L’examen minutieux du téléphone portable d’Arnaud Beltrame permet peu à peu de reconstituer la chronologie des événements avant l’assaut.
L’enquête progresse sur la prise d’otages du Super U de Trèbes et notamment sur les circonstances dans lesquelles le gendarme Arnaud Beltrame a été grièvement blessé. Lorsqu’il propose de se substituer à la seule otage encore entre les mains du terroriste, Arnaud Beltrame se présente les mains en l’air et remet son arme, un Sig Sauer, à Radouane Lakdim.
10 H 03 : Selon les premières informations, l’homme a tenté de renverser des militaires qui rentraient d’un footing et qui allaient passer les portes de la base de Varces. Il a ensuite pris la fuite. Le véhicule serait une Peugeot 208 volée. La Police judiciaire est saisie, apprend le Dauphiné Libéré à l’instant.
Une déclaration du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane (surnommé «MBS») publiée par le Washington Post le 22 mars et passée, semble-t-il, inaperçue dans les médias francophones, fait office d’aveu. En effet, le prince héritier saoudien a assuré que l’idéologie wahhabite avait été propagée au cours de la seconde moitié du XXe siècle par Riyad à la demande des alliés occidentaux du royaume, dans le but de contrer l’influence de l’Union soviétique dans les pays musulmans.
Interrogé sur la propagation du wahhabisme, idéologie islamiste rigoriste née en Arabie saoudite et parfois accusée par la presse et des responsables politiques en Occident d’être une source du terrorisme islamiste, le prince héritier a déclaré que les investissements saoudiens dans les mosquées et écoles islamiques à l’étranger trouvaient leur origine dans le contexte de la guerre froide. Le prince héritier a expliqué que, à cette époque, les alliés occidentaux de Riyad avaient demandé à l’Arabie saoudite d’utiliser ses ressources afin d’empêcher l’Union soviétique de «conquérir le monde musulman ou d’y acquérir de l’influence».
Allemagne – dans une école de Francfort, une élève a été victime de harcèlement par des élèves musulmans parce « qu’elle était blonde, chrétienne et ne portait pas de foulard islamique », le directeur de l’école a suggéré que la victime devait se couvrir d’un hijab pour avoir la paix.
La mère de l’élève a confié à BILD que sa fille était victime de harcèlement de la part de filles musulmanes à un point tel qu’elle devait «la faire sortir de l’école pour la protéger».
Inviter une femme qui ne représente aucun musulman de France, qui n’a pas le début d’un commencement d’aura dans notre pays (à part dans les rédacs parisiennes), pour discuter d’un sujet aussi important, relève une nouvelle fois du coup de com’ puéril. Si la situation n’était pas aussi urgente, ca serait presque risible…
L’imame danoise Sherin Khankan et Emmanuel Macron ont discuté, ce lundi 26 mars, de la situation de l’islam en Occident lors d’un entretien d’une heure à l’Elysée auquel participait également la femme rabbin française Delphine Horvilleur. Le chef de l’Etat français avait sollicité les deux femmes pour recueillir leurs réflexions sur meilleure manière, selon elles, d’améliorer le dialogue des civilisations.
Connue pour avoir ouvert, à Copenhague, en 2017, la première mosquée 100% féminine d’Europe et soucieuse de modifier la perception de sa religion à travers la promotion d’un islam moderne, ouvert, progressiste et modéré, l’imame féministe Sherin Khankan a suggéré au président l’idée d’une grande conférence réunissant des femmes imam venues du monde entier, des femmes rabbin, des pasteures protestantes, des prêtres catholiques ainsi que des intellectuels des toutes les religions, notamment des musulmans, sans discrimination de sexe.
« Le chef de l’Etat s’est dit intéressé par l’idée et a promis de donner suite », confie la Danoise. Cette adepte du soufisme poursuit: « Le Maroc serait parfaitement indiqué pour une telle conférence dans la mesure où ce pays forme déjà, depuis quelques années, une nouvelle génération de professeures de religion : les mushidad. » Il s’agit de femmes chargées de prêcher la bonne parole jusque dans les villages reculés, avec la mission de promouvoir un islam raisonnable, tolérant et « authentiquement conforme à sa vocation pacifique. »
Rappelez-vous bon peuple de France, le Grand Remplacement ethnique (et religieux par corollaire) n’est qu’une théorie complotiste d’extrême drouaaaate.
Pour le ramadan 2018, pas moins de 150 imams ont été sélectionnés sur la base de critères « rigoureux » pour officier les prières durant le mois de ramadan prochain en France et dans d’autres pays occidentaux, a indiqué ce jeudi (15 mars) à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aissa.
« La dernière attaque terroriste en France prouve qu’il existe un lien étroit entre immigration et terrorisme. La Hongrie estime que l’immigration n’est pas utile mais est un danger vital, c’est le devoir d’un gouvernement de protéger ses citoyens » – Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter #Szijjarto lors d’une conférence de presse.
LCI : Selon nos informations, le preneur d’otages est lourdement armé, notamment de grenades. Il a par ailleurs été vu dans sa voiture, criant « Allah Akbar » et disant vouloir venger ses « frères en Syrie ». Il est par ailleurs connu de la DGSI pour avoir été l’un des tous premiers candidats au djihad. Selon nos informations, il réclame la libération de Salah Abdeslam.
La police est en cours d’intervention ce vendredi matin à Trèbes (Aude). Après qu’un CRS a été blessé par des tirs à Carcassonne, une prise d’otages est en cours dans un supermarché Super U proche. Selon le parquet, le preneur d’otages se revendique de l’Etat Islamique.
Selon nos informations, la plaque d’immatriculation du véhicule utilisé par l’homme retranché dans le Super U renvoie à un homme connu de la DGSI, de nationalité marocaine.
Les services anti-terroristes européens, déjà confrontés à des menaces protéiformes, se préparent à la libération prochaine de centaines de condamnés pour faits de terrorisme islamiste qui ont purgé leurs peines mais vont poser un problème supplémentaire de surveillance.
Dans les mois et les années à venir, ces « sortants » vont s’ajouter, dans les listes de personnes à risques, aux suspects habituels, « revenants » du jihad syrien et irakien, cellules dormantes ou jihadistes radicalisés sur place, dont les enquêteurs craignent à tout moment un passage à l’acte.
Hier soir, le chauffeur d’un Ouibus a dû s’arrêter à Saint-Mandé où les policiers ont interpellé l’un des passagers pour apologie au terrorisme, rapporte Le Parisien.
Alors que le bus démarrait de la gare Paris-Bercy vers 22h30, l’un des passagers s’est rapidement mis à reciter des prières. Plusieurs passagers parlant arabe se rendent compte alors que l’homme, un marocain sans domicile fixe de 41 ans, appelle à tuer des mécréants.
Certains passagers se décident à prévenir le chauffeur qui s’arrête alors dans la commune de Saint-Mandé. L’homme a été placé en garde à vue.
Le prédicateur accusé de multiples viols a bien obtenu un doctorat de lettres en islamologie arabe à l’université de Genève… En menaçant, en criant au racisme et en copinant avec l’extrême-gauche !
Un article de Ia,n Hamel pour Le Point : Quand Tariq Ramadan propose comme sujet de doctorat une thèse sur Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans égyptiens, Charles Genequand, son directeur de thèse, se doute que son élève risque de donner une vision plutôt favorable de son grand-père. Mais prenant connaissance d’une première version de son travail, il s’étrangle. Le prédicateur loue la profonde spiritualité et l’immense humanité d’Hassan al-Banna, ignorant totalement les violentes campagnes antisémites menées par la Confrérie. Il ne cite même pas les « 50 demandes du programme des Frères musulmans de 1936 », toujours d’actualité. Parmi elles, « contrôler le comportement personnel des fonctionnaires », « considérer la fornication comme étant un crime grave qui nécessite une sanction légale », ou encore « confisquer les romans d’excitation ainsi que les livres qui sèment le doute sur la foi ». Continuer la lecture de « La vérité sur la thèse universitaire de Tariq Ramadan »
Sophie Pétronin a été enlevée à Gao, au Mali, le 24 décembre 2016, par des hommes armés. Elle dirigeait depuis une dizaine d’années l’Association d’aide à Gao (AAG), une petite ONG franco-suissevenant en aide aux enfants souffrant de malnutrition.
La vidéo du 1er mars est diffusée par le groupe djihadiste Jamaat Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimin (GSIM [ou JNIM], « Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans »). Intitulée « SOS, Save Old Sophie », elle montre l’otage allongée, des médicaments auprès d’elle, avec comme fond sonore la voix d’Emmanuel Macron qui répète, en boucle, « je vous protégerai ».
Dans cette zone à la périphérie de Damas, l’armée syrienne et les milices chiites qui la soutiennent sont opposées à des groupes islamistes armés dont les revendications ne dépassent pas le cadre syrien. Des groupes djihadistes, à visée plus internationale, sont également de la partie, mais minoritaires.
Jaïch al-Islam, un groupe salafiste, principalement parrainé par l’Arabie Saoudite
La Ghouta est principalement occupée par deux organisations. L’Est est tenu par Jaïch al-Islam (l’Armée de l’islam, en arabe), l’Ouest par Faylaq al-Rahmane (la Légion du Tout Miséricordieux). Le premier groupe obéit à une inspiration salafiste, ce courant rigoriste de l’islam sunnite, qui se tient à une lecture strictement littérale du Coran. Continuer la lecture de « Syrie : qui sont les rebelles dans la Ghouta orientale ? »
La ville de New York a accepté de verser 180 000 dollars à trois femmes qui avaient été obligées par des policiers d’enlever leur voile au moment de prendre leur photo d’identité judiciaire, ont annoncé des responsables mercredi 28 février.
Chacune des femmes va recevoir 60 000 dollars après qu’un accord a été passé en début de semaine devant un tribunal fédéral de Brooklyn, où ont eu lieu les trois arrestations, a annoncé leur avocate, Tahanie Aboushi.
Une pièce à part
« C’est un pas dans la bonne direction » a-t-elle déclaré, soulignant « l’effort commun » qui avait été fait pour améliorer le « manuel » des policiers. « La résolution de ces affaires était dans les meilleurs intérêts de toutes les parties concernées », a pour sa part commenté une porte-parole du service judiciaire de la ville de New York. Deux des femmes avaient été arrêtées en 2015, et la troisième en 2012.