Suaire de Turin : une nouvelle étude démontre la présence de sang d’un homme torturé et tué

Des chercheurs italiens ont probablement résolu le mystère du suaire de Turin, signale La Stampa. Ils ont découvert que le tissu de l’artefact comprenait des nanoparticules de créatinine avec des éléments endommagés de ferrihydrite (ocre ferreuse), inhérente à la ferritine, une protéine qui permet le stockage du fer dans le corps. Selon le professeur Giulio Fanti de l’Université de Padoue, ce fait a montré que la «structure particulière, la taille et la répartition des nanoparticules ne pouvaient pas être dues à des artefacts apposés au fil des siècles sur le tissu du suaire». Le chef d’étude Elvio Carlino, professeur à l’Institut de Cristallographie de Bari, explique :

« À l’aide des microscopes électroniques et microscopes grand angle à rayons X, nous avons réalisé une analyse de microscopie atomique du suaire. Grâce à cela, nous avons pu examiner pour la première fois les propriétés nanométriques des fibres de bois provenant du suaire de Turin ».

Selon Elvio Carlino, les nanoparticules attachées à la fibre de lin prouvent que la personne qui a été enveloppée dans le suaire souffrait beaucoup.

Source

La légende noire des Conquistadors mise à mal par des fouilles archéologiques à Mexico

Article traduit par Benoît-et-moi sur les pratiques sacrificielles des Aztèques :

Images

« La première description de la tour des crânes de Tenochtitlan est faite en 1521 par Andrés de Tapia (v.1498 -1561) qui accompagnait Hernán Cortés et les Totonaques, Tlaxcaltèques et autres tribus à l’assaut de la ville. Puis elle sera reprise par Bernal Díaz del Castillo(v.1495-1581) et par Francisco López de Gómara (v.1511 –1566).

Elle sera ensuite niée des milliers de fois, et avec elle ce système de sacrifices humains des Aztèques, parce que l’empire aztèque devait appartenir à l’éden indigène que les Espagnols barbares avaient détruit quand ils ont rasé l’Amérique.
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Bouteflika exige des excuses de la France pour la colonisation de l’Algérie

Un président avec un peu de panache, pourrait demander comme préalable, que l’Algérie présente ses excuses pour les souffrances infligées aux Français par ses pirates en Méditerranée, et qu’elle rembourse toutes les dépenses française pour aménager son territoire.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a de nouveau demandé à la France d’admettre officiellement les « souffrances » infligées au peuple algérien sous la colonisation, dans un message à l’occasion des 55 ans, ce mercredi, de l’indépendance de l’Algérie.

« Notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d’hier, la France », a affirmé le chef de l’état.

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Émission : les 300 ans de la franc-maçonnerie et les sources occultes de la philosophie moderne

Une émission très intéressante !

Les invités étaient :

Annonces :

Samedi 24 juin, à Paris : Grand colloque « le vrai visage de la franc-maçonnerie ».

Dimanche 25 juin, à Paris : Fête de la Courtoisie.

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Histoire : tricot et espionnage

En France, le lien le plus récent entre tricot et espionnage remonte à il y a un peu plus de trente ans déjà. Le nom du conseiller d’État qui a enquêté sur l’affaire du Rainbow Warrior, ce navire de Greenpeace détruit par les services secrets français en 1985, causant la mort de l’un des membres de l’équipage, s’appelait Bernard Tricot. Mais si on remonte le temps, cette paire surprenante a souvent fait bon ménage.

Bien avant 1985 et avant les applications de messagerie sécurisées, les femmes espions avaient trouvé un moyen original d’encoder des messages en morse: une maille à l’endroit pour les points, une maille à l’envers pour les traits. «Pendant les guerres, là où il y avait des tricoteuses, il y avait aussi des espionnes», raconte Natalie Zarrelli dans Atlas Obscura, au point que l’envoie d’habits à motifs tricotés a été interdit pendant les deux guerres mondiales.

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BHL, lu et approuvé par la CIA

Article très intéressant du Nouvelobs sur la surveillance des « intellectuels français » par la CIA. Cette analyse approfondie de la littérature politique française par les services secrets américains, s’explique probablement par le fait que les USA considéraient la France comme le « le lieu matriciel du gauchisme mondial ». Désormais, BHL le néo-conservateur, influence directement la politique étrangère de la France…

Grâce à une loi américaine sur la déclassification des dossiers de la CIA, on peut découvrir ces jours-ci un rapport intitulé «France: la défection des intellectuels de gauche», remis à l’Agence en décembre 1985. Avec ce mélange de finesse, de naïveté et de paranoïa qui caractérise la littérature des services secrets, il analyse le virage anti-marxiste pris dans les années 1970 et 1980 par les intellectuels français et ses conséquences sur l’atmosphère culturelle et politique du pays.

On y découvre que la CIA surveillait de près notre vie littéraire et intellectuelle. (On se demande si elle le fait toujours.) Les espions américains qui ont écrit ce rapport ont l’air d’avoir lu pas mal de livres, passé pas mal de vendredis soirs devant «Apostrophes» et traîné leurs imperméables dans les couloirs des universités  – notamment Nanterre, «où le marxisme chic était la règle suprême jusqu’au milieu des années 1970».

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Les juifs, le communisme et la Révolution russe de 1917

Une conférence de l’écrivain Hervé Ryssen sur le rôle actif des juifs dans la Révolution communiste de Russie.
Pendant une trentaine d’années, jusqu’à la création de l’Etat hébreu, ils composèrent une bonne partie des cadres dirigeants de l’Union soviétique. Rares sont les intellectuels juifs aujourd’hui à reconnaître les crimes de leurs coreligionnaires dans cette histoire.

Espagne : une universitaire « non croyante » affirme que l’Inquisition a évité de grandes horreurs

Maria Elvira Roca Barea a beau être issue d’une famille républicaine et franc-maçonne et s’affirmer non croyante, elle n’en est pas moins fortement engagée dans la dénonciation de la « Légende noire » de l’Empire d’Espagne. Cette universitaire a travaillé depuis de longues années sur toutes les accusations lancées contre l’Eglise catholique, sur son rôle en Espagne, et sur l’Inquisition. S’il y a une accusation qui lui paraît juste, c’est celle que l’on devrait faire à l’Eglise elle-même qui n’a pas pris la peine de se défendre face à des mensonges qui relèvent essentiellement de la propagande religieuse et politique.

Elle vient de publier un livre sous le titre Imperiofobia y leyenda negra, « Empirophobie et légende noire ».
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Le crâne du chevalier « sans peur et sans reproche » retrouvé et son visage reconstitué

Ce crâne a désormais un nom : celui de Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche, héros de l’histoire de France. C’est l’épilogue de 20 ans d’enquête digne des plus fins limiers, menée par le plus proche descendant vivant  du chevalier.

Resté dans l’histoire pour sa bravoure et sa loyauté, Pierre de Terrail, seigneur de Bayard, dont les exploits sous Charles VIII, Louis XII et François 1er ont fait rêver des générations d’écoliers, fut enterré au couvent des Minimes à Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble. Mais ses restes furent disséminés.

Depuis deux siècles, historiens et passionnés ont cherché à identifier les restes du héros des guerres d’Italie, né en 1476 au château de Bayard, près de Grenoble, et mort au combat, d’un coup d’arquebuse en 1524 à Romagnano Sesia, dans le Piémont italien.

En 1937, un passionné trouva trois cercueils alignés à Saint-Martin-d’Hères (Isère), l’un des corps portant une plaque d’officier et l’un des crânes étant plus sombre. M. Parisot, qui obtint l’autorisation en 2012 de relever le nom de son ancêtre, assure aujourd’hui que l’étude de l’ADN mitochondrial de ce crâne, entreposé depuis les années 1960 sur une étagère des archives de l’Isère, a rendu possible l’identification du chevalier Bayard.

L’ADN a parlé

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Colonisation : la réponse de Bernard Lugan à Macron

Le célèbre africaniste Bernard Lugan répond aux propos scandaleux d’Emmanuel Macron sur la colonisation française en Algérie.

Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, homme politique né d’une PMA entre le grand capital et les Minotaures de la repentance

Lancé sur le marché politique tel un nouveau smartphone, vous êtes, Monsieur Macron, un ignorant butor dont les propos concernant la colonisation sont doublement inadmissibles.

1) En premier lieu parce qu’ils furent tenus à Alger, devant ces rentiers de l’indépendance qui, pour tenter de cacher leurs échecs, leurs rapines et la mise en coupe réglée de leur pays, mettent sans cesse la France en accusation.
Certains qui, parmi votre auditoire, applaudirent à vos propos d’homme soumis (cf. Houellebecq), et devant lesquels vous vous comportâtes effectivement en dhimmi, sont en effet ceux qui, le 1er novembre 2016, publièrent un communiqué exigeant que la France :

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Histoire : « Lech Walesa, alias agent Bolek »

Un billet consacré au fondateur de Solidarność trouvé sur le site de réinformation Nouvelles de France :

En février 2016, des documents récupérés chez la veuve du général Kiszczak, ancien ministre de l’intérieur du général Jaruzelski, venaient confirmer ce dont nombre de Polonais étaient convaincus depuis longtemps : avant de devenir le leader charismatique du syndicat Solidarité (Solidarność) puis le premier président élu de la Pologne démocratique, le Prix Nobel de la paix Lech Walesa (en polonais : Lech Wałęsa) avait été un informateur rémunéré au service du régime communiste entre 1970 et 1976. Mais l’intéressé lui-même contestait l’authenticité de ces documents, affirmant qu’il s’agissait de faux établis par l’ancienne police politique, le « Service de sécurité » (Służba Bezpieczeństwa, SB).

Le parquet polonais a donc demandé une analyse graphologique des documents aux mains de l’IPN, l’Institut de la mémoire nationale chargé d’enquêter sur les crimes communistes et nazis et aussi d’archiver et gérer les documents des organes de sécurité de l’État datant des années 1944-89. L’expertise a été confiée à l’Institut d’expertises judiciaires Sehn de Cracovie et les résultats, contenus dans un rapport de 235 pages, ont été annoncés en conférence de presse le 31 janvier dernier par le chef du service d’enquête de l’IPN : il ne fait aucun doute que les documents conservés pendant plus de deux décennies au domicile du général Kiszczak sont authentiques et que l’écriture et les signatures qui y figurent sont bien celles de Lech Walesa, alias  agent TW Bolet (pour tajny współpracownik Bolek / collaborateur secret Bolek).

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Penser la guérilla, de l’antiquité à nos jours

C’est un article fouillé que propose Olivier Schmitt, de l’Association pour les Etudes sur la Guerre et la Stratégie (AEGES), sur la guérilla. Il parle des guérilla à travers l’histoire ainsi que la vision de différents théoriciens de la guerre d’embuscades.

Le premier penseur de la guérilla est probablement Salluste (86-35 av. J.C.), avec sa Guerre de Jugurtha, qui raconte l’histoire du conflit entre la république romaine et le roi numide Jugurtha entre 112 et 105 av. J.C. Dans son histoire, Salluste évoque déjà l’intégralité du répertoire tactique de la guérilla pratiquée par le Numide. Ainsi, la tactique consistant à faire traîner en longueur des pourparlers afin de négocier en position d’avantage est rapportée en ces termes : « Jugurtha, au contraire, tirait les choses en longueur, faisait naître une cause de retard, puis une autre, promettait de se rendre, puis feignait d’avoir peur, cédait du terrain devant les attaques, et, peu après, pour ne pas exciter la défiance des siens, attaquait à son tour ; et ainsi, différant tantôt les hostilités, tantôt les négociations, il se jouait du consul ». Il décrit les raids sur les colonnes romaines et même l’assaut nocturne sur le camp d’Aulus qui se termine en débâcle pour l’armée romaine. Salluste ne cherche pas à systématiser les tactiques qu’il décrit comme dans un manuel militaire, mais on peut déjà percevoir chez lui une ébauche de discussion sur l’utilité pour celui qui est en infériorité militaire d’adopter une tactique de guérilla.

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656e anniversaire de la naissance du franc

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N’oublions pas notre monnaie nationale, outil indispensable de notre souveraineté et de notre santé économique.
L’espoir de la retrouver prochainement grandit régulièrement.

Le 5 décembre 1360, les premiers francs sont frappés à Compiègne, pour aider à payer la rançon du roi Jean II de France (capturé par les Anglais le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers).
Dénommé le « franc à cheval », il s’agit en fait d’un écu pesant 3,87 grammes d’or fin et valant une livre tournois ou 20 sols.
Le roi y est représenté sur un destrier, armé d’un écu à fleur de lys et brandissant l’épée, avec le terme « Francorum Rex » (Roi des Francs).

Bien que le mot « franc » signifie « libre », il est plus probable que le nom de la monnaie vienne tout simplement de cette inscription.
Le roi, lors de son retour, instituera officiellement cette monnaie, avec en ligne de mire la fin des dévaluations qui se sont répétées durant la première moitié du siècle :
« Nous garderons monnaie stable qui puisse demeurer en un état le plus longuement que l’on puisse bonnement et qui ne grèvera point notre peuple ».

On est loin des préoccupations des États et des banques d’aujourd’hui…

Source T. de Chassey

C’était un 30 novembre : mort de Codreanu

Né en 1899, le roumain Corneliu Zelea Codreanu devint un chef nationaliste dont la figure rayonna par-delà les frontières  de son pays.

En 1923, il avait d’abord cofondé la Ligue de Défense Nationale Chrétienne.
Surnommé Căpitanul (« Le Capitaine ») par ses partisans, Codreanu fonda la « Légion de l’Archange Michel », mouvement aussi connu sous le nom de « Garde de fer ».
Un parti électoral fut institué pour aller de pair : « Tout pour la patrie ».

Le « mouvement légionnaire » se développa progressivement, appuyé sur le slogan « Nous voulons justice, pain et paix pour la nation roumaine ! », et malgré les persécutions de la part du régime corrompu du roi Charles II (nombreux emprisonnements et meurtres de militants).

Au mois de mai 1938, Codreanu fut une nouvelle fois amené devant le tribunal et condamné cette fois à 10 ans de travaux forcés.
Dans la nuit du 29 au 30 novembre 1938, il fut assassiné, avec d’autres légionnaires, sur ordre du roi, par les gendarmes qui le transportaient à la prison de Jilava.
Après avoir étranglé les nationalistes, leurs assassins criblèrent leurs dépouilles de balles pour tenter de faire croire à une tentative d’évasion.

Horia Sima succéda au Capitaine à la tête de l’organisation.

Le nationalisme fervent de la Légion peut être qualifié de « spiritualiste ».
Les textes de Codreanu sont empreints de lyrisme.
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