Un important cimetière carolingien découvert dans l’Aube, près de Troyes

On découvre régulièrement des tombes et nécropoles de nos lointains ancêtres. Tirés du sol de la patrie (« terre des pères »), ils se rappellent à notre peuple – et lui rappellent son identité – alors que celui-ci fait face au plus grand défi de son histoire et semble se laisser doucement génocider par l’immigration et le métissage.

« Rarement les archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), n’avaient découvert un tel nombre de tombes. Et surtout des squelettes aussi bien conservés. Nous sommes dans le hameau de Saint-Aventin, commune de Verrières (Aube).

L’histoire commence en 2014. À l’époque, un projet de vente de terrain révèle, lors de fouilles archéologiques préventives, la présence de plusieurs tombes, une vingtaine. Les ossements prélevés et datés grâce à la technique du carbone 14, indiquent aux archéologues qu’ils se trouvent en présence de vestiges de l’époque carolingienne.

Pour rappel, les Carolingiens sont une dynastie de rois francs qui régnèrent sur l’Europe occidentale du 8e au 11e siècle. Parmi les rois les plus illustres de cette lignée, on peut citer Charles Martel et son petit-fils Charlemagne. Les tombes mises au jour par les archéologues datent donc de cette période du Moyen Âge.

Le terrain ayant été vendu pour un projet de construction de maison individuelle, les fouilles ont commencé au mois de septembre. Et ce ne sont finalement pas 20 tombes, mais 165 qui ont été découvertes avec des individus de tout âge [voir l’emplacement sur cette carte].

« On ne s’attendait pas à trouver une nécropole aussi importante », explique Cécile Paresys, anthropologue à l’Inrap et responsable des fouilles, à France 3 Champagne-Ardenne. « On suppose qu’il y avait ici un lieu de culte et que les villageois ont enterré leurs défunts à cet endroit. »

Ce lieu de culte a perduré dans le temps puisqu’au 12e siècle, une chapelle est construite à cet emplacement. Il s’agit de la chapelle de Saint-Aventin, qui existe toujours et autour de laquelle se trouve un autre cimetière plus récent.  […]

Si les études n’ont pas encore commencé, les archéologues se réjouissent du fait que les ossements aient été particulièrement bien conservés. « Malgré leurs âges, ces squelettes sont dans un très bon état », rappelle Cécile Paresys. « C’est principalement lié au type de sol, très drainant, qui a préservé les tombes de l’humidité. »

Autre élément intéressant, l’étude de ce cimetière rappelle comment les rites funéraires évoluent à l’époque carolingienne. « Dans les tombes, nous n’avons retrouvé aucun objet, contrairement à ce qui se faisait à l’époque précédente, celle des Mérovingiens », ajoute Cécile Parys. « On constate aussi que les tombes sont bien alignées, organisées selon un schéma précis avec, entre elles, des espaces de circulation. »

« Alors qu’auparavant, les personnes étaient enterrées plutôt par groupe. Ce qui signifie que les coutumes évoluent et que l’organisation de nos cimetières actuels trouve ses origines à l’époque carolingienne. C’est surtout à partir du 10ème siècle que les gens seront enterrés autour des églises. » 

Les squelettes seront étudiés un par un au laboratoire de l’Inrap à Châlons-en-Champagne (Marne) avant d’être entreposés dans un dépôt de l’État. Les fouilles vont se poursuivre jusqu’au mois de novembre. Et les archéologues s’apprêtent encore à remonter le temps car des vestiges de dépendances agricoles d’une villa romaine ont également été mis au jour. » (Source France 3 régions)

Les soixante ans de Vatican II : un triste anniversaire

Rivarol – Les soixante ans de Vatican II : un triste anniversaire

Editorial de Jérôme Bourbon dans Rivarol :

« SOIXANTE ANS se sont écoulés depuis ce jour d’octobre 1962 qui vit la réunion dans la basilique Saint-Pierre de Rome, à l’appel de Jean XXIII, de 2 381 évêques venus du monde entier (hormis les prélats des pays communistes qui furent absents, à quelques significatives exceptions près, comme Wojtyla) pour la cérémonie d’ouverture du « Second Concile œcuménique », qui allait s’éterniser jusqu’au 8 décembre 1965. Si l’on devait répertorier les principaux événements du XXe siècle, Vatican II y figurerait à l’évidence tant il a occasionné dans les consciences, les mœurs et les institutions des bouleversements fondamentaux dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure. Cette assemblée d’évêques qui, à la différence des vingt conciles œcuméniques de Nicée à Vatican I, n’a pas défini ni explicité des dogmes, n’a pas procédé par canons et anathèmes, a ouvert la voie à une nouvelle religion qui porte toujours officiellement le nom de catholique mais dont la substance et les finalités ne sont plus du tout les mêmes. Est-ce un hasard si les sectateurs de Vatican II ont parlé dès le début, tel le “cardinal” Benelli, d’« église conciliaire » ou, comme Paul VI, de « nouvelle Pentecôte » ? De même, le “cardinal” Suenens remarquait-il que « Vatican II, c’est 1789 dans l’Eglise », tandis que le Père Congar ajoutait éloquemment que par le concile « l’Eglise avait accompli pacifiquement sa révolution d’Octobre ». Expressions qui démontrent que Vatican II marque une rupture radicale avec près de 2000 ans de catholicisme et inaugure une nouvelle religion, celle de l’humanité.

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« Les 50 ans de la fondation du FN : un anniversaire qui embarrasse le RN ! »

Editorial de Jérôme Bourbon dans Rivarol :

« Il Y A UN DEMI-SIÈCLE jour pour jour, le jeudi 5 octobre 1972, naissait à Paris en soirée à la salle des Horticulteurs le Front national pour l’unité française, le FNUF. Son premier président et fondateur, Jean-Marie Le Pen, avait alors 44 ans. Après la perte de l’Algérie en juillet 1962 et la violente et impitoyable répression gaulliste contre l’OAS, la droite nationale, qui avait cru pouvoir renaître de ses cendres avec la campagne présidentielle de l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965, connaît une longue traversée du désert. Le résultat de Tixier le 5 décembre 1965 (5,20 %), sans être catastrophique, est jugé très insuffisant, le centriste Jean Lecanuet, le candidat aux dents blanches, lui ayant pris un grand nombre de voix lors de la dernière ligne droite de la campagne. La déception entraîne immanquablement des divisions (notamment entre Tixier et Le Pen qui était le secrétaire général des comités TV et le directeur de la campagne présidentielle) et une démobilisation durable des troupes qui s’éparpillent. Si d’autres mouvements se créent (Occident en 1964, puis l’Œuvre française début 1968), ils ne jouent pas la voie électorale. C’est la direction d’Ordre nouveau, mouvement fondé par de jeunes étudiants en 1969, et dont le signe de ralliement est la croix celtique, comme les deux groupements précités, qui décide pour s’élargir et s’assagir de créer un Front national et qui propose à Jean-Marie Le Pen, qui accepte, d’en prendre la présidence, après avoir consulté plusieurs personnalités (dont Dominique Venner) qui, elles, déclinent l’offre.

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C’était un 30 mars…

1282 : début des « vêpres siciliennes ». Dans la journée du Lundi de Pâques, les Siciliens, révoltés contre Charles Ier d’Anjou et soutenu par Pierre III d’Aragon, massacrent les quelques 8 000 Français qui se trouvent dans l’île (dont 2000 la première journée). Ils étaient identifiés à leur façon de prononcer « cicero » (pois-chiche), mot difficile à prononcer pour des Français de l’époque. Verdi devait en faire un opéra quelques siècles plus tard.

1349 : union définitive à la France du Dauphiné, lequel devient l’apanage du prince héritier, appelé désormais le « Dauphin ».

1707 : mort, à Paris, de Sébastien le Prestre de Vauban, maréchal de France, commissaire général des fortifications depuis 1678. Originaire du Nivernais, il perfectionna la défense des villes et dirigea lui-même de nombreux sièges. Sa franchise et ses critiques contre la cour lui avaient aliéné la faveur du roi. Son projet de dîme royale, publié sans autorisation, fut saisi. On lui doit moult places fortifiées encore debout. Un article biographique intéressant est paru sur lui dans la revue L’Héritage n°6.

1886 : adoption d’une loi, proposée par le franc-maçon Blatin, autorisant la crémation des corps en France. L’Eglise condamne cette pratique le 19 mai.
Pour connaître le point de vue de l’Eglise sur cette question, un fascicule bien fait a été édité dans la Tradition.

1912 :

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Les premiers évangélisateurs de la Gaule (livre, émission)

On sait peu, on a oublié que la Gaule a commencé à être évangélisée très tôt, par des contemporains du Christ, et parfois même par des très proches de lui !
Francine Bay, auteur de nombreux ouvrages dont beaucoup pour la jeunesse, a fait publier ce nouveau livre – Au matin de la France chrétienne – qui présente des dizaines de ces hommes et femmes (telle Marie-Madeleine) qui sont venus en France, et à qui aujourd’hui surtout la toponymie rend hommage.
On peut se procurer le livre ici.
L’auteur était invité pour présenter le livre à la radio :

Mort d’Henry Lobel, lieutenant courageux pendant la Guerre d’Algérie et la trahison gaulliste

« Henry Lobel, lieutenant au 1er REP vient de nous quitter.
Son enfance se passe à Dieppe. Il commence le scoutisme très jeune, ce qui sera déterminant quand à la voie qu’il empruntera.
En 1942, il assiste au raid que les anglais mène sur Dieppe, il ira récupérer une mitrailleuse sur un avion anglais venant de se faire abattre par les allemands, la ramenant sur son vélo, ses parents la cacheront durant toute la guerre.

De Gaulle… Mythe, imposture et trahison

De Gaulle, à Alger, mis au pouvoir par de naïfs défenseurs de l’Algérie française, prononçant son « je vous ai compris » avec une duplicité inégalée dans l’histoire de France.

A un moment où le général De Gaulle fait l’objet d’une admiration presque unanime et hors de tout bon sens, nous publions ce texte de José Castano.
Et nous rappelons l’existence de l’excellent livre du colonel Le Pargneux.

« On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître… et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! » (+ Roger HOLEINDRE, 8e RPC, Président du Cercle National des Combattants)

« Lorsque la pierre tombale de l’Algerie Française aura été scellée par la volonté acharnée d’un homme épaulé par la lâcheté de tout un peuple, je n’abandonnerai jamais l’idée de pouvoir débarrasser mon pays du personnage qui a corrompu l’âme de la France » (Colonel Antoine Argoud)

 Ces mots du brillant officier que fut le Colonel Argoud ne cessent, depuis des années, de résonner à ma mémoire et je console mon amertume en me disant que s’il existe vraiment une justice, de Gaulle devrait aujourd’hui s’y trouver. En effet, mon éducation chrétienne m’incite à penser que toute œuvre humaine passe en revue devant Dieu pour être classée comme acte de fidélité ou comme acte d’infidélité. En face de chaque nom, dans les registres du ciel, sont couchés avec une redoutable exactitude toute action mauvaise, tout despotisme, toute trahison, tout parjure et la loi de Dieu sera sans appel pour ceux qui auront contrevenu à ses commandements. Par conséquent, si le paradis est accordé à De Gaulle, alors il n’y a plus de raison de craindre la Justice Divine… tout le monde y aura accès… et cela ne se peut !

Quand l’Histoire et la postérité jugeront Charles de Gaulle, elle dira :
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Place de la Concorde : la plaque rappelant son histoire, dont les meurtres de Louis XVI et Marie-Antoinette, supprimée par la municipalité d’Hidalgo

Le maire gauchiste de Paris, la folle furieuse Anne Hidalgo, raffole des plaques : elle en fait poser régulièrement (par exemple pour Cleews Vellay, l’obscur ancien président de l’antenne parisienne du groupuscule homosexualiste Act Up-Paris, ou encore Guy Hocquenghem, écrivain homosexualiste, journaliste à Libération et militant pédomane).

Mais elle en fait aussi supprimer. D’innocentes et précieuses. En douce…

Peut être une image de plein air et texte qui dit ’GETTE PLACE INAUGUREE EN 1763. FUT APPELEE, LORIGINE PLACE LOUIS XV DE NOVEMBRE 1792AMAI 1792 1795 ALORS DENOMMEE PLACE DELA DE REVOLUTION, ELLE FUTLELIE LIEU PRINCIPAL FUT DES EXECUTIONS PUBLIQUES, DONT CELLE LOUIS XVI LE 21 JANVIER 1793 ET DE MARIE-ANTO LE16 OCTOBRE 1793’

Un Parisien raconte :

«  Cette plaque était posée devant l’obélisque place de la Concorde côté sud. Elle fut enlevée. Je croyais que c’était pour un nettoyage. Elle fut remplacée par une plaque non gravée, comme une plaque pour boucher une canalisation, un trou. Une plaque très sobre et ambiguë fut posée au nord-ouest de la place entre les statues des villes Rouen et Brest.
Maintenant il n’y a plus rien nulle part sur la place.
Le manège a duré une dizaine de mois en 2020 commençant pendant le premier confinement.
J’étais sur place quasiment tous les jours car c’était mon lieu de promenade avec mon attestation. J’ai vu l’évolution. Mme la maire de Paris a profité des confinements pour gommer notre histoire. En 2021 ce fut bouché par du ciment et maintenant on ne distingue vraiment rien. Notre histoire gommée. »

Source

Art républicain : connaissez-vous les tanneries de peau humaine ?

Dans la série « valeurs républicaines »…

« Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de Saint-Just ; il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution il voulut qu’on lui présentât le cadavre et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il la fit préparer (la peau) par un chamoiseur et la porta en culotte. »

Ci-dessous une petite étude sur les tanneries de peau humaine sous la Révolution française, dont se réclame la totalité de la classe politique.
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la « Complainte des Martyres d’Orange » joliment chantée par Ann Cayre

En juillet 1794, sous la Terreur, en quelques semaines, trente-deux religieuses ont été guillotinées à Orange par les républicains, car elles refusaient de renier la Foi catholique. Elles préfèrent mourir, et le firent héroïquement, montant à l’échafaud en priant et chantant.

La chanteuse bretonne Ann Cayre a réinterprété un texte de sœur Théotiste (l’une des trente-deux), qui, emprisonnée, avait couché ces mots sur le papier quelques heures avant son assassinat par les républicains.

Il y a soixante ans : fondation de l’Organisation armée secrète (OAS)

L’Organisation Armée Secrète fut créée à Madrid par Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini, qui avaient participé activement aux journées des barricades le 24 janvier 1960 à Alger, en présence du général Salan, soldat illustre (le plus décoré de France).

Hostiles à la nouvelle politique d’abandon de l’Algérie française du général De Gaulle, qui trahissait la parole qui l’avait amené au pouvoir (« moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur Alger »), ils prônent l’union de tous les « patriotes » français d’Algérie pour contester les prochaines négociations bilatérales entre le gouvernement français et le FLN.
Outre l’« agit-prop », cette opposition n’aura d’autre moyen que le combat puisque le pouvoir ne jugea pas utile de les convier aux futurs entretiens.

L’OAS regroupera de nombreux militaires (dont de très fameux, tels que – outre Salan –, le colonel Chateau-Jobert ou le « Crabe-Tambour ») et civils, des Français d’Algérie, Musulmans d’Algérie, Français de métropole. Parmi des milliers de Français, des personnalités gaullistes prestigieuses la rejoindront, rompant avec leur héros d’avant, telles que Georges Bidault (fameux résistant ayant pris la suite de Jean Moulin à la tête du CNR en 43) ou Jacques Soustelle (haut cadre de la « France libre » et ministre gaulliste) qui verront l’OAS comme une deuxième résistance.

L’OAS luttera contre les terroristes du FLN (lui-même soutenu par les communistes) et aura affaire aux barbouzes gaullistes qui tortureront et assassineront à grande échelle (environ 400 patriotes assassinés clandestinement).

Les premières inscriptions murales sur les murs d’Alger apparaissent le 27 février 1961. Le premier tract est distribué le 1er mars 1961 :
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Une nécropole mérovingienne de 99 sépultures mise au jour en Vendée

On découvre régulièrement des tombes et nécropoles de nos lointains ancêtres. Tirés du sol de la patrie (« terre des pères »), ils se rappellent à notre peuple – et lui rappellent son identité – alors que celui-ci fait face au plus grand défi de son histoire et semble se laisser doucement génocider par l’immigration et le métissage.

Photo INRAP

« Ce sont des tombes qui remontent au temps du roi des Francs, Clovis, et de ses successeurs. Une équipe de l’Institut national de recherches archéologiques préventives vient de découvrir à Mortagne-sur-Sèvre, en Vendée, un grand cimetière datant de l’époque Mérovingienne (VIe-VIIe siècle).
Si la majorité des restes retrouvés ont été inhumés directement, en revanche quelques dépouilles ont été conservées dans des sarcophages composés de calcaire coquiller. Les archéologues, découverte plus exceptionnelle, ont aussi mis au jour une tombe dans laquelle étaient conservés deux cercueils.

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Document sonore : écoutez l’accent parisien en 1912

« Cette archive exceptionnelle est l’une des premières interviews sonores, le premier enregistrement d’un échange spontané, non lu. C’est aussi l’une des rares traces de l’accent parisien d’avant-guerre. En 1912, le linguiste Ferdinand Brunot veut enregistrer les dialectes des artisans. Ici, c’est le parler parisien qui l’intéresse, l’accent populaire des différents quartiers de la capitale. Louis Ligabue, tapissier dans le 14e arrondissement, a alors 37 ans, et note déjà l’embourgeoisement de son quartier. »

On notera (comme d’habitude) la qualité du français (syntaxe, vocabulaire et diction), de cet homme simple qui a dû quitter l’école après le certificat (11-13 ans). C’est incomparable avec la langue d’un jeune Français qui a le baccalauréat de nos jours.

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Un archéologue français vient de déchiffrer une écriture vieille de 4 400 ans

La France, qui a fourni tant de connaissances au monde, n’a pas fini, bien que mourante !

Ainsi, à côté du sumérien et de l’égyptien antique, on connait maintenant une troisième langue antique.

« Comme la référence de l’égyptologie Jean-François Champollion, il est Français. Et comme lui, il est parvenu à déchiffrer une langue ayant gardé son mystère pendant des millénaires. François Desset est archéologue. Il vient de décoder l’élamite linéaire. Une écriture phonétique, de type cunéiforme, retrouvée sur de multiples tablettes d’argile, précisément dans les ruines de la cité antique de Suse, en Iran. Le pays était anciennement appelé Perse et plus anciennement encore, il y a 4 500 ans, royaume d’Elam, d’où le nom de l’écriture en question, élamite linéaire.

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