C’était un… 7 juillet :

De la Pragmatique Sanction de Bourges au Concordat de Bologne

1438 : dans la situation incertaine issue du schisme d’Occident, le roi de France Charles VII, lassé, signe la « pragmatique sanction » de Bourges, par laquelle il décrète la liberté de l’Eglise de France vis-à-vis de Rome : c’est le premier pas du gallicanisme.

1456 : sentence des juges, nommés par le pape Calixte III, de nullité du procès, et de la condamnation de Jeanne d’Arc en 1431. Ils ordonnent qu’une croix soit plantée sur le lieu d’exécution de l’héroïne, place du Vieux-Marché à Rouen. L’évêque Cauchon sera excommunié.

1794 : durant la Terreur, première des trois fournées de suspects à la prison du Luxembourg. 68 victimes, dont l’abbé J.B.A de Salignac Fénelon, fondateur de l’œuvre des petits Savoyards, orphelins-ramoneurs qui accompagnèrent leur bienfaiteur jusqu’au pied de la guillotine.
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6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République version De Gaulle.

Chanson en hommage par Jean-Pax Méfret (1968) :

Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » – R.D –

C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que De Gaulle prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
»

Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
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5 juillet 1962 : le massacre d’Oran, avec la complicité de De Gaulle

Européens raflés, avant leur mise à mort
Dans quelques instants, ce gamin au regard éperdu sera assassiné avec de nombreux autres, parce qu’il est français. Fusillé ou égorgé…

Ce 5 juillet à Oran (environ 100 000 Européens y résidaient encore à ce moment), alors que le prétendu « cessez-le-feu » avec le FLN était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroula une terrible chasse aux Blancs.

« On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »

Bilan : 3 000 morts et disparus.

Le pire, dans cette histoire, est que 18 000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de l’infâme général

Le général Katz, une belle ordure

Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir.
Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».
Les accords d’Évian (article V) prévoyaient pourtant que l’armée française puisse intervenir, au cas où la sécurité de ressortissants français serait menacée. Mais les 18 000 soldats français reçurent l’ordre de rester dans les casernes.
Enlèvements et assassinats se poursuivirent jusqu’à la tombée de la nuit.

« C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.

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C’était un… 4 juillet :

1564 : le roi Charles IX signe une ordonnance qui fixe désormais le début de l’année civile au 1er janvier. Selon les diocèses, l’année débutait alors soit à Noël, soit le 25 mars, soit le 1er mars ou encore à Pâques. Mais c’est le pape Grégoire XIII qui, en 1582, généralisa cette mesure à l’ensemble du monde catholique en même temps que la réforme instituant le calendrier grégorien.

1776 : à Philadelphie, Thomas Jefferson proclame l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, bien que la guerre contre la Grande-Bretagne continue (jusqu’à ce que les Anglais reconnaissent leur défaite six mois plus tard).

1848 : mort, dans un modeste appartement de la rue du Bac, de François-René de Chateaubriand, l’un des plus brillants et des plus ardents défenseurs de la monarchie,  considéré comme le père du romantisme français et l’un des piliers de la littérature française en général.
Il avait renié sa jeunesse : « de chrétien que j’avais été, j’étais devenu un esprit fort, c’est-à-dire un esprit faible. Ce changement s’était opéré à la lecture des ouvrages philosophiques » (comprendre : de la mouvance des prétendues « Lumières »).
Dès 1792, il avait rejoint l’armée des émigrés. Revenu en France, il fut un ennemi irréductible de Napoléon Ier à qui il ne pardonnait pas l’assassinat du duc d’Enghien.  Il devint le chef de file des ultras (royalistes) sous Louis XVIII, dont il fut ministre d’État en charge des Affaires étrangères. Il démissionna de toutes ses charges et pensions à l’avènement de l’usurpateur Louis-Philippe, refusant sa monarchie « bâtarde ».
Il mit son talent au service de la revue Le Conservateur (l’un des premiers journaux de « droite ») et du Journal des débats.
Il écrivit le Génie du christianisme « avec l’ardeur d’un fils qui bâtit un mausolée à sa mère ».
Sa mort passa inaperçue, étant survenue pendant les émeutes de 1848 dont les fracas s’entendaient de sa chambre. « Quel est ce bruit ? » demanda-t-il – « C’est le canon, on se bat dans Paris » – « Je veux y aller ». Ce furent ses derniers mots.
La veille, il avait terminé son testament : « je déclare devant Dieu rétracter tout ce qu’il peut y avoir dans mes écrits de contraire à la foi et aux mœurs et généralement aux principes conservateurs du bien. »

Avis du précieux abbé Bethléem dans son sévère mais incontournable recueil de notices :

Le Génie du christianisme où l’auteur essaie de réconcilier l’esprit français avec la religion, en lui montrant ses beautés sensibles, est plus séduisant que profond, plus esthétique que convaincant : il renferme du reste des erreurs et des futilités, à côté de tableaux magnifiques.
Athala, René, les Nachez, le Dernier Abancérage, les Martyrs, types de romans poétiques, sont trop troublants pour être lus par des jeunes gens. Nous les signalons cependant ici parce qu’il a été publié de quelques-uns de ces ouvrages, des éditions corrigées (Vermot, abbé Mullois, etc.), où la richesse d’imagination, l’éloquence passionnée, l’éclat descriptif de l’auteur restent suffisamment en relief.

► autre livre suggéré, de cet auteur : De Buonaparte et des Bourbons.

 

1848 : publication, à Londres, du Manifeste du parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels. Probablement le livre qui aura causé le plus de morts dans l’histoire de l’humanité.

► sur ce thème, lire par exemple : le communisme dans l’histoire de l’abbé Onclair, Connaître le communisme de Jean Daujet (excellente petite synthèse doctrinale),  le communisme dans la révolution antichrétienne de l’abbé Meinvielle, et d’autres.

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3 juillet 1940… Agression britannique sur Mers El-Kébir : 1297 marins français tués

« Le souvenir de ces morts dérange tout le monde parce que l’évènement échappe à la logique. Il est à part des tragédies de la guerre. Personne n’a intérêt à ce que l’on en parle trop »

Amiral Marcel Gensoul

Mers El-Kébir… le « Grand Port », mot composé arabe, évoque la mer, que ce lieu géographique essaie d’étreindre dans la tenaille, largement ouverte de sa rade, et l’installation portuaire que la France de la seconde moitié du XX° siècle y a créée (1928 – 1945)…

Mieux abrité que Gibraltar, le port possède une des rades les plus belles et les plus sûres de l’Algérie. Le site profite enfin de la proximité de l’agglomération urbaine d’Oran, créée au début du X° siècle.

Le but de la base navale est, non seulement de compléter la défense des côtes algériennes, de maintenir l’intégrité du territoire français, mais aussi d’assurer la liberté des communications et d’organiser notre présence dans la Méditerranée occidentale, en cas de conflit, face à une Italie hostile (en 1939) et à une Espagne d’une neutralité bienveillante envers les pays de l’Axe Berlin-Rome.

L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre.
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C’était un 1er juillet…

987 : exaspérés par la faiblesse des derniers héritiers de Charlemagne, les principaux seigneurs de Francie occidentale offrent la couronne royale au meilleur d’entre eux, le comte de Paris Hugues Capet.
Celui-ci devient roi des Francs sous le nom de Hugues Ier.
Il est sacré deux jours plus tard dans la cathédrale de Noyon par l’évêque de Reims, Adalbéron, selon un rituel germanique inauguré par Pépin le Bref en 751.
Hugues Ier est déjà au moment de son élection un homme mûr de 47 ans.
Sa dynastie va finir par se confondre avec le royaume jusqu’en 1792.

1097 : bataille de Dorylée et victoire des croisés.
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C’était un 30 juin : Franco sauvait plusieurs milliers de Pieds-Noirs que De Gaulle voulait abandonner au FLN

C’est un épisode peu connu, au cours duquel Franco fit preuve d’une courageuse bienveillance envers les Français, en s’opposant fermement à De Gaulle qui préférait qu’ils fussent livrés à la barbarie du FLN. Quelques jours après, dans la même ville d’Oran, c’était le massacre (voir ici).

Texte de José Castano :

« Les 29 et 30 juin 1962, l’Espagne du général Franco vint au secours des Oranais malmenés par les sbires du général Katz, en affrétant 2 ferrys, le « Victoria »  et le « Virgen de Africa »

Pour accoster le long des quais d’Oran, il fallut longuement parlementer avec les autorités françaises réticentes et même donner à la France un ultimatum, risquant un grave incident diplomatique…

Le 30 juin, à 10 h du matin, malgré l’opposition de De Gaulle, le général Franco donna l’ordre à ses capitaines d’embarquer cette « misère humaine » qui attendait depuis des jours sous un soleil torride, sans la moindre assistance, un hypothétique embarquement vers la France.

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C’était un 29 juin…


1559 : le roi Henri II est blessé mortellement d’un coup de lance par le comte de Montgomery lors d’un tournoi. Ce dernier avait refusé d’affronter le roi car son père avait manqué autrefois de tuer François Ier, mais Henri II avait insisté ; il mourut dans de cruelles souffrances dix jours plus tard.

1610 : obsèques d’Henri IV. Le corps du roi est porté du Louvre à Notre-Dame : « il y eut si grand concours et affluence du peuple à le voir passer que le monde s’y entretuait ».

1683 : à Alger, les prisonniers français esclaves sont libérés. En décembre 1681, les barbaresques avaient capturé un bâtiment de la marine royale et vendu l’équipage et son commandant comme esclaves à Alger. Le 27 juin 1683, la Royale avait bombardé Alger et les négociations aboutirent à leur libération.

1694: victoire du Texel (actuels Pays-Bas).

« La bataille de Texel »,tableau d’Eugene Isabey (vers 1920)

Une flotte de sept navires  corsaires, commandée par Jean Bart, attaque une imposante flotte de guerre hollandaise pour reprendre un convoi de navires chargés de blé détourné par les Provinces-Unies.

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C’était un 28 juin…

1098 : victoire des Croisés lors du second siège d’Antioche. Les croisés sortent de la ville, non pas poussivement, mais en armée en pleine possession de ses moyens malgré la famine et la fatigue. La surprise du chef de l’armée turque est telle qu’il ne réagit pas. En tête des Croisés, est brandie la Sainte Lance, découverte miraculeusement par Pierre Barthélémy affirmant avoir eu une vision de saint André lui révélant qu’elle se trouvait enterrée dans la cathédrale Saint-Pierre d’Antioche. L’attaque franque est si foudroyante que la plupart des Turcs paniquent et bientôt, toute l’armée musulmane bat en retraite. Le siège d’Antioche devient rapidement légendaire, et au XIIe siècle fut le sujet d’une chanson de geste, la chanson d’Antioche.

Tableau serbe de 1919

1389 : bataille cruciale du « Champ des merles », dans la plaine de Kosovo, où les Serbes (menés par le prince Lazare) et leurs alliés croates sont vaincus par les Turcs.
La nouvelle parviendra jusqu’à Saint-Denis, où l’on sonne le glas.

1635 : Charles Liènard de l’Olive et Jean du Plessis d’Ossonville accostent en Guadeloupe, qui devient française, mandatés par la Compagnie des Îles d’Amérique. Quatre dominicains choisis par le cardinal de Richelieu et près de cinq cents colons engagés par contrat pour trois ans les accompagnent.

1629 : suite aux capitulations des villes protestantes de La Rochelle (le 28 octobre 1628), d’Alès (le 17 juin 1629) et de Privas, face à l’armée du roi Louis XIII, Richelieu signe le traité d’Alès qui met fin aux hostilités.

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C’était un 25 juin…

1673 : d’Artagnan, capitaine des Mousquetaires, tombe devant Maastricht. Louis XIV exprimera sa profonde tristesse auprès de la reine.

1804 : exécution, en place de Grève, de Georges Cadoudal, trente-trois ans, dernier chef chouan, après un attentat manqué contre le Premier consul.
Ayant participé à toutes les guerres de Vendée, il est le seul chef chouan à avoir continué le combat, contre Bonaparte, l’« usurpateur ».
Ce dernier dit de lui «  Celui-là est bien trempé ; entre mes mains, un pareil homme aurait fait de grandes choses… Je lui ai fait dire que s’il voulait s’attacher à moi, non seulement il aurait sa grâce, mais que je lui aurais donné un régiment. Georges a tout refusé : c’est une barre de fer. Qu’y puis-je ? Il subira son sort, car c’est un homme trop dangereux dans un parti. »

1940 : le maréchal Pétain s’adresse aux Français dans un discours fameux : « c’est vers l’avenir que, désormais nous devons tourner nos efforts. Un ordre nouveau commence […] Votre vie sera dure.

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C’était un 24 juin 1927 : création de la Légion de l’Archange saint Michel,

en Roumanie.
Aussi appelée « Garde de fer », cette ligue nationaliste et chrétienne est fondée par Corneliu Codreanu, et un journal lui est adjoint : Terre des ancêtres.

« Aujourd’hui, je crée sous mon commandement la Légion de l’Archange Michel. Qu’il vienne parmi nous, celui qui a la foi illimitée. Qu’il reste loin de nous celui qui ne l’a pas […] Si un homme y adhère, un héros en sortira. »

Radu Mironovici est nommé chef de la Garde de l’Icône.

C’était un… 22 juin :

1527 : mort, à Florence, de Nicolas Machiavel, diplomate et auteur notamment du Prince, manuel de politique toujours étudié. Comme le note justement Proudhon : « Pour lui, le gouvernement n’est pas l’application de la Justice aux choses de l’État ; c’est l’art de s’établir au pouvoir, de l’exercer, de s’y maintenir, de s’y étendre, d’après la loi des sphères, par tous les moyens possibles, au besoin par la Justice, même par une constitution. ».
Machiavel opère une révolution dans l’approche de la politique : il en fait une technique – spécialement une technique de prise et de possession du pouvoir –, et la dissocie de la morale (or la politique est traditionnellement considérée comme une science de l’agir, c’est-à-dire relevant la morale, en vue du bien commun).

1627 : le cardinal de Richelieu fait décapiter, après un vote du Parlement de Pars, François de Montmorency-Bouteville (récidiviste) et François de Rosmadec, pour avoir pris part, défiant la loi, à un duel (mortel). L’exécution par décapitation était un privilège réservé à la noblesse (la pendaison était réservé aux autres sujets condamnés). Sur le billot, Montmorency tenait sa moustache entre ces doigts, de peur qu’il n’arrive quelque chose à cet attribut de virilité à la mode, tandis que le bourreau lui avait déjà coupé les cheveux.

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C’était un… 21 juin :

Le convoi royal est arrêté à Varennes-en-Argonne le 21 juin 1791

1791 : le convoi de Louis XVI – qui essaye de fuir la mainmise des révolutionnaires à Paris – ayant pris du retard, et son escorte n’étant plus là pour des raisons diverses, le roi et sa famille sont reconnus à plusieurs reprises et finalement arrêté, peu après 23h.

1848 : la dissolution des Ateliers nationaux provoque une insurrection ouvrière.

1887 : afin d’empêcher le Transvaal d’avoir un accès à la mer, les Britanniques occupent le Zoulouland.

1937 : le jeune et talentueux Robert Brasillach, 28 ans, est nommé rédacteur en chef du grand hebdomadaire de droite Je suis partout, en remplacement de l’historien Pierre Gaxotte.

1963 : le collège des cardinaux élit le cardinal Montini comme pape, et il prend le nom de Paul VI : poursuivant et terminant le concile Vatican II, il sera responsable de la révolution moderniste qui bouleversa l’Eglise. Il laisse son nom à un nouveau rite de la messe, en particulier. Etrangement, son acte de baptême n’a pu être produit.

1967 : De Gaulle condamne « l’ouverture des hostilités par Israël » dans le cadre de la Guerre des Six-jours.

1973 : à Paris, meeting du mouvement « Ordre nouveau » (né en 1970) contre l’immigration sauvage.
Les trotskystes de la Ligue communiste, constituées en commandos armés, se heurtent aux forces de police et mettent à sac le siège du mouvement nationaliste, rue des Lombards.
Les jours suivants, le régime profitera de ces incidents pour dissoudre Ordre nouveau (qui ne s’était pourtant pas heurté à la police) ainsi que la Ligue communiste (qui était déjà la reconstitution d’un groupe dissous et qui se reconstituera ensuite).

C’était un 20 juin…

840 : mort de l’empereur Louis le Pieux (dit parfois « le débonnaire »), fils et successeur de Charlemagne, qui peinera à hisser son règne à la hauteur de celui de son père.
Son règne est marqué par de nombreuses menaces sur l’unité de l’Empire carolingien : non seulement il dut faire face aux raids des Vikings, mais ses fils se révoltèrent contre lui en plusieurs occasions. Les ambitions des grandes familles aristocratiques s’affirment alors de plus en plus, menaçant le pouvoir impérial. Après sa mort, l’Empire carolingien est partagé entre les royaumes de ses fils Charles II le Chauve (Francie occidentale), Lothaire Ier (Francie médiane, il reçoit le titre impérial) et Louis II de Germanie (Francie orientale), par le traité de Verdun en 843.

840 : ce même jour, ls Vikings remontent pour la première fois la Seine jusqu’à Rouen.

1899 : au cours d’une réunion publique patronnée par la Ligue de la Patrie française, Henri Vaugeois annonce le lancement de l’Action française.

1930 : le nationaliste roumain Corneliu Codreanu constitue, au sein de la Légion de l’Archange Michel, un mouvement politique : la « Garde de Fer »humanité-pacte-soviétique, qui obtient en 1935 17% des voix et 66 députés, devenant la troisième force roumaine.

1940 : après l’autorisation allemande pour la reparution légale de L’Humanité, le numéro 1 devait paraître le 23 vers midi ; mais, sur ordre de Vichy, la police française intervient en vertu du décret-loi de septembre 1939, interdisant la parution du quotidien.

« L’appel du 18 juin » ou l’histoire d’une imposture

On peut rappeler en cette date que :
– de Gaulle n’a jamais été officiellement général et a été mis à la retraite, non pas par Vichy, mais par le gouvernement du président Lebrun, au grade de colonel ;
– de Gaulle a bien entendu travaillé pour les Anglais qui souhaitaient récupérer des personnalités politiques de premier plan, mais ont dû l’utiliser faute de mieux ;
– Juridiquement de Gaulle est un déserteur, et il a été condamné pour cela ; et pendant qu’il discourt en Angleterre, des soldats français se battent encore, et meurent.
– S’il avait eu un poste au sein du gouvernement de Vichy l’histoire eut été bien différente. Mais le maréchal Pétain (qui était parrain de l’un de ses enfants) s’en méfiait.

L’appel du 18 juin qu’on entend de nos jours, le texte officiel, n’est pas l’original (que très peu ont entendu) mais c’est une version revue et corrigée qu’on apprend dans les manuels scolaires depuis 1958 : c’est tout simplement un faux. L’histoire officielle, notamment la légende gaullienne, est largement bidonnée.
A propos du Maréchal Pétain et du général de Gaulle, nous conseillons particulièrement le livre du colonel Le Pargneux, excellente synthèse pour remettre les choses à l’endroit.

Affiche « A tous les Français…» dite « Appel du 18 juin », imprimée par J. Weiner Ltd, Londres, Novembre 1940. © Musée de l’Armée/RMN-GP.

Le texte ci-dessous, de 2010, n’a rien perdu de sa valeur.

« Le 18 Juin 2010 va être célébré le 70ème anniversaire du célèbre appel de Londres de Charles de Gaulle. Or la version officielle, qui va être lue à la BBC, est un faux, comme le démontre le général d’aviation Le Groignec, compagnon de Saint-Exupéry, dans son livre paru en 2004 Philippiques contre les Mémoires gaulliens (Nouvelles Editions latines).

Le texte prétendu être celui de l’appel du 18 Juin commence par cette phrase : « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu …. »

Or, historiquement, Charles De Gaulle n’a pu prononcer cette phrase insultante pour le Maréchal Pétain et le général Weygand pour les deux raisons suivantes :
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