C’était un… 1er octobre :

1793 : la Convention adopte un décret à propos de la rébellion vendéenne : « Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’octobre » proclame-t-elle. Le rapporteur du Comité de salut public avait martelé dans son discours préalable : « Détruisez la Vendée ».

► pour des livres, bandes dessinées et DVD sur la chouannerie et les guerres de Vendée, voir ici.

1800 : l’Espagne rétrocède à la France la Louisiane. En difficulté et épuisé par la guerre de Sept ans, le royaume de France avait cédé en 1762 ce territoire à son allié espagnol car elle n’avait plus les moyens de contrôler, et pour éviter une conquête de celui-ci par les Britanniques. Hélas, quatre ans plus tard, Napoléon la vendra aux Etats-Unis.

► à propos de l’empire français, à travers les siècles et les continents, on peut lire le recueil Mémoires d’Empire.

1828 : ouverture au public de la première ligne de chemin de fer française. Longue de 16 km, elle relie Saint-Etienne à Andrézieux-Bouthéon.

1830 : à Alger, le gouverneur de l’Algérie, créé un corps d’infanterie indigène et lui donne le nom de Zouaves, car il a recruté l’essentiel des hommes dans les tribus berbères des Zawas. Ce corps ne sera dissous qu’en 1964.

Continuer la lecture de « C’était un… 1er octobre : »

C’était un… 30 septembre

420 : mort, à Bethléem, de Saint Jérôme, à 73 ans, dans un monastère qu’il avait fondé (et qui avait été attaqué et brûlé partiellement quelques années avant par des partisans de Pélage). Né à Stridon (actuelle Slovénie ou Croatie), il fut un moine érudit et ascète, et son importante œuvre théologique lui valut les titres de Docteur de l’Eglise et de Père de l’Eglise. Il est connu surtout pour avoir traduit scrupuleusement la Bible en latin, à partir des manuscrits originaux grecs et hébreux ; il en rédigea aussi d’importants commentaires.
Sa traduction, nommée la Vulgate, deviendra la version officielle de la Bible pour l’Eglise catholique.

Saint Jérôme écrivant par Le Caravage (1606), galerie Borghèse.

► on peut lire à son sujet une biographie solide que lui a consacrée Anne Bernet, et se procurer une réédition de la Vulgate ici.

• 1567 : « Michelade de Nîmes », massacre de dizaines de catholiques par les protestants, commencé la veille, jour de la Saint Michel.
Les huguenots voulaient reprendre le pouvoir et s’emparer de la ville. Ils organisèrent d’abord l’enlèvement des notables, civils, religieux et militaires, pour les emmener au cloître de l’Évêché de Nîmes ; puis les victimes – près d’une centaine – furent appelées une par une et entrent dans le lieu clos, où, après avoir été égorgées à coups de dague ou d’épée, elles sont jetées dans le puits.  Les massacres continuèrent à Nîmes et hors de la ville.

► on peut lire à ce sujet Le protestantisme assassin, petit livre qui remet les choses en place à propos des « guerres de religion ».

• 1684 : mort à Paris, du poète et dramaturge Pierre Corneille, géant de la langue française. Il meurt oublié et supplanté par Jean Racine dans le cœur du public.
En plus de ses célèbres pièces, il transposa du latin en vers français L’imitation de Jésus-Christ, célèbre et intemporel ouvrage de spiritualité catholique (commandable ici). Robert Brasillach lui a consacré une biographie.

• 1814 : après les guerres et la défaite napoléoniennes, ouverture du Congrès de Vienne, qui devait aboutir un nouveau découpage des frontières européennes. La France ne s’en sort pas trop mal, grâce à l’habileté de Talleyrand notamment.

• 1891 : exilé à Bruxelles, le général Boulanger, principale figure politique du patriotisme français, dont les partisans avaient fait trembler la République, se donne la mort, à 54 ans, sur la tombe de son amante Marguerite de Bonnemains.
Continuer la lecture de « C’était un… 30 septembre »

C’était un… 29 septembre

480 : Bataille navale de Salamine, qui marque un tournant dans l’affrontement entre la Grèce et l’Orient achéménide. Dix ans après Marathon, cette victoire, qui est suivie de celles de Platées et du cap Mycale, garantit le maintien de l’indépendance des cités grecques.

1435 : à Pavie, mort d’Isabelle (ou Isabeau) de Bavière, dans le dénuement le plus total. Née à Munich en 1371, elle avait épousé le roi de France Charles VI, et fut régente à plusieurs reprises. Elle lui fut une épouse infidèle, le livrant à la risée publique. Mère dénaturée, elle entendit faire passer la couronne de France au roi d’Angleterre, au préjudice du Dauphin, qu’elle fit déshériter.  Son fils, le roi Charles VII, exigea que ses obsèques fussent célébrées de nuit.

1567 : à Nîmes, massacre de quatre-vingts à quatre-vingt-dix catholiques (moines, clercs) par des émeutiers protestants le jour de la Saint-Michel, d’où le nom donné à l’événement (« Michelade »).

Michelade à Nîmes les 29 et 30 septembre 1567. Franz Hogenberg (1535-1590)

► on peut lire à ce sujet Le protestantisme assassin, petit livre qui remet les choses en place à propos des « guerres de religion ».

1916 : fin de la bataille de Verdun, remportée par les Français.

1933 : création officielle du Parti franciste, au cours d’un dîner parisien, par Marcel Bucard, héros de la Première Guerre mondiale, qui déclare vouloir « fonder un mouvement d’action révolutionnaire dont le but est de conquérir le pouvoir » et d’« arrêter la course à l’abîme ». À l’issue du repas, vers 23h, les participants défilent en chemise bleue et baudrier jusqu’à l’Arc-de-Triomphe, où ils prêtent serment bras tendu devant la tombe du Soldat inconnu : « nous jurons de mener à bien l’œuvre du francisme et d’accompagner la deuxième Révolution française pour la Paix, la Justice et l’Ordre ». D’inspiration fasciste, le mouvement  nationaliste ne donna ni dans l’antimaçonnisme, ni dans l’antijudaïsme, avant d’être dissous par le Front populaire en 1936.

1936 : le général Franco est élu par ses pairs chef d’État et général des Armées.

1988 : Jean-Marie Le Pen nomme Bruno Mégret délégué général du Front national.

1989 : mort, à Paris, de l’avocat et homme politique français Jean-Louis Tixier-Vignancourt, à l’âge de 81 ans. Il fut la figure emblématique de la droite nationale des années 1960.

Tixier-Vignancourt en 1965

Continuer la lecture de « C’était un… 29 septembre »

C’était un 27 septembre…

– 52 : date approximative de la reddition de Vercingétorix à César, à l’issue du siège d’Alésia. Début de la domination romaine sur la Gaule, naissance de la Gaule romaine, malgré quelques révoltes gauloises.
César sera à l’origine de nombreux massacres, durant la guerre des Gaules, et les Éburons, les Carnutes, le groupe d’Arioviste ou les Vénètes par exemple, furent victimes de véritables tentatives de génocide.
Durant les dix années que dura cette campagne, entre 500 000 et 1 million de Gaulois furent tués (combattants et civils).
Il faut ajouter le même nombre de Gaulois déportés dans toute l’Italie pour y être vendus comme esclaves.
Les Romains transmettront leur organisation, leur droit, combattront et feront disparaître la religion des druides, mais ne modifièrent pas la composition ethnique de la Gaule.

Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César – par Lionel Royer (1899)

1736 : mort, à Paris, du corsaire René Duguay-Trouin. La hardiesse et le courage de ce Malouin, qui devait s’emparer de Rio de Janeiro, firent de lui une des figures de la marine française.
À sa mort, il était chef d’escadre, commandeur de l’ordre de saint Louis et lieutenant général.
Ses lettres de noblesse, délivrées par Louis XIV, disaient qu’« il avait pris vingt vaisseaux de guerre et de plus de trois cents navires marchands. »

1964 : la Commission Warren remet son rapport d’enquête sur l’assassinat du président américain Kennedy, en concluant étrangement que Lee Harvey Oswald est l’unique assassin et qu’il a agi sans complice.
Les soupçons sur le rôle de la CIA au centre de ce meurtre d’État persistent…

C’était un… 26 septembre :

-52 : point culminant de la bataille d’Alésia.
Jules César, à la tête des légions romaines, assiège la forteresse gauloise d’Alésia, où Vercingétorix, le chef ayant réussi la difficile union des Gaulois, s’est retranché avec ses forces (environ 80 000 combattants).
Ce jour-là, les Gaulois, affaiblis par le siège et la famine, subissent une défaite décisive, malgré l’arrivée d’une armée de secours d’environ 240 000 Gaulois : des chiffres extraordinaires pour l’époque.
Vercingétorix tente une sortie désespérée pendant que l’armée de secours attaque les fortifications romaines, mais les défenses de César, composées de doubles lignes de retranchements (circumvallation et contrevallation), tiennent bon. Le siège continue et les assiégés devront se rendre dans les jours suivants.

326 : fondation, par l’empereur romain Constantin, de la ville de Constantinople. Elle deviendra la capitale politique, intellectuelle et religieuse de l’empire byzantin et de l’Europe orientale en général, pendant plus de mille ans.

996 : mort du roi de France Hugues Capet, qui était monté sur le trône en 987, installant une dynastie qui règnera plus de 800 ans.

1480 : ayant obtenu l’aval du pape Sixte IV deux ans plus tôt, Isabelle la Catholique décide l’expulsion des 200 000 Juifs d’Espagne (où se trouvent déjà environ 3 millions de Juifs plus ou moins convertis, sur une population de 20 millions d’habitants), à moins qu’ils ne se convertissent. 50 000 le feront. De nombreux incidents avaient précédé cette mesure : heurts entre chrétiens et Juifs à Tolède le 21 juillet 1467, à Cordoue le 14 mars 1472, à Ségovie le 16 mai 1474, etc.

1575 : rentrant en Espagne à bord de la galère Le Soleil, Cervantès, patron de la littérature espagnole avec notamment Don Quichotte, est fait prisonnier par des pirates barbaresques. Il restera cinq ans dans les bagnes d’Alger, d’où il sera libéré contre une rançon

1687 : au cours du siège d’Athènes par les Grecs, une bombe fait éclater la réserve de poudre que les Turcs avaient entreposée dans le Parthénon (qui était alors une mosquée). Toute la partie centrale de cette merveille dédiée à Athéna est détruite.

1917 : mort, à Paris, du peintre, sculpteur et graveur français, aux multiples facettes, Edgar Degas.
Il fut, comme d’autres artistes et intellectuels éminents de son époque, membre de la Ligue de la patrie française, mouvement nationaliste, et antidreyfusard modéré.

« Le foyer de la danse », 1872.

Source : Ephémérides nationalistes

C’était un… 25 septembre :

1597 : après avoir repoussé les Espagnols à Amiens, Henri IV est enfin maître de son royaume.

Montesquiou Fezensac, Leon.jpg1915 : l’écrivain comte Léon de Montesquiou-Fezensac, secrétaire général de la Ligue d’Action française, qui a rejoint comme lieutenant le 2e de marche du 2e Etranger, tombe « glorieusement » sur le front de Souain, sur le terrain même de la fameuse bataille des champs catalauniques, à l’âge de 42 ans.

1956 : un rapport secret de Nicolas Podgorny, au comité central du Parti communiste d’Union soviétique, indique que, dans la période 1944-1955, plus de 150 000 membres de l’OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens, dirigée par Stéphane Bandera) et de l’UPA (« Armée insurectionnelle ukrainienne » sa branche militaire) ont été tués, 103 828 membres arrêtés et 60 000 familles « de nationalistes et de leurs complices », soit 203 662 personnes, ont été déportées à titre de « mesures de rigueur ». Les pertes soviétiques dans la même période s’élèvent à 23 000 hommes, donnant une idée de l’ampleur de la résistance anti-communiste.

Source : Ephémérides nationalistes

C’était un… 24 septembre

768 : mort, à Saint-Denis, de Pépin le Bref, fils de Charles Martel et père de Carloman (qui ne régna que quatre ans) et de Charlemagne. Issu d’une lignée de maires du palais (véritables détenteurs du pouvoir sous les derniers Mérovingiens), il s’était fait proclamer roi des Francs en 751, envoyant au monastère dernier roi mérovingien Childéric III. Il est le fondateur de la dynastie carolingienne.

Gisant de Pépin le Bref et sa femme Bertrade de Laon (dite Berthe aux grands pieds) à la Basilique de Saint-Denis.

1715 : mort, près d’Epernay, du moine bénédictin Dom Pérignon, inventeur du procédé de champagnisation.

1852 : l’ingénieur français Henri Giffaud réalise le premier vol en ballon dirigeable, reliant Paris à Trappes.

1853 : la France prend officiellement possession de la Nouvelle-Calédonie, avec l’arrivée du contre-amiral Febvrier Despointes. Une précédente expédition avait été conduite en 1850, pour compléter l’hydrographie de l’île, mais l’équipage avait été dévoré par les Canaques, hormis trois marins faits prisonniers. La colonie prendra son essor avec l’arrivée des proscrits et des Communards. En 1878, les Canaques massacrèrent 128 Blancs et brûlèrent leurs maisons.

1871 : création, par le marquis de la Tour du Pin et Albert de Mun (tous deux avaient été camarades de captivité en 1870), de l’Œuvre des cercles catholiques ouvriers, fer de lance du catholicisme social. Considéré comme le maître du corporatisme, La Tour du Pin fut l’un des premiers à rejoindre, en 1899, l’Action française. Il a exposé sa doctrine dans un ouvrage fameux : « Vers un ordre social chrétien ».

► pour des livres de la Tour du Pin ou sur lui, voir ici. Sur le catholicisme social en général, voir le livre de Léo Imbert.

Continuer la lecture de « C’était un… 24 septembre »

23 septembre 1940 : l’agression britannique sur Dakar

Vue du pont arrière du croiseur Georges Leygues

Un article de José Castano :

« Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.

En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.

Continuer la lecture de « 23 septembre 1940 : l’agression britannique sur Dakar »

C’était un 22 septembre…

1711 : parti de France le 9 juin et ayant débarqué le 12, le corsaire René Duguay-Trouin se rend maître de Rio de Janeiro, la plus riche colonie portugaise au Brésil. Cette victoire fit grand bruit en Europe, tant par la hardiesse de l’entreprise que par la vigueur de l’exécution.

1793 : défaite des Bleus (les républicains) à Saint Fulgent face à Lescure et Charette. Westermann doit s’enfuir à la Châtaigneraie. En 5 jours, la Vendée a remporté cinq éclatantes victoires et rompu le cercle des 115 000 hommes, qui, d’après le plan de Canclaux, devaient l’écraser.

Description de l'image Bataille de Saint-Fulgent 1793.jpg.
Bataille de Saint-Fulgent, 1793.

1862 : tentant d’arrêter l’avancée sudiste, le président yankee Abraham Lincoln proclame l’émancipation partielle et conditionnelle des esclaves noirs, « chez les États rebelles seulement » !

1940 : Continuer la lecture de « C’était un 22 septembre… »

C’était un 20 septembre : la bataille des champs catalauniques

En l’an 451, les Huns connurent une défaite lourde de conséquences.

Cette confédération de barbares européens et asiatiques menée par Attila, dont le gigantesque empire était basé en Pannonie (Hongrie), entendait conquérir la Gaule.
Après avoir franchi le Rhin, les Huns détruisirent Metz. Mais ils se détournèrent de Paris suite à l’opposition menée par Sainte Geneviève, avant de se casser le nez sur la résistance d’Orléans. Quinze jours après, près de Chalons-en-Champagne se déroula la bataille des Champs catalauniques où les Huns furent battus par une coalition.

Continuer la lecture de « C’était un 20 septembre : la bataille des champs catalauniques »

C’était un… 19 septembre

1793 : à Torfou, victoire des Vendéens, commandés par Charette, face à l’armée dite « de Mayence », des soldats républicains commandés par Kleber.

► pour des livres, bandes dessinées et DVD sur la chouannerie et les guerres de Vendée, voir ici.

1812 : mort à Francfort, de Meyer Amschel Rothschild, le fondateur de la puissance financière de la famille.
Destiné à devenir rabbin, il entra chez un banquier de Hanovre où il se constitua un petit capital qui lui permit de s’installer comme prêteur et changeur à Francfort.
Il gagna la confiance du Landgrave de Hesse et devait rendre des services à l’Angleterre en lutte contre la France.
Il laissa cinq fils, anoblis par l’empereur Habsbourg d’Autriche en 1815 et faits barons en 1822. Son fils Nathan se constitua une énorme fortune en manipulant les cours de la bourse à l’occasion de la bataille de Waterloo.

1826 : disparition de William Morgan, ancien franc-maçon qui menaçait de dévoiler les secrets de la maçonnerie américaine. Le 10 septembre précédent, l’imprimerie qui devait publier son ouvrage fut incendiée. Le lendemain, Morgan fut arrêté sous un prétexte fallacieux. Rapidement disculpé, il fut à nouveau arrêté pour une dette de 2,68 dollars remontant à plus de cinq mois. Un inconnu régla sa dette le 12 septembre et emmena Morgan.
Il disparut finalement le 19 et ne fut jamais retrouvé vivant, ayant été très certainement tué par des « frères ». En octobre 1827, son corps fut repêché dans le lac Ontario. Le scandale fut énorme.
Dès 1828 fut fondé le « Parti anti-maçonnique ». Son candidat obtint, aux élections de 1832, plus de 1 300 000 suffrages et le parti compta jusqu’à 25 représentants à la Chambre, l’année suivante.
Entre 1827 et 1830, le nombre de loges de New York passa de 480 à 30 et celui de leurs membres de 20 000 à 3 000. Les loges ne reprirent leur essor qu’à partir de 1840.

1846 : apparition de la Sainte Vierge à la Salette (Isère), devant Maximin Giraud (11 ans) et Mélanie Calvat (14 ans).

« On ne respecte plus le dimanche, jour du Seigneur, on jure sans cesse en ne respectant pas le nom de mon Fils. Si mon peuple ne se convertit pas, il lui arrivera de grands malheurs. Je ne peux plus retenir le bras de mon Fils »

► pour des livres sur la Salette, voir ici.

1870 : début du siège de Paris par l’armée prussienne.

1914 : bombardement de la cathédrale de Reims par l’artillerie allemande.
Le toit, la charpente et le clocher de l’ange sont détruits. Le retentissement est mondial et Reims, déjà bombardée plusieurs fois, acquiert le statut de ville martyre.

la cathédrale de Reims en feu après le bombardement.

1946 : appel de Churchill, à Zurich, pour une union européenne. Ce jour peut être considéré comme la date de lancement de l’UE.

Source : Ephémérides nationalistes

18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France

Le projet de loi abolissant la peine capitale, présenté par Robert Badinter, fut adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981.
Badinter, avocat cosmopolite né en 1928, fut l’artisan majeur de cette petite révolution judiciaire (avec François Mitterrand, dont ce fut l’une des premières mesures), qu’il avait entamée en défendant et  sauvant de la guillotine Patrick Henry.
Ce dernier avait assassiné un enfant de 8 ans, qu’il avait kidnappé en demandant une rançon. Son procès s’ouvrit en 1977 et le tueur fut condamné à la prison à vie au lieu de la peine capitale.
Bien sûr, sa « perpétuité » n’atteint pas son terme et pris fin en 2001 alors que le détenu avait 48 ans.

La traditionnelle pyramide des peines lourdes fut décapitée avec l’abolition de la peine de mort, qui fut prise contre l’avis majoritaire des Français à l’époque !
En effet d’après des sondages d’octobre 1981, 62% des Français voulaient le maintien. Telle est la démocratie…
Continuer la lecture de « 18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France »

C’était un… 17 septembre :

1394 : cent ans après l’Espagne, le roi de France Charles VI signe un décret bannissant perpétuellement les Juifs, aussi bien « de Languedoc comme de Languedoïl ». Tous comptes faits et toutes dettes réglées, ils doivent avoir « widié » le royaume avant le 3 décembre.
Un chroniqueur contemporaine relate : « Les usures des Juifs, qui devenaient de jour en jour plus odieuses et qui s’étendaient sur tout le royaume, avaient réduit plusieurs familles à la plus affreuse misère. Aussi ces ennemis de Jésus-Christ s’étaient-ils attiré la haine de tous les Français. […] Comme les Juifs tournaient en dérision le culte des chrétiens, la plupart de ceux qui vivaient continuellement avec eux perdaient toute l’ardeur de leur foi. C’était une honte pour le royaume de France, et il s’ensuivait de graves inconvénients. » (Chronique du religieux de Saint-Denys)

1665 : mort à Madrid, de Philippe IV, souverain espagnol. Ce décès déclenche la « guerre de dévolution » (qui durera jusqu’en 1668). Louis XIV réclame pour sa femme Marie-Thérèse, fille aînée du défunt, les provinces flamandes et la Franche-Comté.

1759 : chute de Québec, prise par les Anglais qui l’assiégeaient depuis trois mois.

• 1793 : petit rappel démocratique.
Ce jour, à la veille d’instaurer la Grande Terreur, la Convention vote la « loi des suspects ».
Elle permet l’arrestation de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté, n’ont rien fait pour elle ».
Tout le monde est menacé et les massacres vont prendre de l’ampleur. En un an, 500 000 « suspects » ont été arrêtés, et 300 000 placés en résidence surveillée. Notez que les manuels scolaires préfèrent évoquer avec effroi les minces « lettres de cachet » royales.

1863 : mort, à Paris, de l’écrivain royaliste Alfred de Vigny. Son livre Cinq-Mars (1826) fut le premier roman historique français.

1921 : dernier général des armées blanches, le baron Roman von Ungern-Sternberg – dit « le baron fou » – est fusillé par les Rouges à Novossibirsk.
Continuer la lecture de « C’était un… 17 septembre : »

C’était un… 16 septembre

1380 : mort, à Nogent-sur-Marne, du roi de France Charles V « le Sage ». Il avait débarrassé le royaume des Grandes Compagnies et reprit aux Anglais presque toutes les régions qu’ils aaient occupées. Il créa la Bibliothèque nationale.

1943 : ainsi que le 23 septembre, les Alliés ravagent la ville de Nantes.
Leurs bombardements massifs font 1463 morts et 2500 blessés civils.
700 maisons et immeubles sont détruits et près de 3 000 rendus inhabitables, sans que l’on voit bien l’intérêt militaire de raids aussi meurtriers.
De Gaulle ne s’offusquera naturellement pas.

► Sur ce thème, on pourra lire Quand les Alliés bombardaient la France, d’Eddy Florentin.

1940 : la Roumanie est proclamée « Etat national légionnaire ». Le général Antonescu endosse à son tour la chemise verte des partisans de Codréanu.

1946 : mort du célèbre dessinateur montmartrois Francisque Poulbot, qui a donné son nom aux enfants pauvres de la butte Montmartre, qu’il a souvent illustrés. Patriote, très philantrope, il avait dessiné des cartes postales pour la Légion française des combattants.

Continuer la lecture de « C’était un… 16 septembre »

C’était un 15 septembre…

1635 : le flibustier Pierre Belain d’Esnambuc prend possession de la Martinique pour la France.

Pierre Belain d’Esnambuc débarquant à la Martinique.

Il débarque dans la rade de Saint-Pierre avec 150 colons français qui ont été chassés par les Anglais de l’île Saint-Christophe. Il installe ainsi la première colonie dans l’île, pour le compte de la couronne de France et de la Compagnie des îles d’Amérique. Il a reçu du cardinal de Richelieu le pouvoir de coloniser toutes les îles qu’il trouverait et qui ne seraient pas occupées par des chrétiens.

Description de cette image, également commentée ci-après1700 : mort, à l’âge de 87 ans, d’André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700.  Il eut notamment pour tâche de concevoir l’aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.

Continuer la lecture de « C’était un 15 septembre… »