Lu sur Infosyrie : Les spectres des suppliciés d’al-Bab, jetés du haut d’un toit par la racaille islamo-qataro-atlantiste, hantent les salles de rédaction françaises, et empêchent les journalistes de digérer tranquillement leur bouillie gaucharde et pro-OTAN. Peut-on dire que ce homme n’ont pas souffert, ne sont pas morts pour rien ?
Est-ce devenu un exercice obligé pour des médias français un peu inquiets quant à leur crédibilité résiduelle ? Il semble que depuis une ou deux semaines l’omerta sur les crimes et actes de barbarie commis par la rébellion syrienne ait été levée. Sans doute l’ »effet Berri », du nom de cette famille sunnite d’Alep dont plusieurs membres ont été roués de coups avant d’être exécutés par un groupe islamo-ASL. Ou des vidéos pour une fois assez largement diffusées d’égorgement et de défenestration.
Quand l’ASL invente le kamikaze involontaire
Toujours est-il que le site du Nouvel Observateur relaie un reportage de la BBC, diffusé le 22 août, qui montre comment des insurgés syriens ont essayé de se servir d’un prisonnier pour commettre un attentat suicide. C’est un reporter du New York Times qui a filmé la scène, « édifiante » quant à l’humanisme des guerriers de la liberté syrienne.
Les faits : une groupe ASL dispose une bombe à l’arrière d’une voiture. Laquelle doit foncer sur un barrage de l’armé. Qui mais qui va conduire ? Eh bien un de leurs prisonniers, présenté comme un partisan de Bachar, détenu dans une belle villa à piscine dont on voit profiter nos « syriens » (hum) libres. Sortis de leurs ablutions non rituelles, les ASL s’emparent de cet homme, lui bandent les yeux, l’installent dans le véhicule et lui explique qu’il devra ensuite conduire le camion jusqu’à un check-point » selon le commentaire de la BBC. « Ce qu’il ne sait pas, souligne le journaliste, c’est qu’à l’arrière du véhicule, sont installés 300kg d’explosifs qui doivent être actionnés à distance ». Par chance, ou par la grâce de Dieu, cette fois-là, le mécanisme ne fonctionnera pas…
Il n’en demeure pas moins que le prisonnier a tout simplement été utilisé comme kamikaze, à l’encontre de toutes les règles internationales concernant le traitement des prisonniers. Et le Nouvel Obs de conclure, avec un étonnement douloureux, professionnellement accablant s’il est sincère, qu’ »il semblerait que certains rebelles aient décidé de faire dans le crime de guerre ». Il semblerait…
Et ci-dessous, le lien vers le reportage de la BBC :
Arte découvre les tortionnaires ASL