C’était un 21 octobre… 1954 : la République abandonnait l’Inde française

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Ce jour-là, en Inde, trois siècles de souveraineté française prenaient fin.
Le gouvernement français abandonnait ses comptoirs, réunis sous le nom d’Établissements français. Cinq noms que des générations d’écoliers avaient égrenés : Pondichéry, Yanaon, Karikal, Mahé et Chandernagor, qui étaient devenus français en 1763, lors de la signature du traité de Paris.

Au devant la pression et les menaces du gouvernement de l’Inde moderne (immense état né en 1947), de la trahison de certains Français – souvent communistes ou socialistes -, et en dépit de la vision pro-française de certains de ces territoires, le gouvernement français (le même qui avait lâché l’Indochine aux communistes), abandonnera les comptoirs indiens… sans même demander de compensation !

L’Inde française 1741-1754 :
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C’était un 20 octobre…


1827 : bataille navale de Navarin : les flottes combinées de la France, de la Russie et de l’Angleterre détruisent l’escadre turco-égyptienne d’Ibrahim Pacha. Une victoire décisive pour la libération de la Grèce du joug ottoman.

1890 : mort, à Trieste, de l’explorateur sir Richard Burton. Sous divers déguisements arabes, il visite La Mecque, Médine. Il fut le premier européen à pénétrer au Harar en Ethiopie (1854-1856), puis explora le Tanganyika (1858), le Cameroun, le Gabon… Nombre de ses textes sont aujourd’hui impubliables en raison de leur antijudaïsme. Il est l’auteur d’Arabian Nights.

1932 :  Denoël et Steele publient Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline.
Salué par des personnalités aussi diverses que Léon Daudet, Trotsky, Bernanos, Georges Bataille ou Claude Lévi-Strauss, il sera privé du Goncourt à la suite d’une manœuvre de Gallimard.
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Un 17 octobre : la tragique bataille de Cholet

La Rochejacquelein au combat de Cholet

Ce 17 octobre 1793, la grande « Armée catholique et royale », après une suite de victoires inattendues et une progression fulgurante, se trouve près de Cholet, qu’elle essaie de reprendre.

Mais l’endroit est bien défendu par Kléber, Marceau et Westermann notamment, et 40 000 combattants vendéens (sans artillerie ni munitions après un revers la veille) sont cernés par trois armées républicaines.

Ils tentent de rompre l’encerclement ; le sort de la bataille reste longtemps indécis, mais après plusieurs assauts qui finissent au corps à corps, les Vendéens doivent constater leur échec et battre en retraite.

Cette première grande défaite est décisive et signe, à terme, la victoire des républicains antichrétiens et de la Maçonnerie.

Le bilan est lourd, avec des milliers de morts de chaque côté.
En bons républicains, les « Bleus » achèvent 400 blessés.
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17 octobre 1961 : un « massacre » imaginaire

de Bernard Lugan :

« Le 17 octobre prochain, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…

Sur ce blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », je me contenterai de renvoyer au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé :

1) La guerre d’indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.

2) Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.

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16 octobre… 1730 : mort d’Antoine de Lamothe-Cadillac

Fondateur en 1701 de la ville de Détroit (Michigan), gouverneur de la Louisiane de 1713 à 1716, et gouverneur de la ville de Castelsarrasin de 1722 à 1730, Antoine Laumet, dit Antoine de Lamothe-Cadillac, est une personnalité importante mais controversée de la Nouvelle-France.

Né en 1658, il mène une vie d’aventure outre-Atlantique, où son ascension sociale lui vaut soutiens autant qu’inimitiés.
Il débarque en Acadie en 1683 et connaît alors un destin extraordinaire.
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Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre

Le 16 octobre 1793, à 4h30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI, Marie-Elisabeth.
Ce sera son émouvant testament.

« C’est à vous, ma sœur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. Continuer la lecture de « Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre »

C’était un 14 octobre…

Détail de la célèbre tapisserie de Bayeux (XIe siècle), représentant la bataille d’Hastings.

1066 : bataille d’Hastings.
L’assaut est donné par le ménestrel (successeur des bardes) du roi, le fameux Taille-Fer. Les troupes de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, remportent la victoire sur Harold II, dernier roi anglo-saxon. La conquête de l’Angleterre par les Normands commence.
Le duc de Normandie étant vassal du roi de France, l’Angleterre le sera donc aussi. En théorie…

1702 : victoire du duc de Villars, à la bataille de Friedlingen, sur les Impériaux du prince de Bade. En cas de défaite, l’Alsace était perdue.
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13 octobre 1917 : à Fatima, le miracle de la « danse du soleil »

[Livres sur Fatima ici]

Le 13 octobre 1917, dans la campagne portugaise, 70 000 personnes assistaient médusées à l’un des plus grands miracles du XXe siècle.

Ce jour-là, environ 70 000 personnes, provenant de toutes les régions du Portugal, se rassemblent à la « Cova da Iria » (champ près de la localité de Fatima). Depuis plusieurs semaines circule la nouvelle de l’apparition de la « Dame » et du miracle qu’elle a promis d’accomplir. Au milieu de citoyens ordinaires se trouvent aussi des nobles, des ingénieurs, des médecins, des notaires et, évidemment, des journalistes et des photographes.

Du ciel, complètement couvert par les nuages, tombe une pluie incessante. François, Jacinthe et Lucie (les trois petits bergers auxquels la Vierge apparait depuis 5 mois) arrivent, accompagnés de leur famille.
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C’était un 11 octobre…

• 1944 : à Moscou, Churchill et son ministre des Affaires étrangères Eden acceptent au nom du gouvernement anglais de « rapatrier » de force plusieurs centaines de milliers de Russes dont Staline exige le retour en URSS.
Dès le mois suivant, un premier contingent de 10 200 hommes, femmes et enfants est embarqué à Liverpool pour Mourmansk. Début mars 1945, ils seront tous abattus d’une balle dans la nuque.

10 octobre 1945 : Joseph Darnand est fusillé

Véritable héros des deux guerres (1), militant nationaliste (Action Française, Croix-de-Feu, PPF, la « Cagoule »), il est surtout connu pour son action au service du Maréchal Pétain et de la Révolution nationale, à la tête du Service d’Ordre Légionnaire (SOL) puis de la Milice française (2), et comme secrétaire général au maintien de l’ordre et secrétaire d’État à l’Intérieur à Vichy.

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9 octobre : la Saint Denis

Nous fêtons Saint Denis, évangélisateur des Gaules et martyr, 1er évêque de Paris.


Il est représenté tenant sa tête dans les mains, car Denis, décapité à Montmartre (le « mont des martyrs ») a marché vers le nord pendant six kilomètres, sa tête sous le bras, par le chemin qui sera nommé rue des Martyrs.

À la fin de son trajet, il donna sa tête à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, puis s’écroula. On l’ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilique en son honneur. La ville s’appelle aujourd’hui Saint-Denis.
Vénéré par la chevalerie française, il a donné son nom au cri de guerre des rois capétiens : « Montjoie ! Saint Denis ! »

C’était un 9 octobre 1793… : les républicains massacrent les Lyonnais

Massacre de Lyonnais. Voir la scène à droite : avant l’État islamique, il y eut la République…

Lyon, après un siège de près de cinquante jours, capitule devant les armées de la République.
Les Lyonnais, révoltés par la « tyrannie jacobine » et dressés contre la Convention, affamés, bombardés sans relâche par les soldats de Kellermann, se rendent à 6 heures du matin.

La répression sera terrible ; des milliers de personnes seront massacrées par les Républicains dans les semaines qui suivent.

C’était un… 8 octobre

• 1792 : influencée tant par la franc-maçonnerie que par l’Antiquité gréco-romaine, la Convention décrète que le sceau officiel de la République française sera une femme représentant la déesse Liberté. « Marianne » est née, coiffée d’un bonnet phrygien (le bonnet des esclaves affranchis à Rome).

• 1937 : décès à Paris, de Marcel Habert, dit Marcel-Habert, député nationaliste de 1893 à 1901 (quand il fut déchu de son mandat et banni par le gouvernement), puis de 1919 à 1924.
Il fut le véritable second de Paul Déroulède au sein de la Ligue des Patriotes, où il faillit lui succéder en 1914.

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C’était un 7 octobre… Lépante et autres anniversaires

1571 : bataille navale de Lépante (au large de la Grèce), pour assurer la suprématie sur l’île de Chypre, entre les chrétiens (principalement espagnols et italiens) rassemblés par le pape Saint Pie V, et les Ottomans de Sélim II.
En réalité, ce sont deux mondes qui s’affrontent.
Les pertes sont énormes : 30 000 morts chez les Barbaresques, pourtant partis favoris car plus puissamment armés et plus nombreux, contre environ 8 000 chez les chrétiens.
Cette bataille de quelques heures met fin à la réputation d’invincibilité des Turcs, même s’ils conservent Chypre.

Il est décidé, quelques jours après, par Saint Pie V, de créer la fête du rosaire sous le nom de Notre-Dame de la Victoire, pour célébrer le triomphe de la chrétienté.
Il attribue en effet celui-ci à la récitation universelle du rosaire qu’il avait demandé aux chrétiens, en vue de cette bataille cruciale.

1793 : les révolutionnaires, menés par le conventionnel Philippe-Jacques Rühl, ex-pasteur luthérien, brisent, à coups de couteau, la Sainte Ampoule de Reims,  utilisée pour le couronnement des rois de France. Rühl se suicida en mai 1795, pour ne pas être guillotiné.

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6 octobre 1989 : mort de Robert Poulet,

romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.

Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji (disponible ici).
Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
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