Sainte Jeanne d’Arc, modèle de sainteté politique

En ce jour de la fête nationale de la sainte de la Patrie, voici un texte de l’abbé Schaeffer – avec d’utiles rappels –  paru dans l’excellente revue L’Héritage (n°9) :

« L’histoire et la mission de Sainte Jeanne d’Arc comportent tous les éléments éclairant notre combat politique, elles suivent l’ordre naturel et l’ordre surnaturel, les croisant dans la devise célèbre de notre héroïne nationale : « Messire Dieu premier servi ».

Cet ordre, c’est d’abord la naissance dans une famille chrétienne, dans l’éducation maternelle, avec l’appui d’une paroisse chrétienne, de la doctrine et des sacrements. Tel est l’ordre établi par Dieu, dans sa création et dans sa grâce.

Le deuxième miracle, si l’on peut dire, c’est le recours aux institutions légitimes de la nation française, la monarchie avec sa loi de succession, son caractère surnaturel  continué dans le sacre.  Enfin le prix de cette restauration de l’ordre temporel, c’est le sacrifice rédempteur de Jeanne, l’amour de Dieu l’emporte définitivement sur l’amour d’elle-même dans les flammes du bûcher de Rouen.

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Rappel à Dieu de Jean-Claude Pérez, l’un des principaux chefs de l’OAS

Jean-Claude Pérez a différents moments de sa vie.

Jean-Claude Pérez avait 95 ans.
Médecin diplômé en 1954, il exerça son métier d’abord à Alger dans le quartier de Bab El-Oued, puis à Paris jusqu’en 1995.

N’appartenant à aucun parti politique, mais sensible aux événements se déroulant en Algérie, il s’impliqua dès 1953 dans la défense de cette province française où il faisait bon vivre pour toutes les populations.
Alors qu’il était totalement étranger à l’attentat, il fut incarcéré quelques mois en 1957 dans le cadre de l’enquête sur l’« affaire du Bazooka » (tentative de meurtre du général Salan, vraisemblablement manigancée par les milieux gaullistes).
Il devint  plus tard l’un des chefs de l’Organisation Armée Secrète.
Il fut incarcéré encore de façon épisodique dans diverses prisons algériennes et métropolitaines jusqu’en 1965, et fut condamné à mort par contumace pour son rôle au sein du commandement national de l’OAS. Il fut amnistié en 1968 en même temps que les autres résistants patriotes encore condamnés.
Sa deuxième fille, Emmanuelle, a épousé Ali Boualam, un des fils du bachagha Boualam.

► On peut se procurer ici quelques livres écrits par le Dr Pérez, ainsi que le remarquable Mémoires d’Empire auquel il a contribué.

► Voici l’émouvant témoignage de l’un de ses cousins :

« Mon cousin, le docteur Jean-Claude Pérez, vient de nous quitter et c’est une partie de ma jeunesse qui est partie avec lui. Pas un seul homme ne fut un aussi grand défenseur de l’Algérie Française que Jean-Claude. Est-il nécessaire de rappeler qu’il fut le « patron » des commandos « Delta » et eu sous ses ordres le lieutenant Degueldre et, bien avant, l’organisateur des « Barricades » en janvier 1960 avec Pierre Lagaillarde. J’étais alors à ses côtés.
Jean Claude était le « docteur » de Bab-el-Oued, de tout ce petit peuple qui un jour du mois de Mars 1962 s’éleva contre l’abandon de la France et fut bombardé et assiégé par l’armée française, sous les ordres de De Gaulle et du général Ailleret.

Je me souviens d’une anecdote qui m’a beaucoup marqué : une bombe avait éclaté boulevard de Provence, à l’arrêt du tram.
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Tirailleurs : du mensonge à la propagande (par Bernard Lugan)

De l’africaniste Bernard Lugan :

« Il est triste de devoir faire un « exercice comptable » concernant les effectifs et les pertes des « Métropolitains » et des « Africains » durant le Premier conflit mondial.
J’y suis cependant contraint par les déclarations idéologiques de l’acteur Omar Sy qui, à travers elles, ajoute sa touche à la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France [1].
En effet, à travers l’action des Tirailleurs dits « Sénégalais » mais majoritairement venus de toute l’AOF (Afrique occidentale française), il adresse aux Français un message-postulat plus que subliminal : les Africains que vous avez utilisés comme « chair à canon »  durant le Premier conflit mondial ayant permis la victoire française, leurs descendants ont des droits sur vous. Voilà donc pourquoi ils sont chez eux chez vous…

J’ai déjà répondu à cette question dans un communiqué de l’Afrique Réelle en date du 13 mai 2016 dont le titre était « La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains ».

Au total, la France eut 8.207.000 hommes sous les drapeaux. Laissons donc parler les chiffres [2] :

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Une incroyable découverte archéologique relance les débats sur l’origine du basque

Le plus ancien texte en langue basque serait une incantation magique vieille de plus de 2100 ans

Le langue basque est mystérieuse car elle n’est reliée à aucune autre langue, contrairement à presque toutes les langues d’Europe, qui sont issues de l’indo-européen.

PS : on dirait que France Culture a du mal à laisser diffuser le terme « indo-européen », pourtant essentiel en linguistique. L’évocation d’un lien de parenté avec une langue malienne est drôle. France culture, quoi.

Un trésor des templiers découvert dans une église des Landes

« C’est une trouvaille inespérée qui a été réalisée dans les Landes. En rénovant des murs, un trésor caché depuis 800 ans a été découvert sous plusieurs couches. Il s’agit de fresques cachées, qui démontrent le passage des Templiers dans la région, auparavant contesté.

Une découverte incroyable. A Linxe, dans les Landes, une association de défense d’une petite église a lancé une opération de rénovation de l’édifice. Mais surprise : pendant le chantier, les ouvriers ont découvert un véritable trésor sous plusieurs couches de plâtre.

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C’était un 14 novembre…

1942 .

L’amiral Darlan, « dauphin » du Maréchal Pétain, fait une proclamation (après l’invasion de la Zone libre par les Allemands) :

« Habitants de l’Afrique française,

Le 13 novembre, vous avez appris, par la proclamation du général Noguès et la mienne, que j’assurais désormais la responsabilité des intérêts français en Afrique. Aujourd’hui, je viens vous confirmer ces proclamations et vous donner les premières directives.
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A propos du Général De Gaulle, par le paysan et patriote béarnais Alexis Arette

Alors qu’à l’occasion de l’anniversaire du trépas de Charles De Gaulle, l’on est abreuvé de louanges tout à fait hors de mesure, nous publions cette roborative « lettre ouverte à Eric Zemmour à propos du Général de Gaulle », rendue initialement publique en novembre dernier.

Son auteur, Alexis Arette, est né en 1927 en Béarn.
En 1950, il s’engagea dans les parachutistes pour aller défendre l’Indochine. Blessé en 1954, il fut rapatrié, cité, médaillé militaire et réformé, et redevint paysan (précoce adepte de l’agriculture biologique).
En 1962, il fut emprisonné pour cause d’Algérie Française.
En 1964, il fut élu Président du Groupe Béarnais de l’Union Nationale des Combattants. Il fonda en 1957 le Salon des Poètes de la ville de Pau. Puis partagea ses activités entre l’animation de la culture régionale, dont il présida la commission culturelle. Élu Président National de la Fédération Française de l’agriculture en 1982 et Conseiller régional d’Aquitaine en 1988 (réélu en 1992), il fut l’auteur de très nombreuses conférences.

Le général Giraud et le colonel de Gaulle (derrière : Roosevelt et Churchill) à Alger en 1943

« « Leur faire aimer leur servitude, telle est la tâche assignée aujourd’hui, par les états totalitaires aux ministres de la propagande, aux rédacteurs en chef des journaux, et aux maitres d’école. Il est possible que s’abatte sur nous, d’ici 50 ans, l’horreur d’un seul totalitarisme supra-national, se développant sous le besoin du rendement, de la stabilité pour prendre la forme de la tyrannie–providence ! » [Aldous Huxley (1956) Préface du « Meilleur des Mondes »]

Monsieur,

Après quelques-unes de vos déclarations concernant les mérites du général de Gaulle, je m’attendais à ce que, ce 9 Novembre vous alliez à Colombey-les-deux-Eglises, rejoindre les autres laudateurs, que je tiens pour d’éminents abrutis.

Au temps où le Front National ne s’était pas encore converti au Gaullisme, j’avais battu un record, que Le Pen lui-même avait loué, avant de m’éliminer pour n’en point subir quelque ombre. Nommé « Orateur National », j’avais tenu 77 réunions, de Lille à Bastia, avec le sentiment qu’il fallait en finir avec la honteuse légende d’un de Gaulle sauveur de la patrie. J’ai gardé le bon souvenir d’une de mes conférences en Auvergne, où la cellule locale du parti Communiste vint m’entendre dans un silence très attentif. Ce n’est qu‘une semaine après, qu’il publia un feuillet sous le titre : « Comment faut-il répondre à Alexis Arette. »

J’ai vécu ce temps où, avec beaucoup de camarades, paras entre autres, nous nous consacrâmes à restaurer une image de la France mise à mal par les massacres de la Libération, et la livraison de nos harkis désarmés à leurs égorgeurs, et j’ai eu quelque joie, n’étant plus mobile, de vous entendre prendre, avec un immense talent et un très grand courage, la nécessité d’une réaction patriotique, mais je n’ai pas compris comment vous avez jugé positif, le criminel héritage Gaullien !

C’est à ce point, qu’en me souvenant que Pie XII après prédit le ressourcement de la France et de l’Eglise, « malgré la présence du premier Antéchrist », j’ai pensé que cet ennemi de notre genre, pouvait être l’Homme du 18 Juin, car c’est à cette date qu’il plongea délibérément dans le mensonge, en affirmant que notre gouvernement avait capitulé, ce qui est une reddition, alors que nous avions obtenu des Allemands un armistice inespéré, car l’armistice n’est qu’une suspension des armes ! La suite, c’était, ou bien un traité de paix, ou bien la reprise du conflit. C’est ce qu’avait compris le premier mouvement de résistance Alsacien, qui fut subventionné par les fonds secrets, par le Maréchal, et qui, plus tard s’impliqua dans l’évasion du Général Giraud, qui, parvenu en Zone libre, dînait le soir même avec le Maréchal !

L’Eglise a toujours considéré que le satanisme était fondé sur le mensonge de l’Esprit mauvais et que Satan avait entraîné, dans son mensonge, un tiers des étoiles du ciel. De Gaulle allait faire mieux dans l’impiété, il allait se servir des héros de la Résistance, des hommes comme Estienne d’Orves, pour couvrir les crimes abominables des staliniens qui ne résistèrent que lorsque l’Allemagne attaqua la Russie, alors que Daladier avait commencé à faire fusiller, ces communistes saboteurs !

Et c’est ainsi que fut créé le mythe de « l’unité de la Résistance », qui permit aux résistants marxistes de passer pour des patriotes, alors qu’ils avaient tué plus de Français « pétainistes », que d’Allemands !

Il est vrai que vous n’avez pas vécu cet atroce mensonge. Vous n’êtes pas un témoin comme je le suis. C’est ainsi que vous n’avez pas tenu compte du témoignage de Jean Paulhan, Grand Officier de la Légion d’Honneur au titre de la Résistance, car d’avoir résisté disait-il : « Je n’en tire aucune gloire. Plutôt de la honte ! Tout ce que je me propose de dire, c’est que ni Maurras, ni Brasillach, ni Pétain n’ont jamais été jugés ! C’est qu’il n’est pas un des 400 000 Français qui ne se sont vus, à la Libération, exécutés, envoyés au bagne, révoqués, ruinés, taxés d’indignité nationale, et réduits au rang de parias, c’est qu’il n’est pas un seul de tous ceux-là, qui n’ait été frappé au mépris du droit et de la justice ! »

François-Georges Dreyfus, comme vous, Français d’ascendance juive, comme je suis Français d’ascendance béarnaise, a pu dire, avec un beau talent d’historien que, si le Maréchal Pétain n’avait pas été là, lui non plus n’aurait pas été sauvé du génocide ! Dans quelle mesure pouvez-vous en créditer de Gaulle ? Savez-vous que c’est un juif Français comme vous, Emmanuel Berl, qui passe pour avoir rédigé les premières allocutions du Maréchal ?  Avez- vous retenu que c’est une juive Française, Simone Weil qui a considéré que, non seulement le Maréchal avait fait son possible, mais qu’il avait plus utile aux juifs Français, qu’aux Français de souche ? Savez-vous qu’une autre Juive Française, Simone Veil, ne fut pas inquiétée tant qu’exista la zone libre ? Savez-vous que le général Odic s’entendit recommander par de Gaulle de ne jamais avouer que l’armistice était inévitable ?

Peut-être n’avez-vous pas lu, du préfet Gabriel Delaunay, résistant notoire, « La nuit sans aube » sur qui les médias firent silence, car il y exposait comment les militants soviétiques avaient agi de telle façon qu’il y eut, dans le pays, le plus grand nombre possible de représailles allemandes, afin de préparer le climat de la future révolution !

Savez-vous, ce que m’a rapporté le Colonel Savelli, que Leclerc, consultant de Gaulle, sur le fait que le gouvernement souhait le renvoyer en Indochine, entendit, après une discussion orageuse, le grand homme s’exclamer : « Mais enfin, Leclerc, si vous réussissiez là-bas, qu’est- ce que je deviens, moi ? »

Je me demande si vous avez examiné la façon dont les communistes s’imposèrent à de Gaulle en Algérie, en commençant une épuration criminelle, et comment on s’empara de l’armée reconstruite par Weygand et Giraud, celle qui, commandée par Juin et par de Lattre, contribua si fort à la victoire ! Vous êtes-vous demandé pourquoi ces chefs prestigieux étaient- ils restés fidèles à l’Etat Français, provoquant la sordide jalousie du vaincu de Montcornet ?

Je suis témoin, monsieur Zemmour de l’assassinat, dans mon pays, par les Espagnols rouges, du jeune poète Lasserre, considéré comme un espoir du félibrige, et de son père, pour faire bonne mesure ! Je suis témoin d’un jeune homme, dont j’ai perdu le nom, qui descendait, joyeux, les escaliers du Palais de justice de Pau, car il venait d’être innocenté des accusations portées  contre  lui  par  les  communistes !  Une  rafale  de  ces  « héros »  l’expédia,  et  les assassins « résistants » ne furent pas inquiétés !

Sous Jacques Chirac, les patriotes gaullistes réparèrent l’oubli, et l’on apposa une plaque commémorative sur le Monument aux morts de la ville de Pau, pour célébrer les exploits des « guérilleros » !

Erasme a dit, je crois, qu’il faut mêler à la sagesse, un grain de folie. Moi, je crains qu’à votre grand talent vous ne mêliez plus qu’un grain de confusion. Certes, vous n’atteignez pas les triste dessous de Marine le Pen, mais elle a les excuses d’une très mauvaise éducation familiale. Et je sais bien que mes propos sont conditionnés par ma Guerre d’Indochine, mais je sais que de Lattre de Tassigny avait raison, en exhortant Salan à gagner la Guerre d’Indochine, car disait-il, « si nous perdons en Indo, nous perdrons en Afrique, et la révolution du pire gagnera la métropole. » Et nous en sommes là !

Moi, j’ai vu, à la Santé, les frères Venton, joyeux d’avoir été totalement innocentés des accusations portées contre eux par le parti communiste. Ils furent confiés à la police, qui devait les ramener en Algérie.  On les découvrit quelques jours après, dans une fosse commune. La police s’avérait gaulliste ! Moi j’ai vu, toujours à la Santé, Piegs et Dovecar, transférés dans la cellule des condamnés à mort, deux jours avant leur procès : Ils étaient condamnés d’avance !

J’ai su dernièrement que le général Katz, que nous tenions pour un atroce boucher, devant le spectacle des coraniques assassinant les pieds-noirs dans la rue, avait, tout de même, demandé à l’Elysée que ce qu’il devait faire. De Gaulle aurait répondu : « Ne bougez pas ! »

Je sais depuis toujours que le accords d’Evian n’ont pas existé ! Boumediene n’ayant pas accepté de les entériner. Je sais, selon ce que devait en dire monsieur Poniatowski, que le gouvernement gaulliste n’a jamais tenté de délivrer nos prisonniers du FLN, qui ont fini dans les mines de sel du Sahara. Il en fut de même pour les femmes pieds-noires enlevées par les Coraniques, à ceci près qu’elles finirent dans le bordel de l’armée algérienne. Je n’ai pas entendu dire que la pieuse madame de Gaulle ait prié pour qu’elles supportent, avec une foi Gaullienne, l’ignominie de leur condition.

Enfin, en supprimant l’indexation des prix agricoles, de Gaulle ordonnait le génocide paysan, dont les récentes pendaisons en sont le plus clair résultat. Ainsi, modeste agriculteur, quoique dénommé « premier Paysan de France » dans le concours du Centre des Jeunes Agriculteurs de 1957, j’ai dû nourrir les miens, avec, reconnaissait Rocard, moins de la moitié du Smic, et j’ai dû considérer comme une boutade spirituelle, la déclaration de ce triste sire de Colombey : « Les paysans, c’est comme les anciens combattants ! Quand il n’y en aura plus, le problème sera résolu ».

Moi qui, avec mes Commandos d’Indochine, ai souvent regardé la mort en face, j’ai trouvé que le Gaullisme avait une gueule cent fois pire, et que mon devoir serait de le combattre, sans me soucier du jugement des cloportes tricolores. C’est ce que je fais, en vous écrivant sous le regard inquisiteur des nouveaux barbouzes judiciaires, qui m’accusent de souhaiter la guerre civile quand je conseille à mes amis de défendre par tous les moyens ce qui nous reste d’honneur !

Et je garde, malgré tout, quelque chose qui ressemble à la « petite fille espérance », dans le chaos dont vous ne dénoncez qu’une partie.

Je crois que le forban politique qui a tellement contribué à établir en France la malhonnêteté légale, doit être replacé dans ce que j’avais dit au Bachaga Boualem, alors que la ville de Pau n’était pas encore centriste, soit « Que le manteau de Charlemagne sur les épaules de Ganelon, ça ne pouvait faire un roi de France ! »  Et j’ose penser que si Dieu ne voulut point nous le conserver jusqu’au 11 Novembre, ce fut afin qu’il ne partage point la gloire des Poilus !

Sur le reste Monsieur Zemmour, croyez-moi bien vôtre. »

Alexis Arette, le 10 novembre 2021
Maison Landresse (12e siècle), à Momas
Paysan. Combattant volontaire

Un important cimetière carolingien découvert dans l’Aube, près de Troyes

On découvre régulièrement des tombes et nécropoles de nos lointains ancêtres. Tirés du sol de la patrie (« terre des pères »), ils se rappellent à notre peuple – et lui rappellent son identité – alors que celui-ci fait face au plus grand défi de son histoire et semble se laisser doucement génocider par l’immigration et le métissage.

« Rarement les archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), n’avaient découvert un tel nombre de tombes. Et surtout des squelettes aussi bien conservés. Nous sommes dans le hameau de Saint-Aventin, commune de Verrières (Aube).

L’histoire commence en 2014. À l’époque, un projet de vente de terrain révèle, lors de fouilles archéologiques préventives, la présence de plusieurs tombes, une vingtaine. Les ossements prélevés et datés grâce à la technique du carbone 14, indiquent aux archéologues qu’ils se trouvent en présence de vestiges de l’époque carolingienne.

Pour rappel, les Carolingiens sont une dynastie de rois francs qui régnèrent sur l’Europe occidentale du 8e au 11e siècle. Parmi les rois les plus illustres de cette lignée, on peut citer Charles Martel et son petit-fils Charlemagne. Les tombes mises au jour par les archéologues datent donc de cette période du Moyen Âge.

Le terrain ayant été vendu pour un projet de construction de maison individuelle, les fouilles ont commencé au mois de septembre. Et ce ne sont finalement pas 20 tombes, mais 165 qui ont été découvertes avec des individus de tout âge [voir l’emplacement sur cette carte].

« On ne s’attendait pas à trouver une nécropole aussi importante », explique Cécile Paresys, anthropologue à l’Inrap et responsable des fouilles, à France 3 Champagne-Ardenne. « On suppose qu’il y avait ici un lieu de culte et que les villageois ont enterré leurs défunts à cet endroit. »

Ce lieu de culte a perduré dans le temps puisqu’au 12e siècle, une chapelle est construite à cet emplacement. Il s’agit de la chapelle de Saint-Aventin, qui existe toujours et autour de laquelle se trouve un autre cimetière plus récent.  […]

Si les études n’ont pas encore commencé, les archéologues se réjouissent du fait que les ossements aient été particulièrement bien conservés. « Malgré leurs âges, ces squelettes sont dans un très bon état », rappelle Cécile Paresys. « C’est principalement lié au type de sol, très drainant, qui a préservé les tombes de l’humidité. »

Autre élément intéressant, l’étude de ce cimetière rappelle comment les rites funéraires évoluent à l’époque carolingienne. « Dans les tombes, nous n’avons retrouvé aucun objet, contrairement à ce qui se faisait à l’époque précédente, celle des Mérovingiens », ajoute Cécile Parys. « On constate aussi que les tombes sont bien alignées, organisées selon un schéma précis avec, entre elles, des espaces de circulation. »

« Alors qu’auparavant, les personnes étaient enterrées plutôt par groupe. Ce qui signifie que les coutumes évoluent et que l’organisation de nos cimetières actuels trouve ses origines à l’époque carolingienne. C’est surtout à partir du 10ème siècle que les gens seront enterrés autour des églises. » 

Les squelettes seront étudiés un par un au laboratoire de l’Inrap à Châlons-en-Champagne (Marne) avant d’être entreposés dans un dépôt de l’État. Les fouilles vont se poursuivre jusqu’au mois de novembre. Et les archéologues s’apprêtent encore à remonter le temps car des vestiges de dépendances agricoles d’une villa romaine ont également été mis au jour. » (Source France 3 régions)

Les soixante ans de Vatican II : un triste anniversaire

Rivarol – Les soixante ans de Vatican II : un triste anniversaire

Editorial de Jérôme Bourbon dans Rivarol :

« SOIXANTE ANS se sont écoulés depuis ce jour d’octobre 1962 qui vit la réunion dans la basilique Saint-Pierre de Rome, à l’appel de Jean XXIII, de 2 381 évêques venus du monde entier (hormis les prélats des pays communistes qui furent absents, à quelques significatives exceptions près, comme Wojtyla) pour la cérémonie d’ouverture du « Second Concile œcuménique », qui allait s’éterniser jusqu’au 8 décembre 1965. Si l’on devait répertorier les principaux événements du XXe siècle, Vatican II y figurerait à l’évidence tant il a occasionné dans les consciences, les mœurs et les institutions des bouleversements fondamentaux dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure. Cette assemblée d’évêques qui, à la différence des vingt conciles œcuméniques de Nicée à Vatican I, n’a pas défini ni explicité des dogmes, n’a pas procédé par canons et anathèmes, a ouvert la voie à une nouvelle religion qui porte toujours officiellement le nom de catholique mais dont la substance et les finalités ne sont plus du tout les mêmes. Est-ce un hasard si les sectateurs de Vatican II ont parlé dès le début, tel le “cardinal” Benelli, d’« église conciliaire » ou, comme Paul VI, de « nouvelle Pentecôte » ? De même, le “cardinal” Suenens remarquait-il que « Vatican II, c’est 1789 dans l’Eglise », tandis que le Père Congar ajoutait éloquemment que par le concile « l’Eglise avait accompli pacifiquement sa révolution d’Octobre ». Expressions qui démontrent que Vatican II marque une rupture radicale avec près de 2000 ans de catholicisme et inaugure une nouvelle religion, celle de l’humanité.

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« Les 50 ans de la fondation du FN : un anniversaire qui embarrasse le RN ! »

Editorial de Jérôme Bourbon dans Rivarol :

« Il Y A UN DEMI-SIÈCLE jour pour jour, le jeudi 5 octobre 1972, naissait à Paris en soirée à la salle des Horticulteurs le Front national pour l’unité française, le FNUF. Son premier président et fondateur, Jean-Marie Le Pen, avait alors 44 ans. Après la perte de l’Algérie en juillet 1962 et la violente et impitoyable répression gaulliste contre l’OAS, la droite nationale, qui avait cru pouvoir renaître de ses cendres avec la campagne présidentielle de l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965, connaît une longue traversée du désert. Le résultat de Tixier le 5 décembre 1965 (5,20 %), sans être catastrophique, est jugé très insuffisant, le centriste Jean Lecanuet, le candidat aux dents blanches, lui ayant pris un grand nombre de voix lors de la dernière ligne droite de la campagne. La déception entraîne immanquablement des divisions (notamment entre Tixier et Le Pen qui était le secrétaire général des comités TV et le directeur de la campagne présidentielle) et une démobilisation durable des troupes qui s’éparpillent. Si d’autres mouvements se créent (Occident en 1964, puis l’Œuvre française début 1968), ils ne jouent pas la voie électorale. C’est la direction d’Ordre nouveau, mouvement fondé par de jeunes étudiants en 1969, et dont le signe de ralliement est la croix celtique, comme les deux groupements précités, qui décide pour s’élargir et s’assagir de créer un Front national et qui propose à Jean-Marie Le Pen, qui accepte, d’en prendre la présidence, après avoir consulté plusieurs personnalités (dont Dominique Venner) qui, elles, déclinent l’offre.

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C’était un 30 mars…

1282 : début des « vêpres siciliennes ». Dans la journée du Lundi de Pâques, les Siciliens, révoltés contre Charles Ier d’Anjou et soutenu par Pierre III d’Aragon, massacrent les quelques 8 000 Français qui se trouvent dans l’île (dont 2000 la première journée). Ils étaient identifiés à leur façon de prononcer « cicero » (pois-chiche), mot difficile à prononcer pour des Français de l’époque. Verdi devait en faire un opéra quelques siècles plus tard.

1349 : union définitive à la France du Dauphiné, lequel devient l’apanage du prince héritier, appelé désormais le « Dauphin ».

1707 : mort, à Paris, de Sébastien le Prestre de Vauban, maréchal de France, commissaire général des fortifications depuis 1678. Originaire du Nivernais, il perfectionna la défense des villes et dirigea lui-même de nombreux sièges. Sa franchise et ses critiques contre la cour lui avaient aliéné la faveur du roi. Son projet de dîme royale, publié sans autorisation, fut saisi. On lui doit moult places fortifiées encore debout. Un article biographique intéressant est paru sur lui dans la revue L’Héritage n°6.

1886 : adoption d’une loi, proposée par le franc-maçon Blatin, autorisant la crémation des corps en France. L’Eglise condamne cette pratique le 19 mai.
Pour connaître le point de vue de l’Eglise sur cette question, un fascicule bien fait a été édité dans la Tradition.

1912 :

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Les premiers évangélisateurs de la Gaule (livre, émission)

On sait peu, on a oublié que la Gaule a commencé à être évangélisée très tôt, par des contemporains du Christ, et parfois même par des très proches de lui !
Francine Bay, auteur de nombreux ouvrages dont beaucoup pour la jeunesse, a fait publier ce nouveau livre – Au matin de la France chrétienne – qui présente des dizaines de ces hommes et femmes (telle Marie-Madeleine) qui sont venus en France, et à qui aujourd’hui surtout la toponymie rend hommage.
On peut se procurer le livre ici.
L’auteur était invité pour présenter le livre à la radio :

Mort d’Henry Lobel, lieutenant courageux pendant la Guerre d’Algérie et la trahison gaulliste

« Henry Lobel, lieutenant au 1er REP vient de nous quitter.
Son enfance se passe à Dieppe. Il commence le scoutisme très jeune, ce qui sera déterminant quand à la voie qu’il empruntera.
En 1942, il assiste au raid que les anglais mène sur Dieppe, il ira récupérer une mitrailleuse sur un avion anglais venant de se faire abattre par les allemands, la ramenant sur son vélo, ses parents la cacheront durant toute la guerre.

De Gaulle… Mythe, imposture et trahison

De Gaulle, à Alger, mis au pouvoir par de naïfs défenseurs de l’Algérie française, prononçant son « je vous ai compris » avec une duplicité inégalée dans l’histoire de France.

A un moment où le général De Gaulle fait l’objet d’une admiration presque unanime et hors de tout bon sens, nous publions ce texte de José Castano.
Et nous rappelons l’existence de l’excellent livre du colonel Le Pargneux.

« On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître… et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! » (+ Roger HOLEINDRE, 8e RPC, Président du Cercle National des Combattants)

« Lorsque la pierre tombale de l’Algerie Française aura été scellée par la volonté acharnée d’un homme épaulé par la lâcheté de tout un peuple, je n’abandonnerai jamais l’idée de pouvoir débarrasser mon pays du personnage qui a corrompu l’âme de la France » (Colonel Antoine Argoud)

 Ces mots du brillant officier que fut le Colonel Argoud ne cessent, depuis des années, de résonner à ma mémoire et je console mon amertume en me disant que s’il existe vraiment une justice, de Gaulle devrait aujourd’hui s’y trouver. En effet, mon éducation chrétienne m’incite à penser que toute œuvre humaine passe en revue devant Dieu pour être classée comme acte de fidélité ou comme acte d’infidélité. En face de chaque nom, dans les registres du ciel, sont couchés avec une redoutable exactitude toute action mauvaise, tout despotisme, toute trahison, tout parjure et la loi de Dieu sera sans appel pour ceux qui auront contrevenu à ses commandements. Par conséquent, si le paradis est accordé à De Gaulle, alors il n’y a plus de raison de craindre la Justice Divine… tout le monde y aura accès… et cela ne se peut !

Quand l’Histoire et la postérité jugeront Charles de Gaulle, elle dira :
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