Salazar, un grand Portugais

Sur Antonio de Oliveira Salazar, chef nationaliste et catholique du Portugal entre 1932 et 1968, on avait déjà l’ouvrage de Jacques Ploncard d’Assac, ainsi que le plus récent et excellent livre de Jean-Claude Rolinat : Salazar le regretté.

En complément (et non pas en remplacement !), nous proposons aujourd’hui à nos lecteurs ce documentaire video, en portugais sous-titré français.

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Il y a 220 ans : la République rendait le tutoiement obligatoire

Quand le tu tue

Le 31 octobre 1793, un décret révolutionnaire rendait obligatoire le tutoiement, ainsi que l’emploi de Citoyen et Citoyenne à la place de Monsieur et Madame.

Un égalitarisme forcené – négateur de l’ordre social traditionnel mais cachant hypocritement un nouvel ordre oligarchique fondé sur l’argent et sur une hiérarchie occulte – que les communistes  allaient essayer de mettre en œuvre aussi brutalement en Russie de 1917, en instaurant le tutoiement obligatoire et camarade au lieu de monsieur.

Aujourd’hui, notons que la société libérale arrive peu à peu aux mêmes fins égalitaristes, mais plus progressivement et plus discrètement, comme d’habitude.

Le tu devient presque obligatoire socialement, et des hommes de 40 ans sont vexés quand de rares jeunes leur donnent du vous spontanément, car ils ont l’impression d’être vieillis !

Au-delà d’un appauvrissement du langage, d’un simplisme brutal dans les rapports humains et d’une négation de l’ordre social, cette dictature du tu, impitoyable chez les jeunes générations, doit être férocement combattue !

 

Il y a 45 ans : dissolution d’Occident

Le 31 octobre 1968, à la suite de diverses destructions et attaques, le mouvement Occident est dissous par le pouvoir gaulliste.

Parmi les chefs de cette dynamique organisation regroupant surtout des jeunes, s’en trouvaient trois qui ont mal tourné : les futurs ministres libéraux Gérard Longuet, Hervé Novelli et Alain Madelin.
Ceux-ci, pour se dédouaner, et d’autres, ont eu tendance à présenter Occident comme une association principalement ou uniquement anticommuniste.

En réalité, c’était un véritable mouvement nationaliste, hostile au communisme et au libéralisme, doté d’une doctrine et dispensant une sérieuse formation politique. Il savait aussi être physiquement vigoureux quand nécessaire.

Quelques images (muettes) d’une manifestation d’Occident (et d’autres) :

Ecouter comment parlaient nos ancêtres il y a 6000 ans

« L’existence d’un idiome unique ayant donné naissance à toutes les langues indo-européennes modernes est connue depuis le XIXe siècle, rappelle le magazine Archeology, à l’origine de cette initiative passionnante. Appelé Proto-Indo-européen (PIE), il était parlé entre 4500 et 2500 avant JC, mais n’a laissé aucune trace écrite. Cela n’a pas empêché les linguistes de reconstruire cette langue perdue, et de tenter de recréer sa prononciation.

Dès 1868, un linguiste allemand nommé August Schleicher écrit une fable, intitulée « Le Mouton et les Chevaux », à partir des connaissances réunies à l’époque sur le PIE. Depuis, elle est régulièrement mise à jour pour intégrer les nouvelles informations glanées par les chercheurs. Evidemment, ce travail reposant sur la linguistique comparée n’est pas 100% fiable et il n’existe pas de consensus au sein de la communauté des spécialistes du PIE. Toutefois, Andrew Byrd de l’Université du Kentucky s’est lancé dans la retranscription audio de cette fable en se basant sur le travail d’Eric Hamp et de feu Subhadra Kumar Sen. »

On décèle tout de même un accent anglais…

Voici ce que dit le texte en français :
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C’était un 10 septembre 1955… Poujade contre Faure (+ bonus Mendès)

Pierre Poujade était à l’époque un meneur populiste de premier plan, leader syndical pouvant rassembler des centaines de milliers de personnes à une réunion, député et dirigeant de l’Union de défense des commerçants et artisans (UDCA).
Voyons ci-dessous et ci-contre comme le « populisme » de l’époque différait de l’actuel.

Ce 10 septembre, Pierre Poujade adresse dans Fraternité française (organe de l’UDCA) un éditorial au président du Conseil Edgar Faure :
« Aujourd’hui la France bouge, car elle ne veut plus de ta politique de trahison. Elle ne veut plus de cette lutte fratricide en Afrique du Nord et ne te confiera pas ses enfants pour un nouveau Dien Bien Phu. (…)
Aujourd’hui, Faure, tu t’inscris dans l’histoire comme l’un des hommes les plus néfastes à la patrie.
Aujourd’hui, Faure, je te dis : fous le camp, toi et les tiens
[Faure était juif, NDCI], car demain il sera peut-être trop tard.
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15 août : Assomption et fête nationale française

L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la Sainte Vierge, corps et âme.

Celle-ci – qui selon la doctrine catholique tient dans l’humanité une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extra-ordinaire : son corps étant préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de toute corruption du péché.

C’est la principale fête mariale.

En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

Voyez ci-dessous, en comparant les 2 origines, comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels.

En 1637, après 22 ans de mariage, le roi n’a toujours pas d’héritier et la France est dans une guerre difficile.

Le souverain prépare un vœu qui consacrerait la France à Notre-Dame de l’Assomption, plaçant la nation sous la protection de la Sainte Vierge ; on dit qu’il y pense depuis longtemps.

En novembre 1637, un texte est enfin soumit au Parlement. Puis soudain, la bonne nouvelle tombe : la Reine est enceinte !

Le vœu sera finalement signé par le Roi le 10 février 1638, comme un remerciement, et instaurera les processions du 15 août en hommage à Notre-Dame de l’Assomption.

Le 5 septembre 1638, naît le dauphin de France, futur Louis XIV. De par sa naissance vue comme quasi-miraculeuse, il reçoit le nom significatif de Louis-Dieudonné (« donné par Dieu »).

Ce vœu a été publié sous la forme d’un édit dont voici le texte intégral :

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C’était un 13 août…

1792 : internement de Louis XVI et de la famille royale à la « tour du Temple ».
Cette ancienne forteresse parisienne, située dans le 3e arrondissement de Paris, sera détruite en 1808.
Selon la majorité des historiens, le fils du Roi et héritier de la couronne y décède, dans des conditions infâmes en 1795, âgé de 10 ans.

L’abbé Augustin Barruel (peut-être le principal historien de la Révolution française, et en tout cas le premier) voit en cet épisode l’apogée du « complot maçonnique », qui est pour lui derrière les événements révolutionnaires.

L’ouvrage fameux de l’abbé, qui connut un grand succès, s’intitule « Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme ». L’auteur y développe son explication « complotiste », accusant en particulier la secte des Illuminés de Bavière.

On pourra se procurer ici ce pavé nécessaire à toute bibliothèque contre-révolutionnaire solide.

Près de 70 ans après la fin du conflit, la traque des nationaux-socialistes continue

Vous trouverez ici la liste des nazis recherchés pour « crime contre l’humanité » et « crimes de guerre ».
Le centre Simon-Wiesenthal vient de lancer une campagne d’affichage dans les plus grandes villes allemandes pour inciter à la délation et faire condamner quelques vieillards sur des lois érigées à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Pour motiver les troupes, l’organisation sioniste promet 25 000 € pour tout renseignement conduisant à l’arrestation d’un nazi en cavale… Et ça presse car « Nous n’avons plus beaucoup de temps. Deux ou trois ans au maximum » selon l’historien juif Efraim Zuroff.

Impossible d’en réchapper, même pour les innocents et les mourants : « En 2011, un ancien garde du camp de Sobibor, John Demjanjuk, avait été condamné à cinq ans de prison pour complicité de crime contre l’humanité. Malgré l’absence de preuves et de témoins, il avait été jugé, en tant que garde du camp, coresponsable des meurtres qui y furent perpétrés. Condamné à cinq ans de prison, il est mort un an plus tard, à 91 ans. » (Le Figaro)
C’est beau de voir tant d’humanité chez ceux qui nous ont « délivré  de la barbarie nazie ».

Depuis le procès de Nuremberg (1945-1946), 106 000 soldats allemands ou nazis ont été accusés de crimes de guerre. Parmi eux, 13 000 ont été jugés et la moitié condamnés.

Le « Moyen Age » n’a jamais cru que la Terre était plate !

Encore un mythe à détruire, concernant l’horrible « Moyen-Age » chrétien.

« Présentation : Christophe Colomb n’a jamais eu à démontrer que la Terre était ronde. Car tout le monde le savait déjà. Et depuis longtemps ! C’est ce que confirme l’ouvrage d’un historien américain, Jeffrey B. Russel, qui met à mal bon nombre d’idées reçues sur les géographes du Moyen Age et de l’Antiquité. Il commence par constater que les auteurs médiévaux affirment la rotondité de la Terre, comme le faisait Platon. Il examine ensuite l’apparition du mythe moderne selon lequel le Moyen-Age croyait la Terre plate. En fait ce sont des évolutionnistes libéraux américains qui ont créé de toutes pièces ce mythe aujourd’hui repris dans la presse et dans les manuels scolaires.

En cette année anniversaire de la découverte du Nouveau Monde, c’est un véritable déluge de publications qui s’abat sur nous ; à cette occasion, nombre d’idées reçues sont remises en question. L’une d’elles, selon laquelle les contemporains de Christophe Colomb croyaient que la Terre était plate, a trouvé son historien, Jeffrey B. Russel, dans un petit ouvrage décapant qui vient d’être publié aux Etats-Unis.

Considérons le cas de Christophe Colomb : les historiens ont depuis longtemps dénoncé la fable selon laquelle il aurait dû affronter les foudres des docteurs de Salamanque pour avoir osé prétendre que la Terre était ronde – sans quoi le passage des Indes par l’ouest était inconcevable. Certes, le découvreur a eu ses détracteurs et ses opposants, mais leurs arguments tenaient aux probabilités d’échec de l’entreprise.
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6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République, version De Gaulle.

[Mise à jour 22h50 : comme chaque année s’est tenue une émouvante cérémonie sur la tombe du lieutenant Roger Degueldre, à l’initiative du CNC, avec Roger Holeindre. Présence de militants du Renouveau français et de son directeur]delta1

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Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

«  Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM – R.D –

C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que dg prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
»

Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.
« Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur.
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Le prix de la vérité

Excellent article de Thierry Meyssan pour le Réseau Voltaire, sur la notion d’espionnage/trahison :

« Alors que la presse internationale traite les informations d’Edward Snowden comme des révélations sur le programme PRISM et feint de découvrir ce que tout le monde pouvait savoir depuis longtemps, Thierry Meyssan s’intéresse au sens de cette rébellion. De ce point de vue, il attache beaucoup plus d’importance au cas du général Cartwright, également mis en examen pour espionnage.

Les fonctionnaires états-uniens, civils ou militaires, qui encourent 30 ans minimum de réclusion pour avoir révélé à la presse des secrets d’État US, sont-ils des « lanceurs d’alerte » exerçant un contre-pouvoir dans un système démocratique ou des « résistants à l’oppression » d’une dictature militaro-policière ? La réponse à cette question ne dépend pas de nos propres opinions politiques, mais de la nature de l’État US. Cette réponse change totalement si l’on se concentre sur le cas de Bradley Manning, le jeune soldat gauchiste de Wikileaks, ou si on y intègre le cas du général Cartwright, conseiller militaire du président Obama, mis en examen jeudi 27 juin 2013 pour espionnage.

Ici, un retour en arrière est nécessaire pour comprendre comment on passe de l’« espionnage » au profit d’une puissance étrangère à la « déloyauté » face à une organisation criminelle qui vous emploie.

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Obama en pèlerinage sur l’île de Gorée : mythes au service du mondialisme

Barack Obama s’est notamment rendu en famille à l’île de Gorée, au large de Dakar, « haut-lieu de mémoire de la traite négrière et sa tristement célèbre « maison des esclaves » » (sic) où l’ont précédé deux autres présidents américains, Bill Clinton et George W. Bush.

« C’est un moment très fort », a affirmé Barack Obama à Gorée, ajoutant : « Évidemment, pour un Africain-Américain, un président africain-américain, avoir la possibilité de visiter ce site, je pense, me donne plus de motivation pour défendre les droits de l’Homme à travers le monde ».

L’idéologie officielle des Droits de l’homme est en effet le nouvel Evangile du Nouvel Ordre Mondial, et fallacieux, il se fonde sur des forgeries.
Et justement, l’histoire de Gorée et cette « maison des esclaves » relève du mythe…

Voici ce que rappelait à ce propos Robert Faurisson, évoquant un article du Monde (pour une fois attaché à la vérité) :
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