« Selon un antique adage, gouverner consisterait avant tout à prévoir. Pour les instances européennes, le compte n’y est pas. Et là, il ne s’agit plus de société inclusive et autres gadgets bienveillants : juste de savoir ce qu’il y aura dans nos assiettes – ou pas – demain.
Ainsi la Commission européenne vient-elle enfin de comprendre que le Vieux Continent était désormais dépendant des céréales russes et ukrainiennes. Tout comme il aura fallu attendre le Covid-19 pour s’apercevoir que nous n’étions même plus capables de fabriquer de l’aspirine et que nos voitures peinaient à rouler sans ces micro-processeurs, eux aussi usinés en Chine.
Il y avait la fameuse « mondialisation heureuse », chère à Alain Minc ; on avait oublié ces mondialistes distraits, persuadés que l’empire du Milieu resterait à jamais l’usine du monde.
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