle Église, l’Église constitutionnelle. Cette réorganisation est condamnée par le pape Pie VI en mars 1791, ce qui provoque la division du clergé français en clergé constitutionnel (les « jureurs ») et clergé réfractaire, puis le déchaînement christianophobe de la République.
• 1914: la Ligue des Patriotes désigne le successeur de Paul Déroulède. C’est le très célèbre écrivain nationaliste Maurice Barrès qui est élu président. Il relancera son bulletin, Le Drapeau, en avril 1916. Avant d’aller fleurir les statues parisiennes de Jeanne d’Arc et de Strasbourg (place de la Concorde), il conclut son premier discours par ses mots :
« Républicains, bonapartistes, légitimistes, orléanistes, ce ne sont là chez nous que des prénoms. C’est Patriote le nom de famille. »
Dessin sur la Bataille de Courtrai, dans un manuscrit de 1340 environ (Bibliothèque du Vatican).
• 1302: à Courtrai, défaite désastreuse de l’armée royale française face aux milices communales des rebelles flamands (le comté de Flandre était un fief vassal français depuis le IXe siècle) : les chevaliers français s’embourbent dans le marécage, et les rebelles – méprisant les lois de la guerre et du droit chrétien – massacrent les vaincus. Ils en collectent les éperons en trophée, d’où le nom qu’ils donnent à cet épisode : « bataille des éperons d’or ». De nombreux nobles français, dont de hauts chefs militaires, périssent : le désastre est comparable à celui d’Azincourt (avec un peu moins de morts tout de même). Le roi de France prendra sa revanche ultérieurement.
PS : les « Identitaires » (Bloc identitaire, Génération identitaire) locaux célèbrent cette bataille…
• 1536: mort à Bâle, du philosophe et « prince de l’humanisme » Didier Erasme. Ce libéral « chrétien » s’opposait à la doctrine et à l’influence de l’Eglise. Auteur du fameux Éloge de la folie, considéré comme l’une des œuvres qui ont eu le plus d’influence sur la littérature du monde occidental et l’un des catalyseurs de la Réforme. C’était un cosmopolite : « Le monde entier est notre patrie à tous ».
• 1793: par décret de la Convention, le Dauphin – orphelin de Louis XVI – est séparé de sa mère Marie-Antoinette. Début de son martyre, entre les mains de geôliers cruels.
• 1862: émeutes à New-York contre la conscription destinée à combattre les Etats sécessionistes du Sud. 500 mort.
• 1880 : loi d’amnistie des principaux Communards, dont beaucoup avaient été déportés en Nouvelle-Calédonie, tels que le marquis de Rochefort dit Henri Rochefort (célèbre polémiste d’extrême-gauche qui deviendra nationaliste).
• 1892: l’anarchiste Ravachol est guillotiné à Montbrison.
• 1931: mort du peintre, dessinateur et célèbre caricaturiste Jean-Louis Forain, militant patriote qui s’illustra dans la presse nationaliste. Il deviendra une des grandes figures de Montmartre.
• 1935: mort à Paris du capitaine Alfred Dreyfus. Sa condamnation pour trahison au profit de l’Allemagne fut à l’origine d’une véritable guerre civile intellectuelle en France, aux conséquences considérables.
► Suggestions de lectures ici, pour creuser le sujet.
• 1936: le colonel de La Rocque lance le Parti social français (PSF), après la ligue des Croix de feu a été dissoute par le Front populaire avec les autres mouvements nationaux. Le PSF abandonne le style ligueur et adopte les formes légales d’opposition républicaine ; il deviendra un parti de masse.
• 1975: loi sur le divorce par consentement mutuel. L’adultère disparaît du Code pénal. C’est la « société libérale avancée » dont se targue Valéry Giscard d’Estaing, rapidement complétée par la loi légalisant l’avortement.
• 1086: le roi du Danemark Canut II le saint (« Knut II ») est assassiné par des rebelles, dans une église. Devenu roi en 1080, soutenant activement l’Eglise et prétendant au trône d’Angleterre, il s’était rendu impopulaire en procédant à une levée d’homme pour une nouvelle expédition vers ce pays, et en essayant de mettre en place la dîme en faveur de l’Eglise. Il sera canonisé et proclamé saint patron du Danemark.
• 1547: lors d’un duel, le champion du roi Henri II est tué à la grande surprise du monarque et de l’assistance, par un adversaire moins réputé à tous points de vue, mais qui triompha grâce à un coup habile, du revers de l’épée : le baron de Jarnac. Naquit ici l’expression « coup de Jarnac ». Le roi n’autorisa ensuite plus les duels.
• 1851: mort, à Bry-sur-Marne, de Louis-Jacques Daguerre, Français inventeur du premier système photographique « grand public » (le daguerréotype) en 1839.
• 1899: parution du premier numéro d’une petite revue grise, le Bulletin d’Action française, sous la direction d’Henri Vaugeois. Sous l’influence de Charles Maurras, elle deviendra monarchiste, un mouvement politique s’y accolera et elle se transformera en quotidien en 1908.
• 117: mort de l’empereur Trajan, au cours d’une campagne en Cilicie, à l’âge de 63 ans. Il avait été un grand bâtisseur et administrateur, et avait vaincu les Parthes deux ans plus tôt. Il fut persécuteur des chrétiens.
monnaie à l’effigie d’Avitus
• 455: ancien préfet du prétoire des Gaules et généralissime romain, Avitus, noble arverne et successeur d’Aetius, est proclamé empereur romain d’Occident, à Arles, par les Wisigoths et les sénateurs gaulois. Il reçoit la torque gauloise. Il inaugurera à Rome son premier consulat le 1er janvier 456, mais en raison de ses origines gauloises, il ne sera pas réellement reconnu comme empereur par les Romains d’Italie et, après l’échec de sa campagne contre les Vandales et le blocus de Rome, sa situation devint délicate. Les difficultés financières l’amenèrent à renvoyer ses gardes du corps goths. Il fut assassiné à l’automne suivant.
• 1572: aux Pays-Bas, les « martyrs de Gorcum » (19 personnes, presque toutes des religieux) sont torturés et pendus en haine de la foi catholique, par des révoltés protestants.
• 1797: mort de l’écrivain et homme politique anglais Edmund Burke, dont le livre Réflexions sur la Révolution françaiseeut une grande importance (et influença Maistre et Bonald) et fit de lui un précurseur de la contre-révolution. Ce texte puissant avait été rédigé très tôt, en 1790, dans le feu de l’action. En décalage avec l’opinion des libéraux anglais (dont il est) qui voit d’un bon œil les débuts de cette révolution, il en analyse et dénonce la violence :
« On a vu les Français s’insurger contre un monarque débonnaire et légitime avec plus de fureur dans l’action et plus de brutalité dans l’outrage qu’aucun peuple en rébellion n’en n’a jamais manifesté contre l’usurpateur le plus indigne ou le tyran le plus sanguinaire. »
Burke voit dans la composition de l’Assemblée nationale, où les « hommes de théorie » sont majoritaires, l’origine de ce déferlement de violence, qui renvoie à la boulimie de discours abstraits qui se succèdent à la tribune de l’Assemblée. Ce n’est pas le débat qui l’offusque, mais le fait que les discussions de salons de la deuxième moitié du XVIIIe siècle se retrouvent dans les travées de l’Assemblée, ô combien plus chargées de conséquences. Par cette analyse, Burke annonce les leçons d’Augustin Cochin sur le rôle des sociétés de pensée [livre ici] comme matrices de la pensée révolutionnaire. (F. Huguenin)
• 1755: mort de Daniel Hyacinthe Liénard de Beaujeu, héros canadien-français méconnu.
Né à Montréal en 1711, père de neuf enfants, il fut officier durant la guerre de Sept Ans, commandant de Fort Niagara.
Il organisa l’attaque préventive des troupes du général anglais Braddock alors que celles-ci traversent la rivière Monongahela afin d’assiéger Fort Duquesne en Nouvelle-France.
Conduisant une petite force (700 hommes) composée de soldats réguliers, de miliciens et d’une majorité d’Indiens, il parvint à défaire les troupes britanniques (2000 hommes).
Bien que tué dès le début de l’affrontement, il resta célèbre pour avoir utilisé des coutumes indiennes, tel que le port de peintures de guerre, pendant l’embuscade.
Il fut enterré sous les murs de Fort Duquesne (aujourd’hui Pittsburgh).
• 1860: début du « massacre de Damas », qui durera jusqu’au 18, et durant lequel entre 10 000 et 20 000 chrétiens seront massacrés au Liban par les Druzes (dont 4000 à 6000 à Damas seule).
• 1918: le maréchal Foch consacre au Sacré-Coeur toutes les armées alliées, dont il avait le commandement en chef depuis le 26 mars, en présence de ses officiers.
• 1115: mort de Pierre l’Ermite. D’une famille noble et ayant porté les armes dans sa jeunesse, il renonça au monde pour se faire ermite, et partit en pèlerinage à Jérusalem. Il trouva les lieux saints dans un état si déplorable, qu’il en parla à son retour au pape Urbain II qui, touché de son récit, le charger d’aller de province en province pour exciter les peuples à aller délivrer les chrétiens de Palestine de la dure oppression qu’ils subissaient. Ses exhortations eurent tant de succès qu’elles donnèrent naissance à la Première croisade, conduite par Godefroi de Bouillon, dont il commanda une partie de l’expédition et dont il fut comme comme l’âme. Il quitta l’Orient au début du XIIe siècle et fonda l’abbaye de Neumoutier, en Flandre.
• 1758: au Fort Carillon (à la frontière entre les Treize Colonies britanniques et la Nouvelle-France), victoire des 3 600 hommes (dont les 400 Canadiens du Chevalier de Lévis) de Montcalm sur les 15 000 Britanniques et leurs alliés aux les ordres du major général James Abercromby.
Ce dernier avait levé pour cette attaque la plus grande armée jamais vue en Amérique du Nord.
Après la défaite (500 morts, 1000 blessés), ses troupes se retirent vers le lac du Saint-Sacrement abandonnant armes, munitions et blessés. Les derniers assauts anglais ont été repoussés par un féroce combat à la baïonnette, au couteau et au sabre.
• 1814 : Louis XVIII annule le changement de nom des 3 000 communes renommées par les sans-culottes.
Statue de Surcouf à saint Malo
• 1827: mort, à Saint Malo, du grand marin et corsaire Robert Surcouf.
Engagé dans la marine à l’âge de treize ans, capitaine à vingt ans, il mena à partir de 1795 une guerre de course contre les Anglais, dans les mers européennes mais aussi dans l’Océan indien, et poursuivit ses exploits audacieux jusqu’à la chute de l’Empire. Il fut l’un des derniers héros de la marine à voiles.
• 1892: grand meeting boulangiste réunissant à la fois des militants socialistes (dont le gendre de Karl Marx, Paul Lafargue, et Jules Guesde) et des antisémites comme Drumont, Morès ou Guérin.