C’était un 23 août : prise de Rome par Alaric

 « Le 24 août 410, Alaric, roi des Wisigoths, fâché que l’empereur Honorius n’eût pas versé le tribut demandé, s’empare de Rome.
Pendant trois jours, ses troupes vont piller et massacrer à qui mieux mieux.
Alaric lui-même enlève une princesse promise à un grand destin,
Galla Placidia !

Certes, depuis de nombreuses années, la Ville éternelle était délaissée par l’empereur d’Occident au profit de Ravenne et n’était plus que l’ombre d’elle-même. L’événement n’en revêt pas moins une grande importance symbolique aux yeux des intellectuels de l’époque, tel saint Augustin.
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22 août 1914 : mort au front d’Ernest Psichari,

à l’âge de 31 ans. Ce jeune écrivain était le petit-fils d’Ernest Renan.

Il rejeta tôt les idées exprimées par le milieu de la bourgeoisie intellectuelle dreyfusarde de sa jeunesse.
Au pacifisme succéda la ferveur nationale, au culte du moi celui de la communauté enracinée, au rationalisme la ferveur des sentiments.
Psichari est, par sa personnalité, ses préoccupations, ses aspirations morales et son engagement, emblématique d’une jeunesse exaltée dont fit aussi partie Charles Péguy par exemple.
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C’était un 21 août…

Résultat de recherche d'images pour "bossuet"1670 : à saint Denis, oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre où Bossuet prononce sa fameuse phrase « Madame se meurt ! Madame est morte ! »
L’auditoire éclata en sanglots d’après Voltaire. (extrait de l’oraison ici)

1803 : exilé en Angleterre depuis 1801, le breton Georges Cadoudal débarque à Biville pour reprendre les armes contre Napoléon. Il sera capturé le 9 mars 1804.

1936 : en Espagne, le navire de guerre Almirante Cervera reçoit le dernier message des assiégés franquistes du Cuartel de Simancas : « tirez sur nous, l’ennemi est à l’intérieur ! »

Trotsky : sa meilleure photo

1940 : à Mexico, dans sa retraite pourtant puissamment gardée, l’ancien chef de l’Armée rouge Léon Trotsky (Bronstein) est assassiné au pic à glace par l’agent stalinien Ramon Mercader.

1966 : à Pékin, le comité central du Parti communiste réclame une « grande révolution culturelle prolétarienne ». Des milliers de jeunes défilent à travers la ville en brandissant le Petit livre rouge. Ces « gardes rouges » s’attaquent aux églises, détruisent les maisons dites bourgeoises. C’est le début d’une période catastrophique pour la Chine. Plusieurs millions de morts.

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20 août 1955 : massacre d’El Halia. Un voisin à ses futures victimes : « Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande »

Il y a à peine soixante ans…

Le FLN – organisation séparatiste et terroriste soutenue entre autres par la gauche française et toujours au pouvoir en Algérie – avait décidé, devant l’essoufflement de sa propagande, de passer à une stratégie sanguinaire pour faire « monter la pression » en Algérie française.

Ainsi, dans le petit village minier d’El Halia, 71 Européens furent massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer.
Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes – méthode habituelle -, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes. Ainsi que des empalements.

Souvenons-nous aussi comme des voisins chaleureux et ceux que l’on croyait des « amis » se sont transformés du jour au lendemain.

Description puis témoignage :
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15 août : Assomption de la sainte Vierge. Fête nationale française. Voeu de Louis XIII

L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la mère du Christ, corps et âme.

La Sainte Vierge – qui selon la doctrine catholique, tient dans la Création une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extraordinaire : son corps fut préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de la corruption du péché.

C’est la principale fête mariale. L’Assomption est un dogme.

En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

Voyez ci-dessous, en comparant les origines des deux « fêtes nationales », comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels….

Le voeu :

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C’était un 10 août… 1792 : naissance de la République dans un massacre

Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
La tension est vive et, excitée par Danton, une foule de sans-culottes se masse aux abords du palais.

La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationaux crient : « Vive le roi ! ». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :
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C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

Il s’agissait d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) – et à impressionner les rivaux soviétiques – en tuant ses civils.

La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais, et qu’elle avait été fondée pour eux. Un hasard ?

L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

Un commentaire de l’abbé Ugo Carandino :

Le 9 août 1945, l’humanité, qui avait largement abandonné la foi et la raison, a assisté à la deuxième hécatombe atomique.
Trois jours après l’attaque atomique d’Hiroshima, ceux qui détiennent le pouvoir aux États-Unis d’Amérique ont décidé de bombarder aussi Nagasaki, le cœur du catholicisme japonais.
Ce qui frappe, ce n’est pas tant la brutalité et l’impudence de l’attaque, qui font partie de cet arsenal infernal dont l’homme aveuglé par les passions les plus féroces est muni, mais plutôt la dignité des catholiques au Japon.
Personne n’en parle, mais le courage des familles des défunts et des blessés survivants, qui ont trouvé dans la foi catholique l’aide surnaturelle pour résister à l’immense tragédie, est admirable.
En effet, malgré le silence impuissant de l’Occident sur leur sort et le refus des auteurs de demander pardon, les catholiques japonais n’ont jamais suivi la voie de la vengeance et du chantage moral, sans ainsi instrumentaliser leurs morts, mais sont restés attachés aux enseignements de l’Évangile, en particulier aux Béatitudes.
La photo fait référence à la messe célébrée devant les ruines de la cathédrale Urakami de Nagasaki en juin 1949.

7 août 1932 : « loi des épis » et génocide ukrainien

holodomor_v1Le 7 août 1932, le gouvernement de l’URSS promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, « tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste », y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.

Cette « loi des épis » survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir et de la « dékoulakisation » (élimination des paysans considérés comme riches).

On estime qu’en Ukraine, au moins six millions de paysans vont mourir de faim dans les mois suivants, de par la responsabilité des autorités communistes.
Cette « Grande famine » (« Holodomor », « extermination par la faim » en ukrainien), intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline (qui s’appuyait sur de nombreux cadres soviétiques juifs – d’où un ressentiment longtemps tenace des Ukrainiens envers cette communauté) est assimilée à un génocide par la plupart des historiens ainsi que par les Ukrainiens.

C’était un 6 août… : Hiroshima, la « charge de Reichshoffen »…

• 1945 : bombardement de la ville japonaise d’Hiroshima, par les Etats-Unis, alors que le Japon était en train de perdre la guerre.
Une première dans l’histoire de l’humanité. Environ 100 000 civils tués.

Le Monde évoquera d’abord ce crime comme « une révolution scientifique »…

• 1870 : la charge de Reichshoffen.

« La charge des cuirassiers » tableau de Théodore Levigne peint en 1878

C’est sous ce nom qu’est rentré dans le mythe français cet épisode tragique de la guerre franco-prussienne.

Ce jour-là, en Alsace, la bataille fait rage, principalement sur les territoires des communes de Woerth, de Frœschwiller et de Morsbronn.

Le nom de Reichshoffen est passé à la postérité car l’état-major de Mac-Mahon s’y trouvait ainsi que plusieurs escadrons de cuirassiers (cavalerie lourde) qui y étaient basés et qui s’illustrèrent dramatiquement pendant la bataille.

Courageusement, les Français se battirent à un contre quatre et les fameux « cuirassiers de Reichshoffen » (de la brigade Michel) se sacrifièrent héroïquement lors de grandes charges contre les Prussiens qui les piégèrent et qui les abattirent quasiment à bout portant ; comme ce fut notamment le cas à Morsbronn, où les cuirassiers chargèrent contre le village et s’engouffrèrent dans les rues étroites, s’offrant ainsi à l’ennemi embusqué dans les maisons.

La défaite des troupes françaises entraina la perte de la province, mais le sacrifice des cuirassiers permit la retraite de l’armée de Mac-Mahon, en bon ordre, au lieu du désastre initialement redouté.
Ci-dessous le récit épique de cet épisode, tiré du livre de Jules Mazé, L’Année terrible. Les étapes héroïques.
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C’était un 5 août…

1884 : pose, par la Grande Loge de New York, de la première pierre du piédestal de la statue de La liberté éclairant le monde, sur l’île Beldoe du port de New York.
Son auteur est le franc-maçon français Frédéric Auguste Bartholdi.
La statue (dans un rapprochement avec Lucifer, « le porteur de lumière ») symbolise l’expansion de l’idéologie maçonnique à travers la planète.
Et ce, si nécessaire à la lumière des bombes atomiques ou au phosphore…

1895 : mort de Friedrich Engels, philosophe communiste et mécène de Marx.
Coauteur de la plupart  de ses ouvrages, il ne travailla quasi jamais, étant le fils d’un très riche industriel luthérien du textile.
Il mena une existence schizophrénique, se séparant entre action révolutionnaire et exploitation de ses prolétaires.

Résultat de recherche d'images pour "jules lemaitre"1914 : décès de Jules Lemaître (né en 1853),  fondateur de la Ligue de la Patrie française (1898).
Cet important mouvement nationaliste fut créé en réaction à la sinistre « Ligue des droits de l’homme », dans le cadre de l’« affaire Dreyfus » – à laquelle il ne survécut d’ailleurs pas (tout comme la Ligue des patriotes de Paul Déroulède), étant dissout en 1904.
Lemaître était toutefois surtout antimaçon.
Agrégé de lettres, écrivain, critique littéraire et dramatique, académicien, il avait fait du mouvement qu’il présidait un repaire d’intellectuels, de personnalités mondaines, d’académiciens.

Intime de Léon Daudet, il avait rallié l’Action française en 1908.
Il laisse une œuvre diverse et solide dont Les contemporains (4 volumes), des contes et histoires de Noël et une biographie de Chateaubriand.

4 août 1532 : traité d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France

Armes de Louis XII et d’Anne de Bretagne

Les États de Bretagne, convoqués par François Ier à Vannes après le couronnement du dauphin comme duc de Bretagne à Rennes, adressent au monarque une supplique pour « unir et joindre par union perpétuelle iceluy pays et duché de Bretagne au royaume, le suppliant de garder et entretenir les droits, libertés et privilèges dudit pays et duché ».
Cette requête, présentée au roi dans la grande salle du palais épiscopal de la Motte, est acceptée par une lettre donnée à Vannes le 4 août 1532 :

C’était un 1er août…

1291: naissance de la Suisse. Les représentants des cantons de Schwyz, d’Uri, d’Unterwald et, selon la légende, Guillaume Tell, promettent de délivrer leur pays de l’emprise des Habsbourg : c’est le serment du Grütli.
Cet événement est considéré comme la naissance officielle de la Confédération helvétique.
Depuis 2006, les autorités s’évertuent à bannir toute participation ou rassemblement dit « d’extrême-droite » sur cette fameuse plaine, à cette date.

1793 : phénomène unique dans l’histoire, ce sont les élus d’un Peuple souverain qui, le 1er août 1793, à l’unanimité votent une loi de déportation et de destruction totale par le feu et par le fer d’un pan entier d’un territoire, la Vendée (à cheval sur le Poitou, l’Anjou et la Bretagne) dont ils sont les représentants. Déçus des résultats obtenus par l’application de cette première loi génocidaire, ils votent à l’unanimité une seconde loi d’extermination de la population le 1er octobre 1793.
Ces deux lois votées à l’unanimité par des révolutionnaires convaincus, en conscience, de leur bon droit et de leur devoir de salut public, sont publiées au Journal officiel de l’époque. Elles sont sans ambiguïté, tant au niveau de la destruction des biens que de l’élimination de la population. Les mots parlent d’eux-mêmes : « Soldats de la Liberté. Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’octobre : le salut de la patrie l’exige ; l’impatience du peuple français le commande ». Quelques jours plus tard, des ordres précisent que par « Brigands » on entend tous les habitants résidents de Vendée et qu’il faut de préférence éliminer les femmes, « Sillons reproducteurs », et les enfants, « Car futurs brigands ». Ainsi, les Vendéens ont été exterminés, non pas pour ce qu’ils ont fait ou pour ce qu’ils croient, mais pour ce qu’ils sont, du simple fait qu’ils existent.

31 juillet… 1944 : mort d’Antoine de Saint-Exupéry, aviateur et écrivain français

L’aviateur et écrivain Antoine de Saint-Exupéry, 44 ans, disparaît ce jour-là au cours d’une mission de reconnaissance sur le sud de la France. Résistant de la première heure, il avait rejoint la peu gaulliste Armée d’Afrique (dirigée par le général Giraud).
Les conditions de sa disparition restent obscures : attaque d’un chasseur allemand, panne de moteur… ?
Des morceaux de son appareil ont été retrouvés en 2000 et formellement identifiés le 7 avril 2004.

Saint-Exupéry laisse derrière lui de nombreux ouvrages relatifs à sa quête de vérité et au sens des actions de l’homme, entre autres : L’Aviateur, Courrier sud, Vol de nuit, Terre des hommes, Pilote de guerre, Le Petit Prince (l’un des livres français les plus lus au monde), Citadelle, et un ouvrage posthume : Écrits de guerre, 1939-1944, dont voici quelques extraits peu historiquement (gaullistement) corrects :

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30 juillet… 1940. Création des « Chantiers de Jeunesse »

Une superbe affiche, qu’on imagine mal sous notre régime.

Le service militaire ayant été aboli dans les clauses de l’armistice, l’Etat français, sous l’égide du Maréchal Pétain, lança cette initiative sous le commandement du général de la Porte du Theil.
Elle se proposait « de donner aux jeunes hommes de France, toutes classes confondues, un complément d’éducation morale et virile qui, des mieux doués fera des chefs et de tous des hommes sains, honnêtes, communiant dans la ferveur d’une même foi nationale ».
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C’était un… 29 juillet

1907: le britannique Robert Baden-Powell fondait le mouvement scout. Celui-ci sera ensuite, en France, catholicisé notamment par les pères Paul Doncoeur et Jacques Sevin.
« Sur mon honneur, avec la grâce de Dieu, je m’engage :
à servir de mon mieux, Dieu, l’Eglise et la Patrie ;
à aider mon prochain en toutes circonstances ;
à observer la Loi Scoute ».

Extrait du Chant de la promesse :
« Fidèle à ma Patrie, je serai
Tous les jours de ma vie je servirai.
Je veux t’aimer sans cesse, de plus en plus
Protège ma Promesse, Seigneur Jésus ».

Aujourd’hui, il faut bien choisir le mouvement où l’on inscrit ses enfants, car le scoutisme a été frappé par la crise du monde moderne comme tout.
Les « Scouts de France », par exemple, sont à éviter formellement pour des raisons spirituelles, morales et politiques.