« Après que les USA et l’Union européenne aient révoqué l’embargo en 2004, des dizaines de banques et sociétés financières étasuniennes et européennes affluèrent en Libye. Parmi lesquelles Goldman Sachs, une des plus grandes banques d’investissement du monde, dont le siège principal est à New York. Dans la première moitié de l’année 2008, l’Autorité libyenne d’investissement lui confia 1 milliard et 300 millions de fonds souverains (capitaux de l’État investis à l’étranger). La banque Goldman Sachs les investit dans un panier de valeurs et en actions de six sociétés : l’étasunienne Citigroup Inc., la banque italienne Unicredit et l’espagnole Santander, la compagnie allemande d’assurances Allianz, la compagnie énergétique française Électricité de France et l’italienne Eni.
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Catégorie : International
Nouvelles du conflit syrien
Tout d’abord un reportage fait par la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone) qui montre le ras le bol des Turcs limitrophes de la Syrie.
Région de Yabrud, 80 km au Nord de Damas (Ville de Deir Atyia), des terroristes de l’ASL braquent un commerçant en le frappant, une caméra de surveillance filme :
Espagne : le chaos social ne fait que commencer
En Espagne, la situation est catastrophique pour le peuple : les prix explosent, les salaires baissent, la TVA est augmentée de 3 points, la chômage de la jeunesse est à peine croyable (53%)… Les Espagnols payent l’incompétence et la corruptionde leurs « élites » (vendues aux banquiers apatrides), ils manifestent et forcément la colère s’exprime sur les « forces de l’ordre » .
C’est à mettre en parallèle avec l’analyse d’Olivier Delamarche sur BFM TV :
« On va être dans une récession épouvantable », « la zone euro va éclater » etc…
Bernard Lugan : à Benghazi, la guerre est ouverte entre les islamistes et les fédéralistes soufi
Bernard Lugan :
Les évènements qui se déroulent depuis le 21 septembre à Benghazi, capitale de la Cyrénaïque, sont d’une extrême importance pour l’avenir de la région et plus généralement pour celui de toute la Libye. Lassés d’être pourchassés par les fondamentalistes islamistes, les fédéralistes soufi semblent en effet avoir décidé de se débarrasser de ces salafistes-wahhabites financés par le Qatar et l’Arabie Saoudite et qui veulent transformer la région en émirat. Qui va l’emporter ? Il est encore trop tôt pour le dire mais, à travers ces évènements, l’essentiel est de voir que les vraies fractures de la société libyenne apparaissent désormais au grand jour. Et elles sont bien loin des « droits de l’homme » chers aux niaiseux d’Occident…
Clés d’explication :
1) Le 6 mars 2012, à Benghazi, Ahmed Zubair al-Senoussi, parent de l’ancien roi Idriss et membre important de la confrérie senoussiste, fut élu émir par les chefs des tribus de Cyrénaïque. Cet acte politique était un signal fort envoyé aux autorités de Tripoli puisqu’il signifiait que la région se prononçait pour une orientation très fédérale de la future Libye. Cette revendication fédéraliste récurrente explique d’ailleurs pourquoi la Cyrénaïque s’était soulevée dès le début de l’année 2011 contre le colonel Kadhafi et son pouvoir perçu comme tripolitain.
La commission d’enquête de l’ONU confirme la présence d’étrangers au sein des groupes armés en Syrie
Les experts de la Commission internationale d’enquête sur la situation en Syrie ont confirmé ce lundi 17 septembre 2012, à Genève, la présence d’étrangers au sein des groupes armés qui tentent de renverser le gouvernement syrien.
Devant le Conseil des droits de l’Homme, le chef des enquêteurs de l’ONU, Paulo Pinheiro, a déclaré que des extrémistes islamistes se trouvent en Syrie, où ils agissent aux côtés des rebelles ou de manière indépendante. Il a d’ailleurs qualifié la présence de ces éléments en Syrie de « croissante et inquiétante » et a confirmé l’existence de crimes commis par les forces antigouvernementales.
« Il existe des indices raisonnables qui permettent de croire que les forces antigouvernementales dans ce pays perpètrent des assassinats, des exécutions extrajudiciaires et des tortures », a précisé le chef des enquêteurs de l’ONU sur la situation en Syrie. Il a dénoncé aussi le fait que les groupes armés anti-régime utilisent des enfants et des adolescents de moins de 18 ans.
Paulo Pinheiro a ajouté que les membres des groupes armés qui cherchent à renverser le gouvernement syrien ne portent ni uniformes ni insignes permettant de les distinguer de la population civile.
Le chef de la commission internationale indépendante qui enquête sur la situation en Syrie pour le compte de l’ONU a critiqué aussi les frappes aériennes et le pilonnage de zones résidentielles par les forces du gouvernement.
Dans son intervention devant le Conseil des droits de l’homme, Paulo Pinheiro a rejeté l’application à la Syrie de sanctions qui vont à l’encontre des droits les plus élémentaires du peuple syrien et il a souligné la nécessité d’aboutir à un règlement politique de la question syrienne au lieu de miser sur une solution militaire.
Source : Réseau Voltaire
Poutine, très œcuménique
Après avoir flatté les musulmans, voici qu’à l’occasion de la fête de Rosh Hashanah (nouvel an juif), dans un message aux Juifs de Russie, Vladimir Poutine a salué « les valeurs du judaïsme » (?!).
« Les traditions de cette fête incluent bonnes actions, souci des autres, aide envers les pauvres, soutien à ceux qui en ont besoin » [même les goys? NDCI] a écrit Poutine dans son message d’accueil. Avant d’ajouter, avec une insistance qui nous étonne un peu : « Les valeurs du judaïsme sont basées sur les valeurs éternelles du bien et de la justice. »
Qui veut se cotiser pour offrir à Poutine un exemplaire non expurgé du Talmud ?
Mort de Santiago Carrillo, un bourreau communiste impuni
Les merdias français (?) rendent un hommage unanime à Santiago Carrillo, qui fut le leader historique du communisme espagnol et qui vient de rendre sa très laide âme à l’âge de 97 ans.
Ce qu’ils ne disent pas, ou rarement (et en évoquant une « polémique »), c’est que l’individu a été l’ordonnateur du massacre de masse de Paracuellos.
Dans cette banlieue de Madrid, en novembre 1936, des milliers de prisonniers politiques extraits des geôles madrilènes sont exécutés, sans même un jugement.
La « terreur rouge » bat son plein et il leur est reproché, souvent abusivement, d’avoir des sympathies pour la rébellion nationaliste.
Nombreux sont ceux qui sont ainsi assassinés simplement pour avoir fréquenté un collège catholique (ou y avoir étudié) ou pour leur appartenance à une famille de médecins ou d’avocats, etc.
Madrid : samedi dernier des milliers d’Espagnols sont descendus dans les rues
pour manifester contre le gouvernement…
« A l’appel de plusieurs mouvements nationalistes espagnols, ils étaient des milliers samedi après-midi dans les rues de Madrid à manifester contre la classe politique corrompue et incapable qui, depuis 37 ans, conduit l’Espagne à la ruine.
Redevenue une puissance digne de ce nom au cours de la période franquiste (1938-1975), l’Espagne ne cesse, depuis la mort de son chef, de sombrer vers la décadence totale. Les Espagnols commencent à s’en rendre compte. Cette première manifestation d’envergure semble prouver qu’un vaste mouvement est en train de naître. Il aura donc fallu cette crise qui n’en finit plus de ronger l’Europe pour que l’Espagne nationaliste se réveille enfin… »
Source : Synthèse nationale
Syrie : l’ASL enrôle des enfants
Vu sur Infosyrie :
Dans la guerre mystique et barbare qu’ils mènent, les rebelles plus ou moins salafisés n’hésitent pas à embrigader de jeune enfants. En témoigne la vidéo-ci-dessous, où l’on voit, aux abords du fameux Krak des Chevaliers, sur la frontière libanaise, un gamin de 10 ans avec un fusil d’assaut presque aussi grand que lui, et envoyé en première ligne ; l’enfant-soldat a vu tomber à ses côtés un de ses camarades, et il est visiblement bouleversé :
Et l’on retrouve le même enfant touché à son tour – aux jambes, semble-t-il – et déshabillé pour être soigné sommairement dans une infirmerie de fortune : il souffre visiblement et répète pour tromper la douleur et la peur la formule « Fi sabili lah ! » comme un mantra, croyant qu’en psalmodiant ces mots la douleur va partir. D’ailleurs à un moment le malheureux enfant dit: « Dieu ne me fait pas mal » !
Israël / Iran : guerre et business
Sous le titre moqueur « Attroupement dans le Golfe Persique: plus d’avions occidentaux que de chasseurs iraniens » JSSNews nous apprend que « Les puissances occidentales et plusieurs de leurs alliés du Moyen-Orient ont déployé une énorme flotte navale dans le golfe Persique ». Le site sioniste annonce triomphalement « La flotte comprend des navires de 25 nations, trois porte-avions américains complet (l’USS Stennis, l’USS Enterprise et l’USS Dwight D. Eisenhower); chacun avec un effectif de plus d’avions que l’armée de l’air iranienne tout entière. »
Si l’axe atlanto-sioniste compte bien attaquer l’Iran (avant Noël?) pour des raisons idéologiques, il souhaite ne pas mettre « les affaires » en péril.
Une grande partie de l’occident à peur qu’en cas d’attaque préventive israélienne, l’Iran se venge en tentant de fermer le détroit d’Ormuz, une voie navigable dans le golfe Arabique. Par là, passe 18 millions de barils de pétrole par jour, soit environ 35 pour cent du pétrole échangé dans le monde. Si ce robinet à pétrole venait être coupé, ce opurrait être catastrophique pour les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la zone euro.
L’ambassadeur américain tué en Lybie
par ceux que les Etats-Unis ont soutenu contre Kadhafi.
Protestant contre un film produit par un « Israelo-américain » qui décrit l’islam comme un cancer, des manifestants ont attaqué mardi le consulat américain, puis l’ont pillé et brûlé.
Ils ont tué quatre citoyens américains, dont l’ambassadeur J. Christopher Stevens.
Dans la video visible ici (en anglais), on voit l’ambassadeur se présenter et pérorer sur les bienfaits de la révolution libyenne fomenté et soutenue par les Etats-Unis.
Trois tonnes de nourriture pillées dans des supermarchés Espagnols….
Lu sur Realinfos :
Alors que les systèmes économiques et financiers du monde s’approchent de l’effondrement, des exemples de ce dont nous pourrions bientôt faire l’expérience à grande échelle commencent à apparaître de part et d’autre de l’Europe.
En Espagne, pays qui il y a seulement quelques années était cité comme l’un des meilleurs exemples d’entrepreneuriat immobilier, de tourisme international, et d’élargissement de la classe moyenne, la situation est aujourd’hui si catastrophique que beaucoup n’ont plus les moyens de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.
Les filets de protection sociale commencent à lâcher de toutes parts, à tel point que les chômeurs Espagnols ont commencé à piller les supermarchés pour avoir de quoi manger. Pas plus tard que le mois dernier, les habitants de Séville et de Cadiz, souffrant d’un taux de chômage de 32%, se sont réunis pour piller les supermarchés locaux de plus de trois tonnes de nourriture – dont une partie a ensuite été distribuée à des banques alimentaires locales.
Grèce : le parti Aube dorée fait le travail de la police
Nouvelle action de choc de l’Aube dorée vendredi soir, à Rafina, en Attique, pendant la célébration de la Vigile de la Nativité de la Vierge.
En l’absence de la police, une cinquantaine de militants, conduits par deux députés du parti, ont contrôlé eux-mêmes les marchands ambulants immigrés qui s’étaient installés sur le marché traditionnel. Ceux qui ont justifié d’être en règle ont été laissés en paix ; les autres ont été chassés et leurs étals détruits. Giorgos Germenis, député d’Athènes, a ainsi expliqué : « Nous sommes venus pour honorer la fête de la Sainte Vierge. En même temps, nous avons appris qu’il y avait ici beaucoup d’immigrés clandestins sans papiers. Nous les avons dénoncés à la police et l’Aube dorée a fait ce qu’il fallait faire ».
Les militants ont ensuite participé à la procession de l’icône de la Vierge.
Syrie : présence de djihadistes « français » parmi les rebelles
Et ce n’est pas le Réseau Voltaire ou Infosyrie qui le rapporte mais Reuters / 20 minutes :
Convaincus de mener une «guerre sainte», des islamistes étrangers, notamment français, sont venus gonfler les rangs des insurgés anti-Assad en Syrie, a déclaré ce samedi le chirurgien français Jacques Bérès, rentré la veille d’Alep, dans le nord de la Syrie.
Cofondateur de l’organisation Médecins sans frontières (MSF), le médecin de 71 ans a soigné pendant deux semaines les blessés dans un hôpital contrôlé par les rebelles dans la capitale économique de la Syrie, où font rage les combats entre gouvernementaux et insurgés.
Il a précisé que, contrairement à ce qu’il avait vu lors de ses précédentes missions cette année à Homs et à Idlib, la majorité – environ 60% – des blessés qu’il a soignés à Alep étaient des combattants et non des civils, et au moins la moitié d’entre eux n’étaient pas des Syriens.
«Il y a une assez forte proportion de fondamentalistes et de djihadistes (…) Ce qui les intéresse, c’est surtout l’après-Assad, l’établissement d’un régime islamiste et de la charia, en vue de l’Emirat mondial», a-t-il poursuivi. Parmi ces islamistes étrangers figuraient «quelques djihadistes français», a ajouté le docteur Bérès, pour lesquels Mohamed Merah, qui a tué sept personnes en mars dans le sud-ouest de la France, est «un exemple à suivre».
Bernard Lugan : de la Somalie au Mali la solution passe le retour au réel ethnique
Bernard Lugan : Assistons-nous à la fin du règne des principes philosophiques occidentaux mortifères qui, depuis trois décennies, tuent l’Afrique à petit feu ? Trois exemples peuvent le laisser penser :
1) La Somalie est en guerre depuis 1991 après que, au nom des droits de l’homme et de la démocratie, la communauté internationale eut laissé certaines tribus chasser du pouvoir le général Syad Barré, autocrate certes, mais seul capable de maintenir l’unité de ce conglomérat de clans baptisé Etat somalien. Depuis, tout a été tenté pour y rétablir la paix : interventions militaires directes puis indirectes des Etats-Unis suivies de celles de l’ONU, de l’Ethiopie, des Etats africains, puis enfin du Kenya. Rien n’y fit véritablement. Jusqu’au jour où, localement et sans l’intervention de BHL ou du docteur Kouchner, il fut décidé de reprendre le problème à l’origine et de demander aux chefs coutumiers de tenter de le régler, ce qui passait par la répudiation de l’impératif occidental de démocratie individualiste basée sur le « one man, one vote ». Les chefs se sont donc réunis, ils ont longuement palabré et ont finalement désigné une assemblée constituante reflétant les véritables rapports de force sociopolitiques du pays. Loin des constructions partisanes voulant copier le « modèle » occidental. Ces députés nommés doivent élire le nouveau chef de l’Etat le 8 septembre. Rien ne permet naturellement de dire que le retour à la paix est assuré. Loin de là ! Mais une première tentative sérieuse vient enfin d’être faite dans ce sens.