C’était un… 30 août

526 : mort, à Ravenne (nord de l’Italie), de Théodoric le Grand, fondateur du royaume ostrogoth, qui englobait l’Italie, la Rhétie, la Dalmatie et la Sicile.. Il avait tenté sans succès de reconstituer l’empire d’Occident, par la fusion des Romains et des Goths. Véritable préfiguration de l’empereur Charlemagne, il s’appliqua à faire revivre le Sénat, les fonctionnaires, le préfet du prétoire et partagea également les responsabilités politiques entre Romains et barbares. Il appela comme ministres et conseillers les derniers grands représentants de la culture latine, comme Cassiodore, Boèce ou Symnaque. Sous son règne l’Italie retrouva une prospérité oubliée depuis plus d’un siècle. Son tombeau se situe dans la Rotonde à coupole monolithe qui est un des chefs-œuvre de Ravenne.

1483 : à Plessis-les-Tours, mort du roi de France, Louis XI, considéré comme fondateur de la monarchie absolue. C’est Charles VIII qui lui succède.

1918 : tentative d’assassinat, à Moscou, de Lénine par la socialiste révolutionnaire Fanny Kaplan. Le leader des soviets est blessé de deux balles. Kaplan est fusillée. Amplification du régime de terreur: 512 otages sont fusillés. Création du Goulag, le 8 septembre.

1940 : création de la Légion française des combattants, mouvement apolitique rassemblant les anciens combattants de la zone sud ; s’ouvrant ensuite aux autres patriotes de la zone libre (« … des combattants et des volontaires de la Révolution nationale »), elle était destinée à devenir le « corps intermédiaire » entre l’Etat français du maréchal Pétain et la population française, une sorte d’armature politique du pays.
Elle comptera jusqu’à 900 000 adhérents en métropole, 500 000 outre-mer auxquels s’ajouteront 350 000 volontaires de la Révolution nationale.  (voir ici une video du 3e anniversaire de la Légion).

le Maréchal Pétain et l’amiral Darlan passent en revue des légionnaires.

1974 : attentat à la voiture piégée contre le siège de l’hebdomadaire nationaliste Minute.

C’était un… 29 août

1475 : à Picquigny (actuel département de la Somme), Edouard IV d’Angleterre et Louis XI signent un traité qui marque, enfin, la fin de la guerre de Cent ans (qui dura en réalité 116 ans).
Elle avait débuté avec les prétentions du roi anglais Édouard III Plantagenêt, qui avait revendiqué la couronne de France et défié Philippe VI de Valois.
À la vue de la longueur de la période concernée, il y a peu de batailles, qui engagent rarement plus de 10 000 hommes, et elles font souvent peu de victimes du fait de l’habitude de l’époque d’épargner les prisonniers pour en tirer une rançon. Cependant, à Poitiers ou à Azincourt, les Anglais victorieux, voulant affaiblir durablement la chevalerie française, méprisent les lois de la guerre et massacrent les prisonniers, ce qui a pour conséquence de saigner fortement la noblesse française. Certains auteurs ont estimé que 40 % de la chevalerie française disparaît lors de la bataille de Poitiers (1356), et au moins 70 % à Azincourt.
Cette dure période fut marquée aussi par les méfaits des « grandes compagnies » (bandes de mercenaires désœuvrés qui pillent le royaume) et surtout de la grande peste de 1349, qui tuera près d’un tiers de la population de l’Occident.
Elle aura aussi vu l’apparition de sainte Jeanne d’Arc, qui changea le cours des choses alors que la situation française semblait désespérée.

1526 : bataille de Mohacs, où Louis II, roi de Bohême et de Hongrie est défait par le sultan ottoman Soliman le Magnifique. Ce dernier parcourut alors toute la Hongrie et emmena plus de cent mille habitants en esclavage.

1941 : mort d’Honoré d’Estienne d’Orves, capitaine de frégate et résistant royaliste et catholique (bref, « d’extrême-droite » comme diraient aujourd’hui les médias) est fusillé par les Allemands au Mont-Valérien.

1971 : dans un entretien au New York Times, Georges Pompidou, alors président de la République, avoue son aversion pour la Résistance et son romantisme : « I hate all that business ».
Son oncle, qui s’était engagé dans la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, avait eu une grande influence sur lui.

1976 : Mgr Marcel Lefebvre, bravant Paul VI, célèbre une grand-messe traditionnelle à Lille, devant 7 à 8 000 fidèles. C’est une étape cruciale du mouvement de résistance traditionaliste catholique.

Inspiré des Ephémérides nationalistes

C’était un… 28 août :

Saint Augustin, par Philippe de Champaigne (détail). 1650.

430 : mort de saint Augustin, le plus illustre des pères de l’Eglise et plus grand théologien jusqu’à saint Thomas d’Aquin.
Né d’une mère chrétienne très pieuse (sainte Monique) et d’un père romain païen, il se passionna d’abord pour la philosophie, avant de devenir manichéen. Puis il se convertit au christianisme, à 32 ans, après sa rencontre avec saint Ambroise, grand évêque de Milan. Après sa conversion, il devint évêque d’Hippone (actuelle Algérie).
Ses écrits, comme Les Confessions (qu’il faut lire, qu’on soit chrétien ou non) ou La Cité de Dieu, sont réputés pour leur profondeur philosophique et théologique, exprimant une sagesse issue de sa réflexion sur la foi, la morale et l’existence. Son style, souvent rhétorique et accessible, avec un humour subtil, parvient à captiver son audience, ce qui a contribué à leur popularité durable.

voir ici, quelques livres de et sur saint Augustin.

1789 : dans le cadre de la discussion sur les futures institutions du royaume, l’Assemblée constituante aborde la question du veto royal. Jusqu’alors, les députés votaient en général de leur place. Ils vont se regrouper pour la première fois. À droite du président de séance se regroupent les partisans du veto, à gauche ses adversaires. Les historiens considèrent que la classique division droite-gauche est née ce jour-là.

1963 : le pasteur et militant communiste noir Martin Luther King s’attire un succès d’estime en prononçant à Washington un discours commençant par « J’ai fait un rêve » (« I have a dream ») devant 200 000 personnes. Les spectateurs ignorent que le texte n’est pas de lui, tout comme la plupart de ses écrits, généralement recopiés d’auteurs oubliés.

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C’était un 27 août 1793 : l’insurrection contre-révolutionnaire de Toulon

Les Fédéralistes, qui avaient pris le pouvoir local aux Jacobins lors d’une insurrection, sont supplantés par les royalistes, bénéficiant du soutien de la flotte toulonnaise (restée majoritairement fidèle au roi).

Les insurgés se sont rebellés à l’annonce de la reprise de Marseille par les Républicains et de la répression sanglante qui s’en est suivie, et seront soutenus par les Britanniques et d’autres.

Ils feront proclamer Louis XVII (le très jeune fils de Louis XVI)  roi de France et hisser le drapeau blanc à fleur de lys.
Les Républicains feront le siège de la ville, et le jeune Napoléon s’y illustrera contre les royalistes…
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C’était un 26 août : mort d’Hélie Denoix de Saint Marc

dit Hélie de Saint Marc.
Né en 1922 à Bordeaux, il fut d’abord un jeune résistant (déporté dans un camp allemand d’où il survécut de peu) et un officier de l’armée française, décoré des plus hautes distinctions militaires avec treize citations, ayant servi dans la Légion étrangère, en particulier au sein de ses unités parachutistes.
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25 août 1270 : mort de Saint Louis

Saint Louis en route vers l’Egypte

Le roi de France Louis IX était âgé de 56 ans.

C’était au cours de la 8e croisade (sa seconde). Il espérait convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d’Égypte. Les Croisés s’emparèrent facilement de Carthage mais l’armée fut victime d’une épidémie. Louis IX mourut le 25 août sous les remparts de Tunis, de dysenterie vraisemblablement (de peste selon certains). Son corps fut étendu sur un lit de cendres en signe d’humilité, et les bras en croix à l’image du Christ.

Sacre de Saint Louis

Considéré comme un saint de son vivant, Louis IX fit l’objet d’une vénération dès sa mort. Des miracles étaient réputés avoir lieu sur le passage de sa dépouille et un service d’ordre dut être mis en place près de son tombeau pour canaliser la foule de ceux qui venaient implorer son intercession.

Le XIIIe siècle reste dans l’histoire comme le « siècle d’or de Saint Louis ».
La France, centre des arts et de la vie intellectuelle, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement, mais aussi quant au degré de perfection de sa civilisation, dont nous sommes à présent loin…

Saint Louis commandait la plus grande armée et dirigeait le plus grand royaume d’Europe. Sa réputation de sainteté et de justice était déjà bien établie de son vivant et on le choisissait régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d’Europe. Le roi était considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).

Saint Louis est généralement considéré comme le modèle du prince chrétien.

Quelques livres à son propos ici.

C’était un 24 août 1944 : massacre de 76 Français au Grand Bornand

Histoire d’équilibrer un peu le travail de mémoire, penchons-nous sur cet épisode sanglant où des Français (a priori) mirent à mort des Français après une parodie de procès. Dont un père et ses deux fils attachés aux poteaux, côte à côte. Le plus jeune assassiné avait seize ans.
Rappelons que « l’Epuration »  a fait beaucoup plus de morts français que l’Occupation (10 à 20 fois plus).

Ici les victimes furent 76 Savoyards, qui, pendant la 2e Guerre mondiale, s’étaient engagés par patriotisme dans la Milice (service d’ordre au service de la Révolution nationale du Maréchal Pétain).

Le cimetière, improvisé et sans précisions, où beaucoup de touristes croient se recueillir sur les tombes de résistants.

« Au matin du samedi 19 août 1944, des miliciens savoyards incorporés dans la Franc-Garde, depuis l’ordre de mobilisation lancé par Joseph Darnand, quittent leur cantonnement annécien de La Commanderie par la route d’Albertville. Dans la nuit, les chefs départementaux Yves Barbaroux et Jacques Chambaz ont rencontré les chefs de la Résistance : les francs-gardes se rendent avec les honneurs de la guerre, ils conservent leurs armes et seront traités en prisonniers de guerre.

Un jeune de la Milice, juste avant d’être fusillé, attaché au poteau par un communiste goguenard.

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C’était un 23 août : prise de Rome par Alaric

 « Le 24 août 410, Alaric, roi des Wisigoths, fâché que l’empereur Honorius n’eût pas versé le tribut demandé, s’empare de Rome.
Pendant trois jours, ses troupes vont piller et massacrer à qui mieux mieux.
Alaric lui-même enlève une princesse promise à un grand destin,
Galla Placidia !

Certes, depuis de nombreuses années, la Ville éternelle était délaissée par l’empereur d’Occident au profit de Ravenne et n’était plus que l’ombre d’elle-même. L’événement n’en revêt pas moins une grande importance symbolique aux yeux des intellectuels de l’époque, tel saint Augustin.
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22 août 1914 : mort au front d’Ernest Psichari,

à l’âge de 31 ans. Ce jeune écrivain était le petit-fils d’Ernest Renan.

Il rejeta tôt les idées exprimées par le milieu de la bourgeoisie intellectuelle dreyfusarde de sa jeunesse.
Au pacifisme succéda la ferveur nationale, au culte du moi celui de la communauté enracinée, au rationalisme la ferveur des sentiments.
Psichari est, par sa personnalité, ses préoccupations, ses aspirations morales et son engagement, emblématique d’une jeunesse exaltée dont fit aussi partie Charles Péguy par exemple.
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C’était un 21 août…

Résultat de recherche d'images pour "bossuet"1670 : à saint Denis, oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre où Bossuet prononce sa fameuse phrase « Madame se meurt ! Madame est morte ! »
L’auditoire éclata en sanglots d’après Voltaire. (extrait de l’oraison ici)

1803 : exilé en Angleterre depuis 1801, le breton Georges Cadoudal débarque à Biville pour reprendre les armes contre Napoléon. Il sera capturé le 9 mars 1804.

1936 : en Espagne, le navire de guerre Almirante Cervera reçoit le dernier message des assiégés franquistes du Cuartel de Simancas : « tirez sur nous, l’ennemi est à l’intérieur ! »

Trotsky : sa meilleure photo

1940 : à Mexico, dans sa retraite pourtant puissamment gardée, l’ancien chef de l’Armée rouge Léon Trotsky (Bronstein) est assassiné au pic à glace par l’agent stalinien Ramon Mercader.

1966 : à Pékin, le comité central du Parti communiste réclame une « grande révolution culturelle prolétarienne ». Des milliers de jeunes défilent à travers la ville en brandissant le Petit livre rouge. Ces « gardes rouges » s’attaquent aux églises, détruisent les maisons dites bourgeoises. C’est le début d’une période catastrophique pour la Chine. Plusieurs millions de morts.

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20 août 1955 : massacre d’El Halia. Un voisin à ses futures victimes : « Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande »

Il y a à peine soixante ans…

Le FLN – organisation séparatiste et terroriste soutenue entre autres par la gauche française et toujours au pouvoir en Algérie – avait décidé, devant l’essoufflement de sa propagande, de passer à une stratégie sanguinaire pour faire « monter la pression » en Algérie française.

Ainsi, dans le petit village minier d’El Halia, 71 Européens furent massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer.
Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes – méthode habituelle -, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes. Ainsi que des empalements.

Souvenons-nous aussi comme des voisins chaleureux et ceux que l’on croyait des « amis » se sont transformés du jour au lendemain.

Description puis témoignage :
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15 août : Assomption de la sainte Vierge. Fête nationale française. Voeu de Louis XIII

L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la mère du Christ, corps et âme.

La Sainte Vierge – qui selon la doctrine catholique, tient dans la Création une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extraordinaire : son corps fut préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de la corruption du péché.

C’est la principale fête mariale. L’Assomption est un dogme.

En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

Voyez ci-dessous, en comparant les origines des deux « fêtes nationales », comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels….

Le voeu :

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C’était un 12 août… Fort Chabrol

Cet épisode rocambolesque a tant marqué l’opinion qu’il a engendré une expression dans le langage courant.

Il débuta le 12 août 1899, après que le président du Conseil Waldeck-Rousseau décida d’engager des poursuites contre les dirigeants des ligues nationalistes, accusés de complot contre la sûreté de l’État.
Ce jour, les autorités firent arrêter des dizaines de nationalistes pour les traduire devant la Haute-Cour de justice, dont Paul Déroulède et les dirigeants de la Ligue des patriotes, ainsi que les chefs des Jeunesses royalistes.

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C’était un 10 août… 1792 : naissance de la République dans un massacre


Prise du palais des Tuileries le 10 août 1792, peinture à l’huile de Jacques Bertaux en 1793 (Musée national du Château de Versailles et des Trianons).

Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
La tension est vive et, excitée par Danton, une foule de sans-culottes se masse aux abords du palais.

La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationaux crient : « Vive le roi ! ». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :
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C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

Il s’agissait d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) – et à impressionner les rivaux soviétiques – en tuant ses civils.

La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais, et qu’elle avait été fondée pour eux. Un hasard ?

L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

Un commentaire de l’abbé Ugo Carandino :

Le 9 août 1945, l’humanité, qui avait largement abandonné la foi et la raison, a assisté à la deuxième hécatombe atomique.
Trois jours après l’attaque atomique d’Hiroshima, ceux qui détiennent le pouvoir aux États-Unis d’Amérique ont décidé de bombarder aussi Nagasaki, le cœur du catholicisme japonais.
Ce qui frappe, ce n’est pas tant la brutalité et l’impudence de l’attaque, qui font partie de cet arsenal infernal dont l’homme aveuglé par les passions les plus féroces est muni, mais plutôt la dignité des catholiques au Japon.
Personne n’en parle, mais le courage des familles des défunts et des blessés survivants, qui ont trouvé dans la foi catholique l’aide surnaturelle pour résister à l’immense tragédie, est admirable.
En effet, malgré le silence impuissant de l’Occident sur leur sort et le refus des auteurs de demander pardon, les catholiques japonais n’ont jamais suivi la voie de la vengeance et du chantage moral, sans ainsi instrumentaliser leurs morts, mais sont restés attachés aux enseignements de l’Évangile, en particulier aux Béatitudes.
La photo fait référence à la messe célébrée devant les ruines de la cathédrale Urakami de Nagasaki en juin 1949.