Décès de Pino Rauti

Nous apprenons le décès de Pino Rauti, personnalité célèbre du nationalisme italien et admirateur affiché du Duce, à l’âge de 86 ans.

Vice-secrétaire général, à partir de 1979, du Mouvement social italien, il en devient brièvement président avant de le quitter en 1995 : le MSI (rebaptisé Alliance nationale) ayant effectué un recentrage politique sous la houlette du renégat Gianfranco Fini.

Rauti fonde alors son propre parti, le MSI-Fiamma Tricolore, sous l’étiquette duquel il sera élu député européen en 1999.


Pino Rauti devant la flamme tricolore du MSI, que copiera le FN français.

Nétanyahou « satisfait » de son homme de main Hollande

Après sa visite en France, le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a, selon son entourage, trouvé Hollande «exceptionnellement ouvert et réceptif» et «prêt à écouter» (ses ordres ?).

« La «continuité» entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, sur les deux questions prioritaires de la lutte contre l’antisémitisme et du dossier nucléaire iranien a été particulièrement appréciée par le chef du gouvernement israélien. » selon Le Figaro, qui reconnait lui-même que les présidents passent, mais l’alignement idéologiquement est le même.

Le deuxième objectif de Nétanyahou était en effet de mobiliser la France dans son combat contre l’Iran. Pour « éviter que l’Iran n’acquière l’arme nucléaire », comme si le fait qu’Israël possède de nombreuses têtes nucléaires n’était pas au moins aussi inquiétant.

C’est sur cette question qu’a porté l’essentiel des entretiens. «Je veux saluer la France pour la fermeté de sa politique à l’égard de l’Iran» [qui se fait au détriment de l’économie française, NDCI] a déclaré publiquement le chef du gouvernement israélien à l’issue de son entretien à l’Élysée, mercredi. Nétanyahou n’a pas précisé ses intentions, mais il a souligné qu’il fallait arrêter l’Iran avant qu’il ne soit trop tard, c’est-à-dire avant que Téhéran ne dispose de suffisamment d’uranium enrichi pour pouvoir fabriquer une bombe. Telle est la «ligne rouge» israélienne. «Nous sommes très près» de ce moment-là, dit-on dans l’entourage du chef de gouvernement. (source)

Alors que trop de Français connaissent la précarité et subissent la criminalité étrangère, la priorité de la République reste (on aurait envie de dire « logiquement ») « la lutte contre l’antisémitisme » et la participation à la ratonnade israélienne contre l’Iran, à qui l’on fait en réalité aussi grief de lâcher régulièrement des « bombes atomiques » sur la version officielle -quoique contestée- de la « Shoah ».

Elections en Ukraine : percée historique des nationalistes

Oleg Tyahnybok, président de Svoboda

[MAJ des résultats, 14h30]

Ce dimanche 28 octobre avaient lieu les élections législatives en Ukraine.
Le gâteau était à partager entre le « Parti des régions » (pro-russe) au pouvoir, et l’opposition pro-occidentale incarnée par Ioulia Timochenko, ancienne premier ministre actuellement emprisonnée.

Dans un contexte de fortes suspicions de fraudes électorales, le parti au pouvoir, dirigé par Viktor Ianoukovitch, raflerait (le dépouillement n’est pas fini) 37% des voix, contre 21% pour le bloc de Timochenko.

Les communistes, alliés de Ianoukovtich, obtiendraient 15 % des voix et un candidat indépendant, l’ancien champion du monde de boxe Vitali Klitschko, 12 %

La surprise vient de la progression remarquable du parti nationaliste Svoboda (« liberté »), qui atteint 8,5 % (contre 0,76 % en 2007) !
Le parti (dont les Français ont pu rencontrer le président Oleg Tyahnybok à plusieurs reprises aux « Congrès nationalistes » organisés par le Renouveau français) a toujours été, jusqu’ici, handicapé lors des scrutins nationaux par le fait que l’Ukraine est comme scindée en deux, entre un Ouest ukrainophone et patriote, et un Est russophone.
Svoboda fait des scores parfois très importants dans l’Ouest du pays, sur lesquels nous reviendrons, mais parvient cette fois-ci à élargir son électorat au centre de l’Ukraine, en ayant réussi à se présenter comme à la pointe du patriotisme et de la lutte contre un régime corrompu.
Les nationalistes font ainsi leur entrée au parlement national pour la première fois, avec une trentaine de députés sur 450, ayant passé la barre des 3% requis.

Bernard Lugan : Libye un an plus tard… Point de situation

Un an après la fin du régime du colonel Kadhafi, la  Libye est coupée en trois :
– En Cyrénaïque où deux guerres se déroulent, les fondamentalistes musulmans dont le fief est la ville de Derna s’opposent aux « traditionalistes » rassemblés derrière les confréries soufi cependant que les partisans d’une Libye bicéphale, fédérale ou confédérale refusent l’autorité de Tripoli.
– En Tripolitaine, la ville de Misrata dont est originaire le général Youssef al-Mangouch, à la fois chef de l’armée et coordinateur des milices « ralliées » au pouvoir de Tripoli, tente de prendre le contrôle de toute la région. Auréolées par la capture de l’ancien guide, ses forces viennent de s’emparer de la ville de Bani Walid, « capitale » de la tribu des Warfalla[1]. Dans la lutte traditionnelle contre ses rivaux du sud, Misrata a donc  marqué un point. Dans l’ouest de la Tripolitaine, les milices berbères (berbérophones ou arabophones) du jebel Nefusa jouent une carte clairement régionale cependant que le «pouvoir central» de Tripoli doit négocier avec les diverses milices pour tenter d’exister.
– Le grand sud est devenu une zone grise où le « pouvoir », ancré sur le littoral méditerranéen n’est obéi ni des Touareg, ni des Toubou, ces derniers devant périodiquement faire face à des raids lancés contre eux par des tribus arabes.

Continuer la lecture de « Bernard Lugan : Libye un an plus tard… Point de situation »

Un prêtre égorgé en Syrie

Alors qu’il tentait de négocier la libération d’un médecin chrétien en Syrie, un prêtre grec-orthodoxe a été retrouvé égorgé hier, dans la région de Damas.
Un habitant explique que le prêtre « était en train de négocier la libération d’un médecin chrétien avec les ravisseurs, qui réclamaient 50 millions de livres syriennes. Il avait réussi à réduire leurs exigences« .
Et l’habitant de poursuivre : « Vendredi dernier, il s’est rendu accompagné du beau-père du médecin pour verser la rançon, mais ils ont été enlevés à leur tour et les ravisseurs ont accru leurs exigences avant que le corps du prêtre ne soit retrouvé jeudi« .
Son corps avait été horriblement supplicié, le crâne scalpé et les yeux arrachés.
Le père Haddad desservait la paroisse Saint Elie, à Qatana, une ville mixte islamo-chrétienne de 15.000 habitants, située à 20 km à l’ouest de Damas. Requiescat in Pace.

La guérilla des islamistes et la déstabilisation que les démocraties occidentales provoquent en Syrie n’ont pas fini de semer le malheur chez les chrétiens.

Des jeunes Israeliens se font tatouer des numéros de déportés

et apparemment ce ne serait pas de la nostalgie.

Plutôt un mélange d’indécence et de névrose…

Il y a en effet une mode chez certains jeunes Israéliens, consistant à reproduire sur leur peau les tatouages de leurs grands parents qui avaient été déportés par l’Allemagne.

Atlantico nous en parle en ces termes : «  « Quand j’ai montré pour la première fois le numéro à mon grand-père, il a pleuré et il a embrassé mon bras« , raconte-t-elle. Peu de temps après, sa mère et son oncle ont d’ailleurs décidé de faire la même chose qu’elle.
En Israël, le poids de la Shoah est extrêmement lourd, pour ne pas dire intrinsèquement lié à la création de l’Etat hébreux. L’histoire du nazisme est enseigné aux enfants dès l’école primaire, et on trouve à Jérusalem un très grand musée consacré à cette période sombre de l’histoire, le musée Yad Vashem. »

Culture de mort : Obama autorise la stérilisation des mineures à partir de 15 ans.

Dans l’État de l’Oregon, la législation Obamacare, qui est entrée en vigueur le 1er août 2012, autorise des stérilisations gratuites pour les filles dès l’âge de quinze ans.
Maintenant, les filles en première année d’études secondaires, pourront choisir, sans consentement des parents, d’être définitivement stérilisées…

Les parents de cet État peuvent oublier les étapes de l’obtention d’un permis de conduire à 16 ans et la capacité juridique de boire à 21, être stérilisée à 15 ans est désormais la première étape dans le processus de maturité sociale de la jeunesse.

Source

Un film polonais sur la bataille de Vienne

“La Bataille de Vienne” (« Bitwa pod Wiedniem » en polonais), film sorti le 12 octobre en Pologne, sur la fameuse et cruciale bataille de Vienne en 1683, où une coalition chrétienne menée par le roi de Pologne Jean III Sobiesky a vaincu les Ottomans.
Voici la bande-annonce en français, traduite par nos soins :

François Hollande et le mythe de Gorée

Le président de la République, en tournée en Afrique pour en finir avec ce qu’il restait de l’influence française, est allé en pèlerinage sur l’île de Gorée. Ce lieu, dans la mythologie moderne, est sensé constituer un haut lieu de l’esclavage des Noirs par les Blancs chrétiens (et uniquement eux, alors que les Noirs eux-mêmes, les Juifs et les Arabes sont oubliés).

L’africaniste Bernard Lugan rappelle la réalité de l’histoire de cette île.

« Quand François Hollande cautionne le mythe de Gorée

A Gorée, la tête couverte de cendres et sacrifiant à la sempiternelle et de plus en plus lassante repentance, François Hollande a donc fait l’inévitable visite de la « Maison des esclaves ».

Or cette célébrissime bâtisse dans laquelle auraient été gardés prisonniers des centaines de milliers, voire des millions de malheureux, ne fut pas une « esclaverie ». De plus, elle semble n’avoir été construite qu’en 1783, soit plusieurs dizaines d’années après la fin du commerce esclavagiste européen dans cette Sénégambie où la seule traite encore pratiquée à l’époque l’était à destination de l’Afrique du Nord et du monde arabo musulman…
Continuer la lecture de « François Hollande et le mythe de Gorée »

Syrie : reportage aux côtés de l’armée arabe syrienne

Reportage de la télévision russe « Russia 24 » qui a passé 2 mois en compagnie de l’armée arabe syrienne. Ce reportage montre clairement qui sont les opposants de Bachar al-Assad, comment la guerre se déroule, comment la population est terrorisée par les attentats, les enlèvements et les meurtres commis par « l’ASL ». Traduction E&R.

Révolution libyenne et assassinat de Kadhafi : des motivations encore plus laides que ce qu’on croyait !

Kadhafi capturé et sur le point d'être assassiné par des agents français

Dans un entretien à Mediapart, Rami El Obeidi, ancien coordinateur du renseignement extérieur auprès du Conseil national de transition (CNT) libyen, assure que « des agents français ont directement exécuté Kadhafi ».
Selon lui, « la menace d’une révélation d’un financement de Sarkozy en 2006-2007 a été suffisamment prise au sérieux pour que quiconque à l’Élysée veuille la mort de Kadhafi très rapidement ». L’attaque aérienne ayant visé le convoi de Kadhafi était « dirigée par la DGSE et des responsables à l’Élysée ».

Syrie : mensonges & diffamations, deux mamelles (encore bien pleines) de la presse française

Lu sur Infosyrie : Le fait que leur rêve de subversion de la Syrie s’évapore ne dissuade par certains journalistes et médias militants de continuer à mentir et désinformer.

Parmi ceux-ci nous sommes contraints, une fois encore, de « distinguer  » I-Télé qui s’est empressée lundi soir, d’une part de relayer une thèse  abracadabrantesque, et d’autre part de mentir ouvertement sur un fait, ces deux désinformations ayant, on l’aura deviné, pour but commun de charger le gouvernement syrien de crimes qu’il n’a pas commis, même en pensée.

Sensationnel ! Kadhafi « donné » par Bachar

Evidemment, le pompon est la présentation façon « scoop » des déclarations au quotidien britannique The Daily Télegraph d’un ex-responsable du Conseil national de transition (CNT) libyen, selon lesquels le colonel Kadhafi, réfugié avec une poignée de fidèles à Syrte, a pu être localisé – et assassiné – par des agents français envoyés par Sarkozy… grâce au numéro de son téléphone satellitaire personnel, numéro fourni aux Français par… Bachar al-Assad !

C’est Rami El Obeidi, ex-responsable des relations avec les agences de renseignements étrangères du CNT, qui est l’auteur de cette thèse grotesque, qu’il pense étayer en expliquant que le président syrien aurait agi ainsi pour obtenir de Sarkozy qu’il diminue la pression sur le régime – « ce qui est arrivé », affirme Rami El Obeidi sans crainte du ridicule. Tout le monde, sur ce site et ailleurs, a pu constater que Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont été, avant et après la mort de Kadhafi, parmi les dirigeants occidentaux les plus hostiles à l’encontre de Damas. Pour l’ex-diplomate Patrick Haimzadeh, interrogé par Le Point, Rami El Obeidi, un ancien militaire qui a été écarté du CNT, ne cherche qu’à exister politiquement.

Continuer la lecture de « Syrie : mensonges & diffamations, deux mamelles (encore bien pleines) de la presse française »