• 1611: Samuel de Champlain épate ses alliés autochtones en franchissant les dangereux rapides de Lachine à bord d’un canoë, avec 200 Hurons et Algonquins arrivés à Mont-Royal en provenance des « pays d’en-Haut ». La 1ère guerre franco-iroquoise débute.
• -323 : à Babylone, mort d’Alexandre le Grand, roi de Macédoine, à l’âge de 32 ans.
• 1231: mort, à 36 ans, de saint Antoine de Padoue. Né à Lisbonne dans une famille noble, ce prêtre franciscain et donc pauvre, fin théologien, prédicateur de renom et thaumaturge réputé, devint très populaire. On le trouve souvent représenté dans les églises (jeune moine tenant l’Enfant-Jésus). Il fut canonisé l’année suivant sa mort et, pour son enseignement, déclaré docteur de l’Eglise par Pie XII.
Il est particulièrement invoqué pour retrouver des objets perdus.
• 1502: Christophe Colomb découvre la Martinique. Elle sera colonisée, à partir de 1635, par le français Pierre Beslain d’Esnambuc.
• 1794: la commission temporaire des Arts arrête que « tous les tableaux et portraits représentant des individus de la race Capet seront détruits ».
• 1913 : fête de Jeanne d’Arc à Compiègne. Photographie de Maurice Barrès avec l’héroïne représentée :
• 1925 : incarcération, à la prison de la santé, de Léon Daudet (célèbre homme politique et écrivain nationaliste et royaliste), condamné pour avoir accusé le régime de l’assassinat de son fils Philippe. Un livre est récemment sorti sur cette tragédie.
Sous ce pseudonyme s’éteignait Jean-Jacques Waltz, à Colmar, où il était né en 1873 (alors que l’Alsace et la Moselle étaient occupées depuis peu par l’Allemagne).
Amoureux de son Alsace et patriote français, Hansi fut un caricaturiste, peintre et dessinateur de grand talent. Parmi les plus grands du XXe siècle en France.
Ce jour-là, près de Toulouse, le duc Eudes d’Aquitaine écrase les Arabo-musulmans : une victoire au moins aussi importante que celle de Charles Martel à Poitiers.
Après avoir réglé leurs problèmes en Espagne avec les Wisigoths et installé leur suprématie dans l’Al-Andalus – ensemble des péninsules ibériques (Espagne plus Portugal) musulmanes -, les Omeyyades avaient décidé de se tourner vers la Gaule.
Mais la grande victoire chrétienne de Toulouse (lors de laquelle le gouverneur arabe d’Al Andalus fut tué) porta un coup d’arrêt à l’expansion de l’islam en Occident, tout juste dix ans après le franchissement du détroit de Gibraltar par les premiers musulmans…
PS : sur le mythe de l’heureuse et paisible Andalus, que nous vendent aujourd’hui islamistes et cosmopolites, on peut lireAl Andalus, l’invention d’un mythe, de Serafin Fanjul.
C’est à Paris que s’éteint le grand écrivain Jean Mallard, vicomte de La Varende, qui a longuement et magnifiquement décrit la géographie, l’histoire et les mentalités de la Normandie, où il était né le 22 mai 1887.
Monarchiste, La Varende dut démissionner de l’Académie Goncourt lors de la « Libération », victime de l’épuration comme une bonne partie de l’élite de notre pays.
Un grand auteur français qui mérite d’être connu.
Attention, le virus La Varende s’attrape facilement et l’on ne peut refréner ensuite l’envie de dévorer toute l’œuvre !
Ci-dessous le récit de la mort de ces deux militants patriotes, l’un militaire, l’autre civil, qui, engagés dans les commandos Delta de l’OAS, avaient exécuté le commissaire Gavoury – responsable de la répression antipatriotique (avec des méthodes ignobles) et complice de fait du FLN terroriste –, considéré comme un traître à la France et aux musulmans pro-français par le mouvement de résistance.
• 1761: les Anglais s’emparent de la Dominique, une des Antilles françaises. Les Français s’en retirent définitivement le 28 février 1805.
• 1832: dernier combat des partisans vendéens de la duchesse de Berry, à l’escarmouche du Chêne, près de Vieille-Vigne. Le chef de sa garde d’honneur, le comte d’Hanache, est tué au combat. L’aventurière se réfugiera dans une cache secrète à Nantes.
Elle sera trahie et vendue le 6 novembre par Simon Deutz (fils du Grand Rabbin de France), son agent de liaison, à Adolphe Tiers, pour 500 000 francs-or.
• 1944: en Normandie, le sixième jour du sixième mois à 6 heures du matin, début du débarquement américain et destruction de la ville de Caen par l’aviation anglo-américaine (20 000 civils tués par les bombes en Normandie et 300 000 sinistrés). Video d’époque sur Caen, ici.
De Gaulle, qui n’a même pas été mis dans la confidence du débarquement tant son rôle était marginal, ne sera autorisé à débarquer que plusieurs jours après, sur une plage du Calvados.
1098: les Croisés libèrent la cité d’Antioche des infidèles.
1315: le roi Louis X le Hutin, qui n’a régné que deux ans, interdit par édit l’esclavage sur le sol du Domaine royal de France, en rappelant que « chacun naît franc » (libre). Pour un rappel de vérités sur l’esclavage, voir ici.
1425: le pape Martin V impose par la bulle Sedes apostolica aux juifs de porter un insigne distinctif et leur interdit les emplois publics.
1785: après les remontrances du clergé au roi, le Conseil d’État interdit la réédition des œuvres de Voltaire. Le duc d’Orléans (franc-maçon et futur Philippe-Egalité), accoutumé à braver l’opinion religieuse, rend cet arrêt illusoire en permettant, dans l’enceinte de son palais, la vente des ouvrages proscrits.
1871: l’Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées par le Reich allemand.
1937: mort dans un accident d’avion du général Mola, chef de l’armée nationaliste du nord de l’Espagne.
1940: la Luftwaffe bombarde Paris : 254 morts et 650 blessés.
1778: mort de François-Marie Arouet, dit Voltaire, écrivain et « philosophe » antichrétien forcené, qui eut une influence considérable sur son temps.
On peut se procurer une solide biographie de lui par l’abbé Ulysse Maynard ici, ainsi que deux livres évoquant certains aspects peu connus du bonhomme, par Xavier Martin : Voltaire méconnu et par Marion Sigaut : Voltaire, une imposture au service des puissants.
1814: premier traité de Paris : la France, qui déplore plusieurs centaines de milliers de morts, revient à ses frontières de 1792.
1899 : après sa tentative de coup d’État raté, les jurés du tribunal de la Seine acquittent Paul Déroulède.
Il leur avait déclaré : « si vous me condamnez, vous ne ferez que retarder l’heure du réveil, si vous me rendez ma liberté, je recommencerai. »
Ce jour est la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc.
En effet, elle mourut brûlée vive un 30 mai, sur la place du Vieux Marché à Rouen. Elle avait préalablement demandé une croix, de l’eau bénite, et invoqué Saint Michel, puis sainte Catherine, qui jadis lui étaient apparu. Elle cria à plusieurs reprises : « Jésus ! Jésus ! ».
Elle n’avait que 19 ans. Béatifiée en 1909, elle fut canonisée par Benoît XV le 9 mai 1920.
D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.
Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :
« A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée. Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y ut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée. Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »
Le 29 mai 1453 marque la chute de la ville millénaire de Constantinople, cette autre Rome. Ce jour est aussi celui de la fin du dernier empereur romain d’Orient, Constantin XI Paléologue, cent quatre-vingt-seizième empereur romain, Occident et Orient confondus, douzième de la dynastie des Paléologue.
Mystérieux et méconnu du grand public – il n’a régné que quatre ans, une seule illustration contemporaine nous est connue (image ci-dessus) – son destin n’en est pas moins remarquable et son exemple mérite d’être connu.
L’historien grec Georges Sphrantzès reconstituera ainsi dans sa Chronique le discours éloquent que donna Constantin XI devant son armée défendant la ville assiégée depuis plus d’un mois, à la veille de l’assaut ennemi :
Le 29 mai 1453, l’Empire romain d’Orient (« Empire byzantin ») s’effondrait avec la chute de Constantinople.
Celle-ci fut accompagnée de massacres des civils, viols et sacrilèges commis par les sectateurs de Mahomet.
Ce n’était que le début d’une longue nuit d’esclavage et de destruction culturelle.
« Durant toute cette journée, les Turcs firent, par toute la cité, un grand carnage de chrétiens. Le sang coulait sur la terre comme s’il en pleuvait et formait de vrais ruisseaux. … Georges Phrantzes dit aussi que, « en certains endroits, le sol disparaissait sous les cadavres et que l’on ne pouvait passer par les rues ».
« … Ils volent, dérobent, tuent,… font captifs femmes, enfants, vieillards, jeunes gens, moines, hommes de tous âges, de toutes conditions ».
Nous aimons rappeler aux républicains – donneurs de leçons impénitents -, l’histoire de leur Régime.
Ce 28 mai donc, Étienne Christophe Maignet, chargé de la lutte contre la « contre-révolution » en Auvergne, fit incendier le village de Bédoin, au pied du mont Ventoux, et massacrer une bonne partie de sa population.
Quel acte extraordinaire pouvait-il justifier de telles représailles ?
Simplement l’arrachage, quelques semaines plus tôt, d’un « arbre de la liberté »…
Le 28 mai 1291, en Palestine, les 200 000 hommes du sultan El Achraf Khalil réduisent par leur surnombre, après des combats acharnés, les dernières défenses de Saint-Jean d’Acre.
La ville était tombée le 18, mais la citadelle des Templiers résistait encore héroïquement.
10 000 chevaliers chrétiens sont massacrés : « on marchait sur les morts comme sur un pont ».
Saint-Jean d’Acre était l’ultime bastion de ce qui fut le royaume franc d’Orient.
Sa chute met un point final à l’ère des croisés presque deux siècles après la prédication du pape Urbain II.
Par delà la légende noire sur cette formidable épopée, on lira avec profit, par exemple, « La première croisade », de Jacques Heers (commandable ici).
Le « royaume franc d’Orient », la solution aux problèmes du Proche-Orient ?
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