Les communistes français durant la guerre d’Indochine

Afficher l'image d'origine« Félicitations au succès du Vietminh. Nous sommes de cœur avec lui. Nous envoyons aux troupes du Vietminh notre fraternel salut et notre témoignage de solidarité agissante. » (Journal communiste « L’Humanité » du 6 mars 1952)

Après le bombardement du port de Haiphong, le 23 novembre 1946, par la Marine française, le Viet Minh, dirigé par Hô Chi Minh, président de la République démocratique du Viêt Nam (dont l’indépendance a été proclamée à Hanoi le 2 septembre 1945), décide de lancer, le 19 décembre 1946, une offensive ayant pour but la « libération » de la ville de Hanoï. À 20 heures, une explosion dans la centrale électrique de la ville annonce le début de l’insurrection. De nombreux ressortissants français sont massacrés et des maisons pillées. Hô Chi Minh appelle tout le peuple vietnamien à se soulever contre la présence française : « Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme ! ». C’est le début de la guerre d’Indochine. Elle va durer huit ans.

La France avait engagé sa parole auprès du Viêt-Nam, dirigé alors par Bao Daï.

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La Turquie commémore la prise de Constantinople

XVM675ec436-25cd-11e6-b8c0-74cdcea2b65f-805x453Plus d’un demi-millénaire après, les grandes bombardes qui ont éventré les murailles de Constantinople tonnent à nouveau… Les Turcs fêtaient dimanche, avec d’énormes moyens pyrotechniques, le 563e anniversaire de la « conquête » de la capitale byzantine.

Des événements étaient organisés partout en Turquie pour célébrer la prise, en 1453, de Constantinople par le sultan ottoman Mehmet II dit « le Conquérant » (voir la terrible description de cet épisode ici), mais les plus spectaculaires – de loin – étaient ceux organisés dans la ville même où se déroulèrent les combats, aujourd’hui baptisée Istanbul.

Ce n’était pas un centenaire, mais un anniversaire lambda, pourtant célébré devant un million de personnes transportées gratuitement par autocars et par ferries, devant la plus grande scénographie du monde, nous dit-on, retransmise en six langues.

Sources :  (1), (2)

La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains

Afficher l'image d'origineUn texte de l’éminent africaniste Bernard Lugan :

« Dans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du « grand remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair : les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.

Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du « vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.

Laissons donc parler les chiffres [1] :

1) Effectifs français (métropolitains et coloniaux)

– Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.

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De nouvelles traces des Vikings en Amérique du Nord, datant de l’an 800

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Les Vikings sont arrivés en Amérique plus tôt qu’on ne le croyait, et leurs colonies y sont restées plus longtemps.

Traduction de l’article du New Observer, par Blancheurope :

En conjuguant l’étude des Eddas et l’observation d’imagerie satellitaire, des archéologues ont pu découvrir les traces de colonies vikings dans le Nouveau Monde, révélant ainsi que les Normands avaient exploré l’Amérique du Nord plus profondément qu’on ne le croyait.

Auparavant, le seul site viking authentifié était celui de l’Anse aux Meadows, au Nord de l’île de Terre-Neuve. Mais il semble que cette colonie temporaire, datée de l’an mille, fut abandonnée par les Normands au bout de quelques années.

point-rosee-mapPendant des décennies, les autorités universitaires ont tourné en dérision les preuves d’une exploration viking plus poussée, qui montraient que leur présence ne se cantonnait pas à l’Anse aux Meadows.

Ces indices étaient des objets manufacturés vikings trouvés lors de fouilles d’anciennes places de marché indiennes, l’usage par des tribus indiennes des maisons longues de type viking, plusieurs forges et même des pierres runiques.

En outre, la couleur plus pâle de la peau de certaines tribus indiennes, qui avait été remarquée par des explorateurs européens de l’époque de Christophe Colomb, indiquait la présence d’un sang mêlé. Mais la manie de « prouver » que les soi-disant peuples indigènes sont les propriétaires de l’Amérique du Nord avait fait négliger ces éléments, qui étaient balayés sous le tapis de l’histoire.

Mais désormais, un long article du National Geographic fait le point sur les nouvelles découvertes à Pointe Rosée, à des centaines de kilomètres au sud de l’Anse aux Meadows, qui indiquent que l’activité nordique au Nouveau Monde s’est déroulée pendant une période beaucoup plus longue.

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Paris : découverte (embarrassante) d’une tour de l’enceinte de Philippe-Auguste

Si d'autres tours de l'enceinte de Philippe Auguste ont déjà été découvertes, celle de l'Institut de France a le mérite de faire apparaître sa méthode de construction. 

« La découverte d’une nouvelle tour de l’enceinte de Philippe Auguste (fin du XIIe siècle) est un événement suffisamment rare pour être célébré. Habituellement, quand l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) effectue ce genre de fouille, elle convie la presse pour fêter l’événement. Mais, dans le cas présent, silence total.»

En effet, après un permis de construire délivré en juillet 2013, l’Institut de France s’est lancé dans des travaux pour bâtir un auditorium de 350 places.
Comme la loi le prévoit sur tout chantier, l’Inrap a mené des sondages et découvert une portion d’enceinte et les fondations d’une tour.
Une nouvelle qui ne réjouit guère l’Institut de France, qui voit déjà les travaux prendre un retard supplémentaire pour approfondir les fouilles, et l’éventualité d’une modification des plans du bâtiment à construire…

D’où la tentation de certains de recouvrir les vestiges de béton pour lancer les travaux au plus vite…

Heureusement l’affaire a été découverte et la balance devrait peser du côté de la préservation de ces vestiges, qui devraient être mis en valeur dans une construction adaptée à leur présence.

Source Le Point

Danemark : un crucifix viking retrouvé

Crucifix Viking en or, photo: Viking Museum Ladby
Crucifix Viking en or, photo: Viking Museum Ladby

« Un crucifix viking a été retrouvé au Danemark, rapporte Radio Vatican en italien, le 28 mars 2016 : une découverte qui pourrait faire réécrire une page de l’histoire du christianisme, fait observer le président de l’Académie pontificale des arts et lettres, Rodolfo Papa, également au micro de Radio Vatican

Le danois Dennis Fabricius Holm était sorti se promener avec son détecteur de métaux. Sa passion : chercher les trésors. Il était en train d’explorer un champ aux abords de la ville d’Aunslev (Østfyn, Danemark) quand tout à coup son appareil se mit à sonner. L’objet repéré et déterré est un petit crucifix que l’explorateur a photographié puis posté sur Facebook, attirant l’intérêt d’autres passionnés qui lui ont conseillé de s’adresser à un musée. Selon les experts, Fabricius a fait une découverte extraordinaire : cette croix daterait de la première moitié du Xe siècle, et pourrait prouver que le christianisme était présent au Danemark bien avant qu’on ne le suppose jusqu’à maintenant, fait observer Radio Vatican. »

Source et suite

La Tunique d’Argenteuil, restaurée, sera exposée pour Pâques

tunique-argenteuilLa Sainte Tunique fait partie des cinq grandes Reliques que Notre Seigneur nous a laissées sur terre, avec le Linceul de Turin (Italie), le Suaire d’Oviedo (Espagne), la Couronne d’Epines de N.D. de Paris (France) et la Sainte Robe de Trèves (Allemagne). La Sainte Tunique a la particularité qu’elle est trempée de sang qui est selon les dernières recherches très probablement le Sang de Jésus Christ Lui-même.

La Tunique du Christ a recueilli le sang de ses blessures au cours de son chemin de croix. C’est pourquoi les premières communautés chrétiennes de Jérusalem l’ont immédiatement considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée.

La Tunique quitte Jérusalem et traverse les siècles pour se trouver en possession de l’impératrice Irène de Constantinople au début du IXe siècle, sans que l’on sache par quel itinéraire précis ni à quelles dates. A cette époque, l’impératrice prévoit pour consolider son empire sous le feu de multiples menaces, d’épouser Charlemagne, empereur d’Occident, veuf. En signe de bonne volonté, elle lui aurait offert l’une des Reliques les plus précieuses en sa possession, la Tunique du Christ.

Charlemagne confie la Sainte Tunique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrade est prieure. La Relique n’en bougera pas durant douze siècles. Dissimulée dans un mur du monastère pour la protéger des invasions vikings, longtemps oubliée, redécouverte à l’occasion de travaux au Moyen-Âge, elle devient objet de vénération : les hommes d’église, les rois de France et le peuple des croyants viennent s’agenouiller devant Elle.

Sous la Révolution, le prieuré bénédictin est supprimé, et la Relique remise le 7 juin 1791 à l’église paroissiale qui date du XVe siècle. Le 18 novembre 1793, face à la menace de la confiscation des biens de l’Église, le curé d’Argenteuil Ozet (1749-1816) la découpe en plusieurs morceaux et en confie certains à des paroissiens. Il enterre quatre morceaux dans son jardin avant d’être emprisonné durant deux ans. En 1795, il ressort la Tunique et fait recoudre de son mieux vingt pièces différentes sur une étoffe de satin écru afin de reproduire approximativement la Tunique. Quant aux morceaux confiés aux fidèles, ils se perdent dans la tourmente révolutionnaire et manquent toujours à l’appel aujourd’hui. Les pèlerinages et les ostensions solennelles reprennent au XIXe siècle, en principe tous les cinquante ans.

La Basilique Saint Denys d’Argenteuil a décidé une exposition exceptionnelle de cette Sainte Relique pendant 17 jours, du Vendredi Saint jusqu’au 10 avril de 10H à 22H, après sa restauration.

Pour s’y rendre depuis Paris, on trouvera des informations ici. On peut s’y rendre seul ou en groupe (inscription préalable recommandée).

Rare : un document sonore dévoile la voix de Maurice Barrès

Maurice Barrès est mort en 1923. Le document sonore ci-dessous est le seul où l’on peut entendre sa voix.
Il s’agit d’un extrait de son intervention à la tribune de la Chambre des députés, dans le cadre du combat qu’il mena pour la défense des églises de France menacées de tomber en ruines. Il s’adresse aux parlementaires hostiles à l’idée que l’on réserve de l’énergie et des fonds à la restauration et à l’entretien des édifices cultuels, notamment ruraux. Nous sommes en 1912, et Maurice Barrès a 50 ans :

Retrouvez des livres de Maurice Barrès et sur lui en cliquant ici.

Le texte de l’intervention :

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L’anneau de Jeanne d’Arc de retour en France

Anneau de Sainte Jehanne d'ArcVolé à Jeanne d’Arc par l’évêque Cauchon lors de son procès, l’anneau de la sainte, propriété des Anglais depuis 1431, vient d’être acheté aux enchères par le Puy du Fou, pour la somme de 376.833 euros.

L’affaire commence le 24 février 2016. Ce jour-là, Me Jacques Trémolet de Villers, qui vient de publier un livre sur le procès de Rouen, alerte son ami Philippe de Villiers que l’anneau de Jeanne d’Arc, aux mains des Anglais depuis son martyre en 1431, sera mis aux enchères le 26 février par la maison Timeline Auctions de Londres. L’avocat connaît l’existence de l’objet, car il est mentionné dans les interrogatoires d’époque. Il s’agit d’un anneau en laiton décoré de trois croix et sur lequel est inscrit «Jhesus Maria». L’évêque Cauchon, qui devait condamner sa prisonnière pour sorcellerie, prétendait qu’elle l’avait utilisé pour accomplir de fausses guérisons. Peu scrupuleux, il le confisqua, puis le donna ou le vendit au cardinal anglais Henry Beaufort. A compter de ce moment, le bijou ne quittera plus l’Angleterre. Son authenticité étant crédible, Philippe de Villiers y voit aussitôt l’occasion de rapatrier une relique chargée de symbole.

Averti par son père, Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, décide de racheter l’anneau. Il reste alors moins de 36 heures pour réunir les fonds. «On se doutait que la vente allait battre des records, raconte Nicolas de Villiers. La Fondation Puy du Fou Espérance, en tant que personne morale, pouvait y participer à hauteur de 80.000€ mais pas au-delà. Nous avons donc fait appel à des donateurs et nous sommes arrivés à la somme de 350.000€.» Le 26 février, mandaté par la Fondation, un avocat se rend aux enchères de Londres. Mis en vente à 19.051€, l’anneau de la sainte affole la salle. Tout le monde surenchérit. Finalement, les Français l’emportent à 376.833€. Le porte-parole de Timeline Auctions se contentera de déclarer: «Il rentre en France». Sans donner l’identité des acquéreurs, que Le Figaro Magazine révéle dans son édition du 4-5 mars.

Le mot de la fin appartient à Nicolas de Villiers, acteur principal de l’opération: « J’irai le chercher le 4 mars et nous organiserons une cérémonie officielle le 20 au Puy du Fou. Ensuite, l’anneau sera exposé au public dans un lieu dédié du parc. Il faut que chacun puisse le voir. N’oublions pas que Jeanne d’Arc est la patronne de la France. »

Source : Le Figaro

Bloody Sunday : 43 ans après, un ancien soldat britannique est arrêté

Âgé de 66 ans, un ex-militaire a été arrêté ce mardi dans le comté d’Antrim, en Irlande du Nord, quarante-trois ans après les affrontements à Londonderry. Il est le premier suspect à être interpellé.

Ce dimanche sanglant de 1972, treize hommes, âgés de dix-sept à quarante-et-un ans, sont morts sous les balles des parachutistes britanniques. Treize autres ont été blessés; l’un d’entre eux mourrait de ses contusions, quelques mois plus tard.

Le «Bloody Sunday» est, sans nul doute, l’un des épisodes les plus sombres des trente ans de violences en Irlande du Nord. L’homme arrêté ce mardi et interrogé à Belfast, aurait un lien avec ces événements marquants. Pour le moment, les motifs exacts de sa détention restent inconnus, tout comme son identité. Son arrestation marque, selon Ian Harrison, l’inspecteur en charge de l’investigation, «une nouvelle phase dans l’enquête» menée depuis 2012. L’inspecteur Harrison a malgré tout souligné que les recherches devraient encore durer «quelques temps».

En quête de vérité

En quarante-trois ans, trois enquêtes ont été ouvertes sur le «Bloody Sunday». Les conclusions de la première, menée par Lord Widgery, avait été très controversées.

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Regardez en avant-première le documentaire « Apocalypse : Staline. Le Possédé »

Staline
Cliquez sur l’image pour regarder le documentaire

Les réalisateurs Daniel Costelle et Isabelle Clarke reviennent avec un documentaire en trois volets entièrement consacré à la vie de Staline. Cette série s’appuie sur des documents d’époque parfaitement restaurés et mis en couleurs, dans lesquels on découvre des séquences de la vie du dictateur de l’URSS jamais diffusées en Occident.

Francetv info diffuse en avant-première, samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre, le premier épisode de cette série : Apocalypse : Staline. Le Possédé. Ce premier volet, ainsi que les deux autres, L’Homme rouge et Le Maître du monde, seront diffusés mardi 3 novembre à partir de 20h55, sur France 2.
Staline, « l’homme d’acier »

En 1917, le Géorgien Joseph Djougachvili fait partie, avec Lénine, des bolcheviks qui s’emparent du pouvoir en Russie. La guerre civile déchire le pays. Les bolcheviks instaurent un régime de terreur. Djougachvili, remarqué et soutenu par Lénine, se rend indispensable, et devient Staline : « l’homme d’acier ».

En partant de la lutte à mort contre Hitler, cette série documentaire raconte l’incroyable ascension de ce fils de cordonnier, jeune séminariste qui, à force d’intrigues et de crimes, va devenir un « possédé ».

Ironie de l’histoire : l’accès à la tombe de Karl Marx devient payant !

L’idéologue juif et père du communisme indirectement responsable de millions de morts au nom de la lutte des classes, voit sa tombe devenir une attraction payante pour bobos anglais et cocos arriérés. Une belle ironie de l’histoire…

Pour accéder à la tombe du philosophe anticapitaliste Karl Marx, surmontée d’un imposant buste, dans le cimetière de Highgate, à Londres (Royaume-Uni), les visiteurs doivent payer quatre livres sterling (5,50 euros), rapporte le Wall Street Journal (en anglais), dimanche 25 octobre. Un droit d’entrée qui fait enrager certains fans du révolutionnaire allemand, auteur du Capital.

« Je trouve cela dégoûtant, les capitalistes ne reculent devant aucune ironie, aucun mauvais goût, quand il s’agit de gagner de l’argent », se plaint le militant marxiste Ben Gliniecki, dans le Wall Street Journal. Il estime que Karl Marx aurait été horrifié d’apprendre que l’accès à sa tombe était payant.

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