Serge de Beketch et le Docteur Plantey : petite histoire de l’esclavage en Angleterre

Flamby, en déplacement en Afrique, n’a pu s’empêcher d’aller se repentir sur l’île de Gorée. Bernard Lugan démontre aisément que cette « île de l’esclavage » est une légende contemporaine (voir ici). En complément cette intervention de Serge de Beketch qui révise l’histoire de l’esclavage en Angleterre (la liste de noms des propriétaires de bateaux négriers témoigne de l’origine des tenants du trafic) .

Merci à Frédérik

Un film polonais sur la bataille de Vienne

“La Bataille de Vienne” (« Bitwa pod Wiedniem » en polonais), film sorti le 12 octobre en Pologne, sur la fameuse et cruciale bataille de Vienne en 1683, où une coalition chrétienne menée par le roi de Pologne Jean III Sobiesky a vaincu les Ottomans.
Voici la bande-annonce en français, traduite par nos soins :

Stèles : la grande famine en Chine, 1958-1961

Un article publié par Rue89 parle du livre « Stèles : la grande famine en Chine, 1958-1961 » du journaliste chinois Yang Jisheng. L’ouvrage documente la plus grande catastrophe politique et humanitaire du XXe siècle, les 36 millions de morts de la famine due au Grand Bond en avant, un plan de développement économique désastreux lancé par Mao Zedong. Extrait :

Yang Jisheng cite le témoignage d’un vieux paysan du village de Fanghu :

« Le phénomène du cannibalisme n’avait rien d’exceptionnel. Moi-même, je l’ai fait. C’était à Yaozhuang, où j’étais allé trouver le chef de l’équipe de production, Yao Dengju : en entrant dans son bureau, j’ai senti l’odeur de viande en train de cuire. Il m’a dit : “Tu veux de la viande ?” J’ai demandé : “Qu’est-ce que c’est comme viande ?” Il m’a répondu : “Du porc.” J’ai soulevé le couvercle et goûté un morceau, c’était tendre. “Ce n’est pas du porc”, ai-je dit. Il m’a expliqué que c’était de la chair que quelqu’un avait découpée dans un cadavre enterré, et qu’il en avait pris un morceau et l’avait cuisiné. »

A noter que certains commentaires postés par des lecteurs (Maoïstes ?) de Rue89 sont incroyables. Exemple DiaboloSatanas explique que « Certes 36 millions de morts collatéraux c’est beaucoup , mais on ne peut que constater cinquante ans après que le plan a réussi au delà de toute espérance[…] »

Un vrai « Manuel d’histoire de France »

Alors que les manuels scolaires actuels sont toujours plus absurdes ou mal orientés, nous avions signalé l’année dernière la parution d’un bon ouvrage, qui a d’ailleurs connu un vif succès et qui vient d’être réédité dans une nouvelle version « enrichie des remarques des lecteurs et utilisateurs ainsi que d’un nouveau chapitre d’actualisation, le chapitre final (74e) consacré à « La France en crise » qui couvre la période 1970 – mai 2012. »

Seule petite polémique : le tout début qui reprend la théorie évolutionniste.

Rappel de la présentation du livre :

Sous la houlette d’Anne de Mézeray, agrégée d’histoire, une équipe d’historiens (Philippe Conrad, Jacques Heers, l’abbé B. Schaeffer, plusieurs enseignants) a travaillé à l’élaboration d’un livre d’Histoire de France pour jeunes (cours moyen, 6e et au-delà), avec pour objectif de fournir aux professeurs et aux élèves un ouvrage respectueux de la réalité des faits.
Cet ouvrage contient 73 (74 maintenant) chapitres illustrés en couleur, enrichis de 19 cartes inédites.

Préfacé par Jacques Heers et présenté par Philippe Conrad, ce manuel « à l’ancienne », érudit mais pratique, superbement illustré, est sans doute ce qui se fait de mieux pour préparer les futurs collégiens au goût de l’histoire de notre pays.

336 p. 25 €. Editeur : Œuvre scolaire Saint-Nicolas.
On peut se le procurer ici.

Ils en parlent :
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Bernard Lugan : de la Somalie au Mali la solution passe le retour au réel ethnique

Bernard Lugan : Assistons-nous à la fin du règne des principes philosophiques occidentaux mortifères qui, depuis trois décennies, tuent l’Afrique à petit feu ? Trois exemples peuvent le laisser penser :

1) La Somalie est en guerre depuis 1991 après que, au nom des droits de l’homme et de la démocratie, la communauté internationale eut laissé certaines tribus chasser du pouvoir le général Syad Barré, autocrate certes, mais seul capable de maintenir l’unité de ce conglomérat de clans baptisé Etat somalien. Depuis, tout a été tenté pour y rétablir la paix : interventions militaires directes puis indirectes des Etats-Unis suivies de celles de l’ONU, de l’Ethiopie, des Etats africains, puis enfin du Kenya. Rien n’y fit véritablement. Jusqu’au jour où, localement et sans l’intervention de BHL ou du docteur Kouchner, il fut décidé de reprendre le problème à l’origine et de demander aux chefs coutumiers de tenter de le régler, ce qui passait par la répudiation de l’impératif occidental de démocratie individualiste basée sur le « one man, one vote ». Les chefs se sont donc réunis, ils ont longuement palabré et ont finalement désigné une assemblée constituante reflétant les véritables rapports de force sociopolitiques du pays. Loin des constructions partisanes voulant copier le « modèle » occidental. Ces députés nommés doivent élire le nouveau chef de l’Etat le 8 septembre. Rien ne permet naturellement de dire que le retour à la paix est assuré. Loin de là ! Mais une première tentative sérieuse vient enfin d’être faite dans ce sens.

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« Les Rroms, un casse-tête millénaire »

Article paru sur Polémia :

« Que faire des Roms, ou plutôt Rroms (1), et pour les Rroms ? A peine le gouvernement avait-il annoncé le 23 août un assouplissement des règles en matière d’emploi pour les 15.000 Tziganes officiellement recensés en France afin de hâter leur insertion que l’on apprenait le lendemain par des statistiques policières – confirmées par le ministère de l’Intérieur – que cette communauté faisait preuve d’autant d’inventivité que de productivité, mais dans un domaine fort embarrassant : celui des crimes et délits en tout genre.
C.L.

Les belles âmes qui, avant l’élection présidentielle, manifestaient aux côtés de Tziganes menacés d’expulsion sous le slogan – passablement ésotérique pour le citoyen lambda – de « Nous sommes tous un terrain vague » ignoraient sans doute que le problème ne se poserait pas en Europe sans… l’intolérance islamiste !

A l’origine, la fatwa du sultan Mahmoud

C’est en effet le sultan Mahmoud de Ghaznî (971-1030), Turc dont le clan était de fraîche date converti au sunnisme, qui les expulsa manu militari du Sind, province de l’actuel Pakistan (2).
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L’escroc Einstein, qui a pillé Poincaré

Nous évoquions récemment le centenaire de la mort d’Henri Poincaré, savant universel et l’un des derniers génies français, et le fait qu’Albert Einstein l’ait pillé.
Ci-dessous vous pouvez écouter une émission de Serge de Beketch consacrée à cette question en 1991, avec un spécialiste.

Il y a soixante ans : mort d’Evita Peron

à l’âge de 33 ans.

D’origine modeste, elle était devenue l’idole des descamisados argentins, c’est-à-dire des pauvres.
Sa dernière apparition en public, en fauteuil roulant, devant une foule immense et chavirée, provoqua un raz-de-marée péroniste (66% des suffrages le 11 novembre 1951). Plus de 3 millions d’Argentins passèrent devant son corps embaumé (défilé de 3 jours entiers) et plus de 2 millions de personnes assistèrent à ses funérailles.

Jean-Claude Rolinat lui a récemment consacré un ouvrage biographique, disponible ici.

Pieter Kierstens nous communique en cette occasion :

« Le 26 juillet 1952, disparaissait la madone de los descamisados (les sans- chemises), victime de la leucémie, après de longs mois de souffrances et plusieurs interventions chirurgicales. Et pour nombre d’Argentins, même après des décennies, Eva DUARTE-PERON reste une icône.

Celle qui deviendra la seconde femme du Général Juan Domingo PERON est née le 7 mai 1919 à Los Toldos en Argentine.
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« Inquisitio » : France 2 diffuse une nouvelle m[…] antichrétienne et pro-juive

payée avec les sous du contribuable bien sûr et basée sur la falsification de l’histoire.
Pourtant, « la Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe »…

Yves Darchicourt nous rapporte :

« Fidèle à ses engagements idéologiques, France 2 va projeter les huit épisodes de sa « série de l’été » qui, sous couvert des péripéties d’un « thriller moyenâgeux », semble surtout destinée à enfoncer le clou de la cathophobie dans les esprits : une finalité qui transparait dès les deux premiers épisodes avec l’arrivée des personnages principaux. Sur fond de grand schisme d’Occident et de peste noire, en Pays d’oc, vers la fin du XIVe siècle apparaissent ainsi :

● un méchant : le grand inquisiteur qui enfant regarde vicieusement sa mère se laver, veut par jalousie laisser se noyer son jeune frère et qui pour expier sa faute se crève un oeil; il apparaîta désormais avec un bandeau de borgne (comme il va sévir à Carpentras contre des juifs, suivez mon regard) ; quand même intelligent et cultivé, c’est un religieux chrétien fanatique, hanté par le Démon, tortionnaire et haineux ;

● un gentil : le jeune, beau et sémillant médecin juif de Carpentras, féru de son art, à la pointe des connaissances de l’époque, humaniste, bravant les interdits pour s’adonner à la recherche pour le bien commun, dévoué à ses malades et à sa malheureuse communauté qui vit dans la hantise de la spolitation, du bannissement et du bûcher ;

● une belle : la rousse flamboyante à la réputation de sorcière mais dont le nom chrétien cache en fait celui d’une juive aux connaissances de guérisseuse irremplaçables ;

● des faire-valoir : le pape d’Avignon (ambitieux, guerrier, cynique, spoliateur des juifs et que l’on voit surtout se baigner entouré de beautés dénudées), quelques cardinaux (surtout attachés à leur prébende), l’évèque de Carpentras (veule et concupiscent), le seigneur de Carpentras (brutal, injuste, blasphémateur, cruel), une nonne mystique attachée au pape de Rome (fausse miraculée, prétendue sainte femme acoquinée avec des brutes chargées de faire régner le chaos en Avignon en tuant des religieux et en répandant la peste).
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Un règlement d’école de 1851

En cliquant sur l’image ci-contre, vous découvrirez le règlement d’une école publique pour garçons des Hautes-Alpes en 1851.

Le moins que l’on puisse dire est que cela dénote avec notre époque, même si l’on peut déjà y déceler une touche étatiste.

L’instruction et l’éducation sont au cœur du combat de civilisation qui se déroule.

Les mystères de la cathédrale de Chartres

Cathédrale la plus célèbre de France, Chartres possède-t-elle encore des mystères, ou bien dévoile-t-elle sous nos yeux des secrets que nous ne savons plus lire?
Gilles Fresson, professeur d’histoire détaché de l’éducation nationale, est coordinateur laïc à la cathédrale. Il nous conduit de la crypte aux clochers, parmi les 7500 statues de pierre et de verre, racontant avec ferveur l’histoire de l’édifice et en désigne des détails remarquables.

Gilles Fresson débute sa visite sous terre, pour une rencontre.

C’est dans la crypte de cette cathédrale insigne qu’est honorée Notre-Dame-de-sous-terre, dont l’histoire merveilleuse remonterait au temps des Druides, et dont l’image était dédiée à la Vierge qui devait enfanter : Virgini pariturae.
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Le « Jésus » de Jean-Christian Petitfils : attention, une saleté!

[27/06/12 : étant donné que ce livre et son auteur jouissent encore d’une certaine publicité (vente chez Chiré, dédicace à la fête du livre de Radio Courtoisie dimanche dernier), nous remettons à l’honneur l’article ci-dessous, paru il y a quelques mois.]

En ce dimanche, évoquons un livre qui fait pas mal parler de lui : Jésus (honteusement sous-titré le Jésus de l’Histoire) de l’historien (de droite) Jean-Christian Petitfils.

L’abbé Puga (de saint Nicolas du Chardonnet) en fait une intéressante critique :

« Spécialiste de l’histoire française des XVIIe et XVIIIe siècles, auteur de nombreux ouvrages appréciés à juste titre sur cette période, il tente dans son nouveau travail une aventure d’historien à la recherche des données historiques sur la vie du Christ. Avant lecture on aurait pu s’attendre à une étude fouillée (le livre comporte plus de 650 pages !) de l’historicité des documents évangéliques, de leur crédibilité et à partir de là découvrir l’élaboration d’une vie de Jésus fondée sur des faits indubitables en montrant par exemple leur corrélation et leur conformité avec les données de l’histoire de l’Antiquité.

Un postulat regrettable
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