1778: mort de François-Marie Arouet, dit Voltaire, écrivain et « philosophe » antichrétien forcené, qui eut une influence considérable sur son temps.
On peut se procurer une solide biographie de lui par l’abbé Ulysse Maynard ici, ainsi que deux livres évoquant certains aspects peu connus du bonhomme, par Xavier Martin : Voltaire méconnu et par Marion Sigaut : Voltaire, une imposture au service des puissants.
1814: premier traité de Paris : la France, qui déplore plusieurs centaines de milliers de morts, revient à ses frontières de 1792.
1899 : après sa tentative de coup d’État raté, les jurés du tribunal de la Seine acquittent Paul Déroulède.
Il leur avait déclaré : « si vous me condamnez, vous ne ferez que retarder l’heure du réveil, si vous me rendez ma liberté, je recommencerai. »
Ce jour est la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc.
En effet, elle mourut brûlée vive un 30 mai, sur la place du Vieux Marché à Rouen. Elle avait préalablement demandé une croix, de l’eau bénite, et invoqué Saint Michel, puis sainte Catherine, qui jadis lui étaient apparu. Elle cria à plusieurs reprises : « Jésus ! Jésus ! ».
Elle n’avait que 19 ans. Béatifiée en 1909, elle fut canonisée par Benoît XV le 9 mai 1920.
D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.
Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :
« A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée. Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y ut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée. Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »
Le 29 mai 1453 marque la chute de la ville millénaire de Constantinople, cette autre Rome. Ce jour est aussi celui de la fin du dernier empereur romain d’Orient, Constantin XI Paléologue, cent quatre-vingt-seizième empereur romain, Occident et Orient confondus, douzième de la dynastie des Paléologue.
Mystérieux et méconnu du grand public – il n’a régné que quatre ans, une seule illustration contemporaine nous est connue (image ci-dessus) – son destin n’en est pas moins remarquable et son exemple mérite d’être connu.
L’historien grec Georges Sphrantzès reconstituera ainsi dans sa Chronique le discours éloquent que donna Constantin XI devant son armée défendant la ville assiégée depuis plus d’un mois, à la veille de l’assaut ennemi :
Le 29 mai 1453, l’Empire romain d’Orient (« Empire byzantin ») s’effondrait avec la chute de Constantinople.
Celle-ci fut accompagnée de massacres des civils, viols et sacrilèges commis par les sectateurs de Mahomet.
Ce n’était que le début d’une longue nuit d’esclavage et de destruction culturelle.
« Durant toute cette journée, les Turcs firent, par toute la cité, un grand carnage de chrétiens. Le sang coulait sur la terre comme s’il en pleuvait et formait de vrais ruisseaux. … Georges Phrantzes dit aussi que, « en certains endroits, le sol disparaissait sous les cadavres et que l’on ne pouvait passer par les rues ».
« … Ils volent, dérobent, tuent,… font captifs femmes, enfants, vieillards, jeunes gens, moines, hommes de tous âges, de toutes conditions ».
Nous aimons rappeler aux républicains – donneurs de leçons impénitents -, l’histoire de leur Régime.
Ce 28 mai donc, Étienne Christophe Maignet, chargé de la lutte contre la « contre-révolution » en Auvergne, fit incendier le village de Bédoin, au pied du mont Ventoux, et massacrer une bonne partie de sa population.
Quel acte extraordinaire pouvait-il justifier de telles représailles ?
Simplement l’arrachage, quelques semaines plus tôt, d’un « arbre de la liberté »…
Le 28 mai 1291, en Palestine, les 200 000 hommes du sultan El Achraf Khalil réduisent par leur surnombre, après des combats acharnés, les dernières défenses de Saint-Jean d’Acre.
La ville était tombée le 18, mais la citadelle des Templiers résistait encore héroïquement.
Plan de la ville de Saint-Jean-d’Acre au XIIe siècle.
10 000 chevaliers chrétiens sont massacrés : « on marchait sur les morts comme sur un pont ».
Saint-Jean d’Acre était l’ultime bastion de ce qui fut le royaume franc d’Orient.
La chute de Saint Jean d’Acre – tiré de «Le secret des templiers» (série Jhen de Jacques Martin)
Sa chute met un point final à l’ère des croisés presque deux siècles après la prédication du pape Urbain II.
Par delà la légende noire sur cette formidable épopée, on lira avec profit, par exemple, « La première croisade », de Jacques Heers (commandable ici).
Le « royaume franc d’Orient », la solution aux problèmes du Proche-Orient ?
La rédaction de Contre-info souhaite une très bonne fête aux mères françaises.
Cette journée prend un sens particulier alors que la République essaie de détruire le mariage, et donc la famille, ainsi que la fonction essentielle et magnifique de « mère de famille ».
Cette journée a été instaurée en 1941 par l’Etat français, du maréchal Pétain.
Elle s’inscrivait dans le cadre de son efficace politique familiale et nataliste.
• 1815: bataille d’Aizenay, où les royalistes de Vendée laissent plusieurs dizaines de morts face aux impériaux.
• 1865: la reddition de la dernière armée confédérée de Shreveport, près de la Nouvelle-Orléans, conclut la fin de la guerre de Sécession. Le général Lee s’était rendu le 9 avril.
• 1871: alors qu’il ne reste que deux jours de vie à la Commune de Paris, un colonel fédéré fait sortir de la prison de La Roquette 52 otages, dont 11 prêtres, 35 gardes ou gendarmes et 3 mouchards. Malgré l’intervention de Jules Vallès, tous les otages sont systématiquement abattus (massacre dit de la rue Haxo).
• 1925: Ernest Berger, trésorier de la Ligue d’Action française – alors puissant mouvement nationaliste et royaliste -, est abattu d’une balle dans le dos par la jeune militante anarchiste Maria Bonnefoy. Considérée comme déséquilibrée, celle-ci sera peu après relâchée sans jugement…
• 1944: bombardement de Chambéry, Grenoble, Lyon, Nice et Saint-Étienne.
Il s’agissait officiellement de détruire les infrastructures de chemin de fer, notamment les gares de triage, afin d’empêcher les Allemands d’acheminer des troupes et du matériel vers l’ouest de la France. La méthode employée est celle des Américains : bombarder de jour, en volant à haute altitude, pour éviter la DCA, cette méthode étant jugée plus précise (sic) que celle des Anglais, qui consistait à bombarder de nuit.
Le résultat est terrible : des milliers d’habitations détruites, près de 3 000 civils français tués, dont de nombreux enfants.
Les bombardements alliés feront au total près de 100 000 morts en France…
• 1944: on approche de la fin de l’Occupation et le maréchal Pétain est accueilli triomphalement par une immense foule, à Nancy :
Le canal du Midi ou canal des Deux-Mers est un canal français, long de 321 km, qui relie la Garonne (au niveau de Toulouse) à la mer Méditerranée.
Il fut considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle.
Sous le règne de Louis XIV, Pierre-Paul Riquet supervisa ce projet aux allures d’improbable défi, et fit preuve d’une grande largesse à l’égard des ouvriers et artisans (12 000 au total), posant d’indiscutables avancées sociales. Continuer la lecture de « 21 mai 1681 : ouverture du canal du Midi »
• 1869 : initiation de Gambetta à la loge « La Réforme » à Marseille, où figurent déjà Gaston Crémieux et Naquet.
• 1925 : début du procès de Corneliu Codreanu, chef nationaliste roumain et fondateur de la Garde de Fer, qui a abattu en plein prétoire le préfet Manciu, en octobre 1924, alors que ce dernier le menaçait.
Signe de son extraordinaire popularité, 19 300 avocats se sont faits inscrire volontairement pour défendre bénévolement le prévenu (qui sera acquitté le 26).
• 1990 : décès à Paris à l’âge de 36 ans, à la suite d’un étonnant « arrêt du cœur », de l’historien et journaliste nationaliste Yann Moncomble, auteur de livres d’investigation explosifs tels que La trilatérale ou les secrets du mondialisme, Les vrais responsables de la 3 eme Guerre mondiale, L’irrésistible ascension du mondialisme, Du viol des foules à la synarchie ou le complot permanent.
• 1643: sur le plateau de Rocroi, dans les Ardennes, Louis de Bourbon, 23 ans, duc d’Enghien, le futur Grand Condé, obtient une victoire triomphale sur les troupes coalisées du capitaine-général Don Francisco de Mellos de Breganza, gouverneur espagnol des Pays-Bas.
La bataille de Rocroi met fin à la réputation d’invincibilité des « tercios » espagnols, des unités composées de piquiers, d’arquebusiers et de fantassins armés d’épées. Les armées espagnoles ne se remettront jamais de cette défaite et le renom de supériorité militaire dont elles disposaient passe définitivement aux Français, au début de ce qui s’annonce comme le Grand Siècle français.
• 1898: première grande manifestation d’étudiants nationalistes en hommage à Jeanne d’Arc.
Après avoir fleuri la statue de Frémiet, place des Pyramides, aux cris de « vive Jeanne d’Arc et vive le Roi ! », ils gagnent le siège du Peuple français, le journal de l’abbé Garnier, tandis que l’abbé leur donne la réplique : « Vive Jeanne d’Arc, la France aux Français ! »
• 1291: après plus d’un mois de combats intensifs, les musulmans (200 000 hommes) donnent l’assaut aux murailles de Saint-Jean d’Acre (qui ne compte que 35 000 habitants).
10 000 chevaliers chrétiens sont massacrés : « on marchait sur les morts comme sur un pont ».
La dernière poignée de chevaliers survivants combattra jusqu’au 28 mai.
C’en est fini de la présence franque en Terre sainte.
« Bataille oubliée de la Seconde Guerre mondiale, Stonne symbolise, à bien des égards, la résistance et la pugnacité de l’armée française face à l’invasion ennemie, suite à l’offensive du 10 mai. Les combats s’engagent le 14 mai aux alentours de cette petite ville des Ardennes, située au sud de Sedan, prise le 13 mai par les Allemands.
Le 17 mai 1642, une cinquantaine de Français débarque au Canada pour implanter une communauté catholique.
Menés par Jeanne Mance et Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville-Marie.
Un siècle plus tôt, l’explorateur Jacques Cartier avait baptisé « Mons Realis » (latin pour « Mont Royal ») la montagne surplombant la ville.
Aujourd’hui capitale économique du Québec et malheureusement très cosmopolite, elle est peuplée par plus de 1,6 million d’habitants.
• 1948: en Roumanie, le gouvernement communiste rafle l’essentiel des anciens cadres du « mouvement légionnaire », nationaliste et chrétien, de Corneliu Codreanu encore présents, soit environ 20 000 personnes. La plupart mourront en prison.
• 1958: Dissolution, par décret, en se fondant sur le décret-loi de 1936, de la Phalange française, du Front d’action nationale, de Jeune nation et du Parti patriote révolutionnaire.
• 1960: scission du syndicat étudiant UNEF, à la suite d’une motion pro-FLN. Création de la Fédération des étudiants nationalistes (regroupant nombre des jeunes de l’organisation « Jeune nation » dissoute deux ans auparavant). Son texte fondateur, publié l’été suivant, Le Manifeste de la classe 60 (rédigé notamment par Dominique Venner, mais aussi par un François d’Orvical), fait écho à la célèbre Lettre à un soldat de la classe 60 de Robert Brasillach.