Droit de vote des étrangers : c’est reparti !

Après le mariage pour tous, les socialistes mettent sur la table le droit de vote pour tous ! « Chose promise, chose due », pourrait-on dire, puisqu’il s’agit en effet de la proposition 50 du candidat Hollande. Mais la majorité se heurte ici à un sérieux problème

Si le gouvernement dispose de la majorité aussi bien à l’Assemblée qu’au Sénat, il ne dispose pas en revanche la majorité des 3/5e, requise pour modifier l’article 3 de la Constitution : or, ce dernier stipule que « sont électeurs (…) tous les nationaux français majeurs des deux sexes. » Alors on va glaner des voix au centre… Les négociations sont engagées.

Pas davantage l’homme de gauche accepte la différentiation sexuelle entre l’homme et la femme lorsqu’il promeut le « mariage » homo, pas davantage il accepte la distinction entre les nationaux et les étrangers lorsqu’il promeut le vote des étrangers. Il faut niveler les différences en leur préférant l’uniformisation ! Il faut s’émanciper des conditionnements naturels, qu’ils soient liés au sexe, ou bien qu’ils soient liés à l’appartenance à une structure d’enracinement ! En bref, l’homme est indifférencié : asexué et apatride en même temps !
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Le gouvernement français veut accélérer le processus d’entrée de la Turquie dans l’Union européenne

Hier, la France a fait un nouveau pas vers l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne en acceptant d’ouvrir, à Bruxelles, un nouveau chapitre des négociations d’adhésion.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabiu,s a fait savoir à son homologue turc, Ahmet Davutoglu, que la France allait prochainement lever son veto à l’ouverture des négociations : « Je lui ai confirmé qu’on était favorables à ouvrir la discussion sur le chapitre 22″, a-t-il communiqué. Quant à Philippe Lalliot, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, il a déclaré que la France avait le désir d’ « apporter un nouvel élan aux relations entre l’Union européenne et la Turquie ». « Elle attend de la Turquie qu’elle s’engage de son côté à contribuer concrètement à cette dynamique », a-t-il poursuivi.

Pour la gauche, qui fait de l’émancipation un facteur de progrès en général, l’appartenance à une communauté est purement conventionnelle et doit être libre de toute contrainte historique, géographique ou culturelle.
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Egypte : des femmes violées avec la bénédiction d’un prêcheur salafiste !

Au Caire, à l’occasion du deuxième anniversaire du soulèvement qui a chassé Housni Moubarak, une petite trentaine de femmes ont manifesté place Tahrir contre le régime de Morsi : elles ont alors été pourchassées puis violées par des musulmans, hostiles à leur démarche politique et proches des Frères musulmans et des salafistes.

Et voilà qu’un responsable musulman est venu encouragé cette barbarie ! Ahmad Mahmoud Abdullah, un égyptien, propriétaire de la télévision islamiste Al-Ummah, et prêcheur salafiste de son état, vient de déclarer dans son programme télévisé de mercredi dernier qu’il n’était pas interdit de violer ces femmes car elles ne sont que des « croisées », chrétiennes à 90 %, des femmes « éhontées, effrontées et sans féminité », des « monstres » et que leur provocation exprime leur désir d’être violées !!

Rappelons que ce prêcheur salafiste s’était déjà distingué l’année dernière en brûlant une Bible devant l’ambassade des États-Unis, au Caire.

Pour mémoire, toutes choses égales par ailleurs, y a-t-il un responsable catholique qui ait jamais tenu de tels propos à l’encontre des musulmans ? Puisqu’on nous explique à longueur de temps que « les intégristes, il y en a dans toutes les religions », quelle est la correspondance catholique de l’intégrisme musulman ? Les fidèles lefèbvristes qui fréquentent Saint Nicolas du Chardonnay violent-ils les femmes musulmanes qui leurs sont hostiles, posent-ils des bombes dans l’espoir de monter au Ciel en exterminant les musulmans ? Alors « intégristes », qu’est-ce à dire ? Encore un vieux poncif bien qui masque l’indigence de la pensée moderne…

Substitution de population : l’aveu du Système !

Manuel Valls avoue a demi mot, face à Michèle Tribalat, directrice des recherche à l’INESD, la substitution démographique qui se déroule actuellement en France. C’était il y a un an. Un processus qui progresse chaque année. Il y aura un point de non-retour, il faut le savoir.

Brest : le budget de la ville prévoit 160000 euros pour un édifice cultuel musulman !

Dans le budget 2013 de la ville de Brest qui doit être voté au cours du conseil municipal de mardi prochain, 160.000 € sont destinés à être versés à un « édifice cultuel musulman ». Brigitte Hu, élue du groupe « divers droite, s’interroge alors, dans un communiqué, sur la justification d’une telle subvention.

« La loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État énonce clairement l’impossibilité pour les communes de participer directement au financement des différents cultes religieux, précise-t-elle. Si la ville de Brest finance les travaux de rénovation de certaines églises, c’est en vertu de sa mission de propriétaire de ces mêmes locaux. Mais en vertu de quelle loi François Cuillandre a-t-il choisi d’attribuer, dans le budget 2013 de la ville, une subvention de 160.000 € sous l’intitulé « Travaux édifice cultuel musulman » ? S’agit-il d’un local privé appartenant à la communauté musulmane ou d’un local municipal mis à disposition. Dans ce dernier cas, quels types de travaux peuvent justifier l’octroi d’une somme aussi importante. »

Ce qui amène deux réflexions : d’une part, il nous apparaît bien peu efficace de s’attaquer uniquement aux symptômes du problème, c’est-à-dire à ses conséquence, sans vouloir considérer sa racine : l’immigration de masse et son incidence sur notre équilibre culturel. D’autre part, il nous semble que la stratégie qui consiste à invoquer la laïcité pour combattre l’islamisme est une erreur : car on aura vite fait de retourner l’argument contre nous en dénonçant le caractère ostentatoire de nos clochers et de nos calvaires. Or la France est chrétienne, historiquement depuis Clovis, culturellement comme en témoigne notre calendrier, et spirituellement : elle est la fille aînée de l’Église. La meilleure défense contre l’islamisation de la France, c’est donc l’affirmation sereine de son identité chrétienne.

La charia en Arabie saoudite : une amende pour le viol et le meurtre de sa fille

Un prédicateur saoudien, pour avoir violé et assassiné sa fille, a récemment été condamné à une courte peine de prison et à verser une compensation financière. Lama, sa petite fille, a été hospitalisée en 2011, le jour de Noël, avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlures et un ongle arraché : elle succombera à ses blessures le 22 octobre.

Le père, qui participait régulièrement à des émissions de télévision sur les préceptes islamiques, a été condamné le 26 janvier à verser une compensation financière à la mère, appelée “prix du sang” dans la jurisprudence saoudienne basée sur la charia.

En Arabie saoudite, où le viol et le meurtre sont pourtant passibles de la peine capitale, un homme ne peut pas être condamné à mort pour avoir tué son enfant ou son épouse : il écope dans ce cas d’une peine comprise entre 5 et 12 ans de prison.

Cela amène spontanément deux réflexions. D’une part sur la valeur d’une religion dans laquelle les prescriptions -ici reposant sur la charia- sont aussi incompatibles avec la dignité la personne humaine et le droit naturel, auquel souscrit pourtant très naturellement le simple bon sens. Et d’autre part sur la menace qu’une telle religion peut faire peser sur la société civile, dans la mesure où cette religion a valeur de code civil et de juridiction -car elle ne distingue pas la sphère privée de la sphère publique- et qu’elle éclaire ainsi les sentences prononcées par les juges.

Quand les Français apprennent la langue de leurs colonisateurs…

Voici ce que l’on peut lire sur la porte de l’école élémentaire Jules Ferry du Perreux sur Marne (94) :

Ou comment pratiquer l’assimilation à l’envers. On peut regretter l’immigration de masse, et nous la regrettons car elle a une incidence évidente sur l’équilibre démographique, culture, et économique de nos sociétés occidentales. Mais pour le moins aurait-on pu exiger des nouveaux venus qu’ils adoptent nos codes, afin de faciliter leur assimilation à la société française. Eh bien c’est le contraire qui a lieu de nos jours : plutôt que d’apprendre aux immigrés la langue française, l’école de la république propose aux français d’apprendre la langue des immigrés. Dans le dictionnaire, on appelle ça une colonisation. Mais cette colonisation dont est victime notre pays est beaucoup plus subversive : puisqu’elle ne se fait pas par les armes, mais par les leviers conjugués de l’immigration de masse et de la démographie.

Pour souvenir, la droite y est favorable :


Jean François Copé et l'apprentissage de la… par zaxx

L’Allemagne fait un pas de plus vers l’islamisation…

Brême, Hambourg, Hesse sont les trois États allemands qui ont décidé de reconnaître des associations musulmanes comme des institutions religieuses officielles.La reconnaissance officielle de ces institutions et associations musulmanes leur ouvre ainsi des portes aux lieux publics : les prisons, les hôpitaux, ou encore les institutions. Cette reconnaissance permettra aussi à ces organismes musulmans de proposer des cours d’enseignement religieux dans les écoles. Bref, de quoi élargir leur champ d’action.

Une reconnaissance qui fait suite à une évolution déjà entamée : la ville de Hambourg, suivie par la ville de Brême, avait en effet la première accordé trois jours fériés pour les fêtes musulmanes : Aïd el Fitr, Aïd el Adha, Achoura.

La communautarisation des pays occidentaux s’accélère : faudra-t-il rappeler que les patries ne sont pas une addition de communautés vivant sur une ère géographique vierge de tous repères et de tous codes ? Coexister n’est pas vivre ensemble. Comment organiser par exemple le temps social si chaque catégorie revendique ses propres jours fériés ? Ne faut-il pas qu’elles soient toutes perméables à une même culture pour que l’unité supérieure du pays soit assurée et que le ciment social soit suffisamment solide pour garantir le bien commun ?

L’Allemagne est le deuxième pays européen détenant la plus forte communauté musulmane, la France étant la première…

Avenir de l’église Saint-Eloi de Vierzon : entre centre d’avortements et siège du parti communiste…

A Vierzon, l’église Saint-Eloi continue à faire parler d’elle : le député-maire Front de gauche, Nicolas Sansu, s’oppose au rachat de l’église Saint-Éloi par la confrérie Saint-Eloi, qu’il juge en effet tenir un discours discriminatoire envers les musulmans dans son appel aux dons. « Je dis à tous ceux qui leur donnent de l’argent qu’ils vont le perdre ! Car je ne laisserai pas la confrérie racheter l’église« , s’exclame-t-il avant de poursuivre : « Je n’accepte pas que l’on mette en péril le vivre-ensemble dans la ville (…).Nous ferons jouer notre droit de préemption urbain« .

Mais monsieur le maire est généreux et pense à l’avenir de l’église : tout en affirmant vouloir aider les musulmans à trouver un autre local, il envisage de racheter l’église…pour y installer la section locale du parti communiste, ou bien pour en faire un centre IVG !

Manifestement, le maire n’a pas la même bienveillance envers les musulmans et envers les catholiques : il s’inquiète de reloger les premiers afin de mettre à leur disposition un nouveau lieu de prière, et s’empresse de vouloir faire du lieu de culte des autres une antichambre de l’enfer !

Un élu de Belgique : « Il faut sensibiliser les gens aux lois islamiques » !

En Belgique, le parti Islam vient de faire élire, aux élections communales, deux candidats des trois qu’il présentait. « Nous sommes des élus islamistes » les entend-on s’exprimer fièrement devant les journalistes, dont il évitent d’ailleurs de croiser le regard chaque fois que ce sont des femmes… « Avant tout, on se sent vraiment musulmans » poursuivent-ils, faisant écho aux revendications catégorielles qui apparaissent dans leur programme : repas hallal dans les cantines, jours de congé confessionnels, autorisation du port du foulard à l’école. « Il faut sensibiliser les gens à l’intérêt de lois islamiques : on va aboutir à un État islamique, pourquoi pas ?  » continuent-ils. Sans commentaire.

Grande-Bretagne : l’islam évite la prison à un violeur !

Adil Rashid, 18 ans,est musulman, et c’est ce qui l’a sauvé de la prison anglaise. Violeur d’une jeune fille de 13 ans, son éducation religieuse vient de le soustraire à une peine de prison : le juge ayant entendu en effet que Rashid avait fréquenté une école religieuse islamique dans laquelle on lui avait enseigné que les femmes n’ont aucune valeur, il a considéré que Rashid était «passif», «manquait d’assurance» et que l’envoyer en prison risquait de «lui faire plus de tort que de bien».

L’’avocat de Rashid, Laban Leake, a fait savoir que «l’école qu’il fréquentait peut être décrite sans exagération comme une communauté fermée, tout comme sa vie familiale. Ce n’est pas exagéré de dire qu’il ne pouvait pas savoir que les relations sexuelles avec une jeune fille de 13 ans sont illégales». Lors d’entretiens avec des psychologues, Rashid a d’ailleurs affirmé qu’il avait appris dans son son école que «les femmes ne valent pas plus qu’une sucette jetée par terre».

C’est bien souvent l’athéisme, l’oubli de Dieu et de toute transcendance, qui obscurcit le discernement et rend inaccessible les exigences du droit naturel. Hé bien dans ce cas, c’est pourtant une religion, l’islam, qui met en cause la dignité de la femme en la réduisant à n’être qu’un objet de consommation. Nous ne nous faisons aucune illusion sur le laxisme d’une justice qui utilise l’islam pour déresponsabiliser les criminels, mais cet épisode révèle en même temps le contenu souvent secret de l’enseignement des écoles coraniques. Voici une image qui, dans certains pays arabes, est utilisée comme  publicité pour le voile islamique :

Sami Aldeeb : « Le Coran a été écrit par un rabbin » !

Sami Aldeeb est un juriste d’origine palestinienne et de nationalité suisse. De 1980 à 2009, il a été responsable du droit arabe et musulman à l’Institut Suisse de Droit Comparé. Il dirige actuellement le Centre de droit arabe et musulman et enseigne dans différentes universités. Auteur d’un grand nombre d’ouvrages et d’articles, il a notamment publié en 2008 une édition bilingue du Coran (arabe – français) en classant les sourates par ordre chronologique.

Le 24 janvier dernier, il est interviewé par le site Les Observateurs. Déclarant que « le Coran a été écrit par un rabbin« , il affirme que l' »on va assister à une implosion de la société islamique« , estimant par ailleurs que « pour devenir musulman, il faut être un malade mental » :

Préférence nationale : pourquoi les Français ont raison de la solliciter…

Selon un sondage CSA, 66% des Français estiment que les réfugiés et demandeurs d’asile ne doivent pas bénéficier en priorité des aides et dispositifs sociaux publics.

En dehors de toutes considérations sur la portée d’un sondage dont les ressorts sont effectivement aux mains d’un système partisan, la question de la préférence nationale qu’il soulève est en revanche d’une actualité brûlante. Car de deux choses l’une : ou bien il y a en France suffisamment d’emplois pour tous ceux qui y résident, et dans ce cas la priorité à l’emploi pour les français, parce qu’elle n’est pas par définition une exclusivité, n’a aucune raison d’inquiéter les étrangers. Ou bien la France manque d’emplois, et dans ce cas il est bien normal que la solidarité nationale s’exerce prioritairement à l’adresse des ressortissants nationaux.

Qu’y a-t-il, en effet, de moralement suspect à vouloir enraciner l’amour du plus lointain dans l’amour du plus proche ? Celui-ci n’étant pas alors considéré comme un point d’arrivée dans l’exercice de la solidarité, mais bien comme un point de départ. Qu’y a-t-il de suspect à considérer que les Français sont héritiers chez eux, sur la terre de leurs ancêtres, et qu’ils possèdent alors davantage de privilèges que ceux à qui cet héritage, en tant que tel, ne s’adresse pas ? Après tout, seuls les enfants héritent de leurs parents, et non la terre entière.

Il faut donc introduire un ordre dans l’exercice de la solidarité, lorsqu’elle se déploie dans le cadre de la communauté politique : à quoi bon vouloir faire la charité à la terre entière lorsqu’on est incapable de l’exercer déjà à l’égard des siens ? Charité bien ordonnée commence par soi-même !

Les Français jugent qu’il y a trop d’étrangers en France !

Publié par Le Monde, un sondage réalisé par Ipsos révèle la méfiance croissante des Français à l’égard de la mondialisation, de l’Union Européenne, des médias, de l’islam et de l’immigration. D’après cette étude, 29% seulement jugent que « l’immense majorité des immigrés qui se sont installés en France ces trente dernières années est bien intégrée« , et 70% partagent l’idée qu' »il y a trop d’étrangers en France« .  57% d’entre eux estiment également que « le racisme anti-blanc est assez répandu en France« .

Interrogées sur la tolérance des religions en France, 3% des personnes sondées seulement estiment que la religion musulmane est « tout à fait tolérante« . Quand à la compatibilité des religions avec les valeurs de la société française, 89% des personnes interrogées mettent en premier le catholicisme, contre 75 % pour le judaïsme et 26% pour l’islam.

Il est vrai que les sondages sont souvent l’objet des pires instrumentalisations, les sondeurs étant rarement dénués d’intention, et trop souvent partisans. Il reste qu’un tel panel de chiffres, tous convergents et suffisamment significatifs par leur importance, peuvent difficilement laissés indifférents, surtout quand ils vont à rebours de ce que souhaite faire croire la caste médiatico-politique.

En bref, les Français ouvrent les yeux sur les dangers que représente l’immigration massive sur l’équilibre de la société française. Son incidence démographique, culturelle, identitaire et sociale sur la stabilité de l’Occident finit, malgré le terrorisme intellectuel exercé par la caste médiatico-politique, par apparaître de manière évidente aux yeux de la population. Le sursaut est encore possible. Le point de non-retour n’est pas encore atteint !

JdR

Seine-Saint-Denis : des Roms scolarisés illégalement !

Mardi matin, 15 janvier, sept enfants roms ont été scolarisés dans une école primaire de Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, alors que la mairie PS avait refusé de les inscrire, jugeant cette démarche « pas réglementaire« . Les enfants ont été reçus par la directrice de l’école et l’inspecteur de l’Éducation nationale, avant que l’équipe enseignante s’organise pour les accueillir dans les classes.

La difficulté à se faire scolariser que rencontraient ces enfants procède de ce que, leurs familles vivant dans un bidonville, ils ne parvenaient pas à se faire domicilier par les services sociaux de la ville. Faute d’adresse, la municipalité ne pouvait donc pas inscrire ces enfants à l’école.

« Nous sommes très surpris de cette initiative des représentants de l’Éducation nationale qui a été prise sans concertation avec la ville« , a réagit l’entourage du maire PS, Michel Pajon. Rappelant que seul le maire a le droit d’inscrire des enfants dans les écoles de sa commune, la mairie indique qu’il s’agit là d’une « initiative qui n’est pas réglementaire« . Il est vrai que le préfet peut enjoindre un maire à scolariser des enfants, mais il demeure que « dans le cas présent cette procédure n’a pas été suivie« , précise encore la municipalité.

Dans une lettre adressée à M. Pajon le 11 janvier, le défenseur des droits, Dominique Baudis, a demandé des explications sur la non-inscription des Roms à l’école communale : mettant en demeure le maire de lui répondre sous dix jours. Le cabinet de M. Baudis souligne en effet que « l’intérêt supérieur de l’enfant prévaut sur l’appréciation du maire« .

Sauf que, s’il appartient au maire de procéder à l’inscription des enfants, celle-ci soumise à une règlementation dont les Roms ne sont pas davantage exempts que les autres enfants. Et c’est bien là qu’intervient nécessairement l’appréciation du maire. Quoiqu’il en soit, la procédure n’a pas été respectée par l’Éducation nationale qui s’est exécutée sans l’aval de la mairie, alors même que le préfet n’était pas intervenu pour enjoindre le maire, ainsi qu’il avait pourtant la possibilité de le faire.

Cet événement soulève néanmoins un problème de fond, au delà de toute polémique sur la réglementation. Car en effet, alors que l’usage et la loi suspendent l’inscription à l’école de l’enfant à sa domiciliation, et cela pour des raisons évidentes de stabilité, de sécurité et de communication avec la famille, les Roms vivent en nomades, conservant leurs codes et refusant délibérément de s’intégrer à la communauté nationale à laquelle ils prétendent par ailleurs participer, et de laquelle ils exigent entre autre la scolarisation.

Ainsi que le dit l’adage attribué à  Ambroise de Milan : « si fueris Romae, Romano vivito more; si fueris alibi, vivito sicut ibi« . Littéralement : Si tu es à Rome, vis comme les romains; si tu es ailleurs, vis comme on y vit. Car la France n’est pas une simple addition de communautés coexistant sur un immense territoire géographique vierge de toutes mœurs et de toutes lois ! Elle a elle-même ses propres règles, sécrétées par son histoire et par ses institutions, et qui conditionnent son mode de vie et d’existence. A bon entendeur !

JdR