C’était aussi un 6 février 1945 : la mise à mort de Robert Brasillach

« Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de Février. »

Robert Brasillach, la veille de sa mort

Poète, écrivain (les livres de lui et sur lui sont achetables ici) et journaliste nationaliste célèbre, Robert Brasillach était fusillé à l’âge de 35 ans, victime de l’Épuration gaullo-communiste.

Homme de grand talent, Brasillach laisse derrière lui – bien que relativement jeune – une œuvre très abondante et variée : romans, études, histoire, mémoires, cinéma et critiques littéraires…
Les communistes savaient quel danger cet homme représentait pour leur plan de conquête culturelle et voulaient sa mort.
De Gaulle, qui lui en voulait et qui voulait complaire aux communistes, refusa la grâce de cet homme condamné à mort pour ses écrits, malgré l’impressionnante pétition d’intellectuels de divers bords qui l’avaient demandée.

Voici le récit de sa mort, par son courageux avocat, Jacques Isorni :

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C’était un 6 février… 1934 : le meurtre de patriotes scandalisés par la corruption

À l’appel d’organisations patriotiques (Croix-de-feu, Ligue d’Action française, Jeunesses patriotes, Solidarité française…), des dizaines de milliers de Français, dont beaucoup d’anciens combattants, manifestent à Paris contre la corruption extrême qui règne dans les milieux politiques (l’affaire Stavisky est un élément déclencheur), au cri de « à bas les voleurs ! »

Alors que la tension monte et que les Croix-de-feu se dispersent sagement, rive droite, des heurts ont lieu entre manifestants et policiers. La foule s’approche trop du Palais Bourbon au goût du Régime, qui fait tirer les Gardes mobiles sur les citoyens…

22 Français mourront sous les balles ou les coups de la République (liste ci-dessous) et plus d’un millier sera blessé.

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C’était un 3 février… : mort d’Edouard Drumont, journaliste, écrivain et homme politique

Presque aveugle, Edouard Drumont mourut peu avant 20h dans sa résidence de Moret-sur-Loing, près de Fontainebleau, à l’âge de 72 ans, en 1917.

Outre de nombreux ouvrages consacrés à Paris (dont il était amoureux), ce brillant pamphlétaire fut l’auteur d’une description de la société française au XIXe siècle : le « best-seller » intitulé La France juive, « livre magique » pour Georges Bernanos qui lui consacrera lui-même un ouvrage fameux : La Grande Peur des bien-pensants.
La fin d’un monde  est aussi un maître-ouvrage d’Edouard Drumont, qui a, à notre avis, moins vieilli.
Drumont fonda en 1892 et dirigea le journal quotidien La libre parole et fut un leader du camp nationaliste et antidreyfusard (il fut député de 1898 à 1902).

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2 février : la chandeleur (origines et histoire)

chandeleur1Nom populaire de la fête chrétienne commémorant la « présentation de Jésus au Temple » (et, dans le calendrier traditionnel, « la purification de la sainte Vierge »), il nous vient du latin  festa candelarum (« fête des chandelles »), en raison de la bénédiction des cierges qui avait lieu ce jour-là.

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C’était un 1er février… 1908 : la monarchie portugaise assassinée par la franc-maçonnerie

Au Portugal, la monarchie est décapitée par la franc-maçonnerie : le roi Charles et le prince héritier Louis-Philippe sont assassinés en pleine rue par l’instituteur Manuel Buiça et l’employé Alfredo Costa, tous deux maçons (et membres de la Charbonnerie).

Ils ont fait feu puis bondi sur le carrosse royal. Le roi est mort immédiatement, le prince héritier a pu répliquer de quelques coups de feu (non fatals) sur les assaillants, et la reine a tenté de s’opposer à eux avec son bouquet de fleurs (voir l’illustration ci-dessus).

Dès 1910, la République est proclamée et le chef du Grand Orient du Portugal lui-même, Magalaes Lima, entre au gouvernement.

Les deux assassins ne survécurent pas à leur forfait : blessés au cours de l’attaque, ils furent tués non loin du lieu du drame par des agents de police (dont un, non identifié). Peut-être dans le but qu’ils ne révèlent rien sur les commanditaires précis ?
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C’était un 31 janvier…

1830 : le gouvernement français du roi Charles X, dirigé par le prince Jules de Polignac, décide de préparer une expédition pour « restaurer l’honneur de la France » suite au coup d’éventail infligé par le dey d’Alger au consul de France Deval en 1827.
Au-delà de ce fait, il s’agit de détruire la piraterie qui ravage les côtes méditerranéennes et de libérer les esclaves français.
C’est le début de la colonisation française en Algérie, d’heureuse mémoire.

1943 : fondation de l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA)

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C’était un 30 janvier… mort du marquis de la Rouërie et de Paul Déroulède

rouerie1793 : mort du marquis Armand de la Rouërie, chef de la première conjuration bretonne, à l’annonce de la mise à mort de Louis XVI.
Trahi, pourchassé, à bout de forces et malade, se reprochant de n’avoir pas agi avec une célérité capable de prévenir l’exécution du roi, le marquis meurt d’une fièvre cérébrale.

Il sera déterré et décapité après sa mort par les républicains, mais le mouvement de la Chouannerie continuera encore longtemps contre l’oppression républicaine.
Une biographie de cet homme à la vie aventureuse, retourné sur le droit chemin, est récemment sortie, signée Alain Sanders et Jean Raspail.

1914 : mort à Nice, de Paul Déroulède, combattant héroïque durant la guerre de 1870 et poète patriotique de la Revanche, dans ses Chants du soldat.
Il fut également fondateur de la Ligue des patriotes, l’un des principaux mouvements nationalistes de la fin du XIXe siècle.


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C’était un 29 janvier… le PC des barbouzes gaullistes à Alger explose

Où l’on voit que la Ve République a toujours été barbouzarde…

Ce 29 janvier 1962, l ‘Organisation armée secrète (OAS) fait sauter le PC des barbouzes gaullistes, à El Biar (Alger).

Lorsque la « villa Andrea » explose, est détruit le lieu où de nombreux membres de l’OAS ou simples partisans de l’Algérie française ont été torturés longuement et sauvagement, et parfois assassinés (la République n’a toujours pas présenté ses excuses contrairement au cas Audin).
Lors de fouilles en 1968, une trentaine de squelettes sont retrouvés dans le jardin de la villa…
Les « barbouzes », comptant nombre de bandits, de condamnés de droit commun, ont été déployés en Algérie en mars 60 par le pouvoir gaulliste, avec pour objectif d’éliminer toute résistance à la politique d’abandon de De Gaulle, et visant surtout l’OAS dont l’activité rayonnait (notamment avec ses émissions radio pirates).

Ci-dessous un récit de la lutte engagée entre ces crapules gaullistes et les militants ou simples sympathisants patriotes (qui seront 400 à être assassinés dans cette infâme opération).
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28 janvier : mort du bienheureux Charlemagne, roi des Francs, empereur d’Occident

Dessin de la statue de « Charlemagne et ses leudes », située devant Notre-Dame de Paris.

Charlemagne du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand » dans la nomenclature qui commence avec Clovis, né en 742 et mort le à Aix-la-Chapelle, est le membre le plus éminent de la dynastie franque à laquelle il a donné son nom alors qu’il n’en est pas le fondateur : les Carolingiens.

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C’était un 27 janvier…

1794 : exécution horrible du prince de Talmont par les républicains à Laval.
Ce chef vendéen, âgé de 28 ans, déclare au bourreau qui va le guillotiner :
« Fais ton métier, j’ai fait mon devoir ».
Puis, la tête décapitée et mutilée du jeune héros chrétien est plantée sur les grilles de son château.

1889 : élection triomphale du « brave général Boulanger » à Paris, après une série de partielles en province. Ses partisans attendent qu’il marche sur l’Elysée, mais le général patriote refuse. La médiocrité de ses ambitions ne le désigne pas pour le pouvoir. Menacé par le ministre de l’Intérieur, il s’enfuit vers Bruxelles, en compagnie de sa maîtresse.

1957 : attentats du FLN à Alger à la brasserie du Coq hardi et à la Cafétéria : 4 morts, 50 blessés.

1959 : décès, à Saint Quentin, du père Hanna Zacharias, de son vrai nom Hector Théry, érudit catholique qui étudia les origines juives de l’islam. « Le Coran actuel n’est qu’une prédiction juive émanant d’un rabbin de tendance pharisaïque talmudiste [ami de Mahomet et résidant à la Mecque], dont le but était de judaïser l’Arabie ».
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C’était un 26 janvier…

1941 : lancement par « l’Etat français » du Comité de rassemblement pour la Révolution nationale (en réaction, dit-on, au lancement par Déat du Rassemblement National Populaire tourné vers la collaboration), où figurent parmi les premiers membres Thierry Maulnier et Antoine de Saint-Exupéry.

1871 : ce jour a lieu la signature d’un armistice entre la France de Napoléon III et l’Allemagne menée par Bismarck, concluant de façon catastrophique la guerre commencée – imprudemment et pour des motifs légers – par l’empereur le 19 juillet 1870.

L’Alsace (sauf ce qui deviendra le territoire de Belfort) et les trois quarts du département de la Moselle vont être arrachés à la France.
Des centaines de milliers d’Alsaciens et Lorrains quittent leurs foyers et s’exilent par refus de devenir citoyens allemands (près de la moitié de la population de Metz).
Les conséquences pour l’Europe vont être très lourdes.

1983 : mort de Georges Bidault. Cet agrégé d’histoire, ancien professeur à Louis-Le-Grand, fut président du Conseil national de la Résistance (CNR) après l’arrestation de Jean Moulin, en juin 1943.
Président du Conseil en 1949 et plusieurs fois ministre des Affaires étrangères de la IVe République, il fut l’un des plus fermes opposants à la politique gaulliste de trahison et d’abandon de l’Algérie (il relança le CNR), ce qui le conduira à entrer, comme d’autres, en clandestinité en juillet 1962. Il dut s’exiler en Espagne jusqu’à l’amnistie de 68 (obtenue par Massu auprès de De Gaulle, ce dernier faisant dans sa culotte face aux évènements de Mai 68).

C’était un 24 janvier…

476 : mort de Genséric, roi des Vandales. Né à Séville en 406, il bâtit un immense empire et installa son peuple (germanique) en Afrique, après s’être emparé de Rome et Carthage. Arien, il s’opposa au christianisme.

1728 : malgré l’opposition de Louis XV, le funeste Montesquieu – philosophe des prétendues « Lumières » – est reçu à l’Académie française.

1857 : Gustave Flaubert est convoqué devant les tribunaux de Paris pour « atteinte aux bonnes mœurs » dans son roman Madame Bovary. Après un peu plus de deux siècles de Révolution, la notion même de « bonnes mœurs » a totalement disparu aujourd’hui…

1899 : pour réduire les tensions existant entre intellectuels à cause de l’affaire Dreyfus, plusieurs historiens, dreyfusards et antidreyfusards, proposent une « paix des braves ».

1939 : effondrement du front républicain espagnol dans les Pyrénées Les forces nationalistes parviennent à la frontière catalane le lendemain, provoquant un départ de militants communistes et républicains vers la France. Ces rouges venus s’installer dans le sud de la France y défendrons rageusement l’idéologie communiste pendant des décennies ; pendant « l’épuration », ils commettront de nombreux crimes et atrocités contre les patriotes français suspects de maréchalisme.

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C’était un 23 janvier : révolte gauloise menée par Vercingétorix

Statue de Vercingétorix à Clermont-Ferrand (place de Jaude)

en 52 avant notre ère, à la suite de rumeurs de troubles à Rome, le signal général de la révolte gauloise est donné, vraisemblablement à l’occasion de la fête druidique du 6e jour de la lune du solstice d’hiver, dans la fameuse forêt des Carnutes.

Les commerçants romains de Cenabum (Orléans) sont massacrés.

L’âme de ce sursaut s’appelle Vercingétorix. Il est le fils de Celtillos, qui avait tenté de faire l’unité des Gaulois, et en était mort.

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C’était un 22 janvier…

1923 :  assassinat du militant nationaliste Marius Plateau, secrétaire général de l’Action française et chef des Camelots du roi, par Germaine Breton (militante anarchiste), dans les locaux du journal royaliste.

Elle sera acquittée par la justice républicaine en décembre et embauchée – en guise de récompense – à l’Humanité !

21 janvier : anniversaire du régicide (récit + testament de Louis XVI)

Le 21 janvier 1793, la racaille révolutionnaire, ivre de haine et de rage, assassinait le roi de France, Louis XVI, âgé de 38 ans.
Cet acte sauvage recelait une grande force symbolique : en décapitant celui qui était le père de la nation organique et le sommet de l’Etat monarchique, c’était l’ordre ancien qui était abolit, en profondeur, au profit d’une contre-civilisation qui allait s’instaurer progressivement et inexorablement et dont nous connaissons aujourd’hui une certaine étape.

Pour l’anecdote, et contrairement à ce que laissait espérer l’innovation technique que constituait la guillotine, l’exécution du roi martyr fut particulièrement horrible.
Revenons donc à ce triste épisode, au cœur des heures les plus sombres de notre histoire.

Craignant un ultime rebondissement si le roi faisait un discours devant la foule, le commandant de la garde nationale donna l’ordre de faire jouer tous les tambours au pied de l’échafaud, qui était d’ailleurs fortement protégé.
Sur la dernière marche cependant, le roi fit un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessèrent de battre, et cria d’une voix tonnante : « je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. Et vous, peuple infortuné… »
Déjà, des ordres étaient donnés et les tambours reprenaient.
Un journaliste de l’époque écrivit : « est-ce bien le même homme que je vois bousculé par quatre valets de bourreau, déshabillé de force, dont le tambour étouffe la voix, garrotté à une planche, se débattant encore, et recevant si mal le coup de la guillotine qu’il n’eut pas le col mais l’occiput et la mâchoire horriblement coupés ? »

D’après certains témoignages, il fallut s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête, tandis que d’autres affirment que le bourreau dut appuyer de tout son poids sur la lame qui avait à peine entamé le crâne – au lieu du cou – afin de détacher la tête…
Le prêtre présent raconta qu’ensuite « le plus jeune des gardes, qui semblait avoir dix-huit ans, saisit immédiatement la tête, et la montra à la populace en faisant le tour de l’échafaud ; il accompagna cette monstrueuse cérémonie des gestes les plus atroces et les plus indécents ».
Certains spectateurs se barbouillèrent le visage du sang du malheureux.

On notera avec inquiétude que l’idéologie républicaine, contre-nature et forgée dans le sang de très nombreux Français, connaît aujourd’hui un regain de popularité dans la « mouvance nationale », même si certaines associations et publications ferraillent inlassablement contre la doctrine mortifère issue des Loges.

Ci-dessous, le beau testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793 :
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