Le drame s’est produit peu avant 13 heures GMT (15 heures, heure de Paris) à proximité du grand magasin Åhlens. Celui-ci est situé au coeur de la capitale, au croisement de la grande artère Klarabergsgatan et de la rue piétonne la plus fréquentée de Stockholm, Drottningsgatan. Le camion a foncé sur la foule, avant de s’encastrer dans la vitrine d’un magasin. Source
Catégorie : Jihadisme
Syrie : prudence sur « l’attaque chimique » de Khan Cheikhoun
A l’heure ou Trump envisage sérieusement une intervention militaire en Syrie, il convient de revenir sur le déroulé des évènements afin de se forger une opinion avec prudence et réalisme.
Les faits : le mardi 4 avril, l’aviation syrienne bombarde Khan Cheikhoun, une ville d’environ 50 000 habitants dans la province d’Idleb.
Cette zone est tenue par différents groupes salafistes (Ahrar al-Cham) et jihadistes (Hayat Tahrir al-Cham ex Front al-Nosra).
Suite à cette attaque, des émanations de gaz ont tué près d’une centaine de personnes et blessé près de 200 autres (dont femmes et enfants).
Des images très dures, avec des cadavres d’enfants mis en scènes, alignés les uns à côté des autres, circulent sur les réseaux sociaux.
Sans attendre les conclusions d’une enquête et sans même attendre la version syrienne, les grandes chancelleries occidentales, l’ONU, Israël
et la Turquie accusent Bachar d’avoir volontairement gazé des civils.
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Saint-Pétersbourg : explosion dans le métro, au moins 9 morts et 10 blessés
MAJ : photo de l’IED désamorcé par le contre-terrorisme russe dans une station de métro
Ce bilan dem neuf morts a été confirmé par un porte-parole du Comité national anti-terroriste.
Les services anti-terroriste russe auraient également désamorcé une bombe dans une autre station (Ploschad Vosstaniya) de métro Saint-Pétersbourg. Les IED (engins explosifs improvisés) aurait été remplis de « shrapnel ».
Pour l’instant, certaines sources affirment qu’il n’y aurait eu qu’une seule explosion, d’autres annoncent que ce sont deux rames différentes qui auraient été touchées entre les stations la station Sennaïa (Plochtchad) et Institut de technologie, précise-t-on de de source proche des secours.
Le ou les IED qui ont explosé étaient d’une extrême puissance. #StPetersbourg #Russia pic.twitter.com/upTLvNmhM0
— InfosWars MENA (@lnfosWars) 3 avril 2017
Londres : trois lycéens français blessés dont un entre la vie et la mort
Les trois élèves blessés du lycée Saint-Joseph de Concarneau sont en seconde générale. L’un d’eux serait entre la vie et la mort, le deuxième dans un état critique sans que l’on ait plus d’informations sur l’état de santé du troisième.
Alors qu’ils étaient sur le pont de Westminster, un véhicule leur a foncé dessus. Sa course a heureusement été freinée par deux plots scellés sur le trottoir.
Londres : la photo du terroriste
Attaque à Londres, à deux pas du parlement britannique.
Pour l’heure, on recense au moins douze blessés : plusieurs par balles et un policier poignardé dans l’enceinte du Parlement.
Une forte explosion aurait également eu lieu.
12 personnes bléssées. Vidéo: Une personnes couchée sur le Westminster Bridge après l’attaque à #London. #England #UK pic.twitter.com/YCsy9tnz2e
— InfosWars MENA (@lnfosWars) 22 mars 2017
PHOTO (Graphic): Image of an injured person in the aftermath of the incident at UK parliament. – @haaretzcom pic.twitter.com/6J7isZoiVp
— Conflict News (@Conflicts) 22 mars 2017
« Nommer l’ennemi c’est précisément définir ce qui nous distingue, ce qui nous discrimine, c’est tracer une frontière, une limite même normative, c’est s’affirmer contre, toutes choses auxquelles la culture contemporaine a décidé de renoncer »
A l’occasion de la sortie de son livre Syrie, une guerre pour rien, Frédéric Pichon a accordé un entretien au Figaro. Pour lui, la guerre en Syrie est une catastrophe globale dont les grandes puissances occidentales sont en partie responsables. A lire d’urgence !
FIGAROVOX.- Dans votre livre , vous revenez sur ce conflit en Syrie qui dure depuis 2011. Pourquoi ce titre?
Frédéric PICHON.- J’ai effectué près d’une dizaine de séjours depuis 2011, à Damas, Homs, Alep, Suweida, Lattaquié ou Tartous: c’est cette impression de gâchis qui m’est venue à l’esprit lors qu’il s’est agi de trouver un titre. En particulier lors d’un séjour à Alep fin janvier où j’ai achevé mon manuscrit…Ce conflit a éclaté il y a tout juste 6 ans. Il a mis à bas les infrastructures du pays, déplacé plus de la moitié de la population syrienne, forcé ses élites à l’émigration et fait près de 400 000 victimes selon moi. Admettons que les revendications de départ aient été aussi celles de davantage de partage des richesses et de libertés publiques (je crois qu’elles ne furent pas essentielles ni générales): le résultat est tout autre.
La Syrie, jadis relativement épargnée par l’extrémisme sunnite, est devenu un de ses sanctuaires, le niveau de vie s’est effondré et la corruption s’est généralisée. Les politiques et les intellectuels qui s’étaient beaucoup investi (surtout verbalement il faut le dire) dans un conflit qui «fonctionnait» très bien pour leur univers mental post historique et droits-de-l’hommiste ont vu toutes leurs prévisions déjouées, leurs actions entravées. Tout ça pour ça… C’est-à-dire devoir se résoudre à admettre que la Russie faisait peut-être partie de la solution, que le départ d’Assad n’était peut-être pas un préalable réaliste (même Emmanuel Macron, véritable machine à recycler les néoconservateurs français l’a reconnu) et qu’enfin entre deux maux il faut choisir le moindre… Tout cela aurait pu être évité. Voilà où nous en sommes aujourd’hui . A Palmyre, des dizaines de frappes américaines ont précédé la reprise du site par les forces spéciales russes, les Syriens et même le Hezbollah. En prévision de l’assaut sur Raqqa, les Marines sont en train de se coordonner avec les Russes, tandis que les Kurdes entraînés par le Pentagone ont fait leur jonction avec l’armée syrienne.
Vous écrivez que le conflit syrien interroge les pays européens, et notamment la France, sur leur politique intérieure. Quel rapport peut-il y a-t-il entre cette lointaine guerre et ce qui ses passe sur notre sol?
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Gare de Düsseldorf : attaque à la hache, au moins 5 blessés dont 1 grave
Un homme a blessé plusieurs personnes ce jeudi soir dans la gare de Düsseldorf (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), dans l’ouest de l’Allemagne.
L’homme aurait attaqué ses victimes avec une hache, selon le tabloïd allemand Bild. L’auteur présumé de l’attaque ainsi qu’une autre personne ont été arrêtés par la police, selon le quotidien Die Welt (en allemand).
Attaque à la hache à la gare de #Düsseldor en #Allemagne. Au moins 1 blessé grave, le suspect a été arrêté. pic.twitter.com/eW0ZzZXWzo
— InfosWars MENA (@lnfosWars) 9 mars 2017
L’artificier des attentats de Paris et de Bruxelles a été identifié
Il s’agit d’un des acteurs les moins médiatisés des attentats de Paris et Bruxelles. Les enquêteurs le connaissent sous plusieurs identités incertaines, celles qui figuraient sur ses papiers contrefaits : Ahmad Alkhald, né le 1er janvier 1992 à Alep (Syrie) ; Yassine Noure, né le 18 août 1993 à Bruxelles (Belgique) ; Mohammed Nawar Mohammed Alqadhi, né le 21 juillet 1992 à Bagdad (Irak).
Arrivé en Europe par la route des migrants, en même temps que plusieurs kamikazes, Ahmed Alkhald est le seul acteur majeur des commandos encore en fuite : il a regagné la Syrie le 16 novembre 2015, trois jours après les attentats de Paris et de Saint-Denis, comme l’avait révélé Le Monde en novembre 2016. Son départ a longtemps intrigué les enquêteurs, tout comme son rôle exact dans la vague d’attaques coordonnées qui a frappé l’Europe.
« Mahmoud » l’artificier
Bande sahélo-saharienne : les trois principaux groupes jihadistes annoncent leur fusion
Le chef jihadiste malien Iyad Ag Ghaly a annoncé la fusion de son organisation avec deux autres, dont celle de l’Algérien Belmokhtar. Le nouveau mouvement, lié à Al-Qaïda, est baptisé « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ».
Trois groupes jihadistes opérant dans le Sahel ont annoncé jeudi 2 mars leur fusion dans une vidéo. Ce nouveau groupe est formé d’Ansar Dine, dirigé par Iyad Ag Ghaly, d’Al-Mourabitoune, dont le chef est Mokhtar Belmokhtar et de « l’Emirat du Sahara », une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) opérant dans le nord du Mali, selon une déclaration du Touareg Iyad Ag Ghaly.
Ce dernier apparaît dans la vidéo avec quatre autres chefs jihadistes, arborant turbans et barbes fournies, tous assis côte à côte. « On ne sait pas où cette réunion s’est tenue, mais il est quand même important de noter que tous ces chefs qui sont recherchés et en guerre ouverte avec la coalition ou les autorités locales ont réussi à se réunir et à faire cette annonce d’unification des forces jihadistes au Sahel », explique Wassim Nasr, spécialiste des réseaux jihadistes à France 24.
« C’est un pied de nez aux autorités locales et à la France, précise-t-il. C’est aussi une réponse à l’exclusion des factions islamistes du nouveau processus de paix au Nord-Mali et à la montée du groupe État islamique dans cette région. »
Source : RFI
Antiterrorisme : quatre membres d’une famille interpellés en Seine-Saint-Denis
Quatre membres d’une même famille ont été interpellés par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et placés en garde à vue après la découverte de produits pouvant entrer dans la composition d’explosifs.
Trois d’entre eux ont été interpellés mardi matin dans le nord de la région parisienne, avant d’être placés en garde à vue, ont indiqué des sources proches de l’enquête. Le quatrième homme a, lui, été extrait d’une prison où il était détenu car mis en cause dans un dossier de filière djihadiste.
Ces interpellations survenues dans le cadre d’une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste font suite à la découverte mi-janvier, dans les parties communes d’un immeuble de Seine-Saint-Denis où vit l’un des suspects, de produits pouvant entrer dans la composition de matériel explosif comme le TATP et de traces ADN, ont indiqué les sources.
Egypte : les Coptes fuient le Sinaï pour ne pas se faire massacrer par l’EI
Des dizaines de familles coptes ont fui el-Arich et le Nord-Sinaï ces jours-ci, pour trouver refuge plus à l’ouest. Depuis deux semaines, une série de meurtres ciblés, orchestrés par le groupe Etat islamique, frappe la communauté chrétienne égyptienne dans cette province devenue zone de guerre.
Ils visent principalement la police et les militaires, mais depuis quelques semaines, les chrétiens semblent être la nouvelle cible privilégiée du groupe terroriste. En quelques jours, un peu plus d’une demi-douzaine de chrétiens ont été tués chez eux ou dans la rue.
Tués parce que coptes
A Ismaïlia, Nabila Faouzi veut témoigner de l’horreur qu’elle vient de vivre. A 65 ans, vêtue d’un large chandail et d’un jupe noirs, elle est en deuil. Mardi dernier, son fils et son mari ont été assassinés par des hommes armés.
« Deux hommes ont tapé à la porte de la maison à 22h30, ils m’ont demandé si j’étais chrétienne, si la famille était chrétienne. J’ai répondu oui. Ils sont allé chercher mon mari et mon fils et leur ont tiré dessus, puis ils ont brûlé le corps de mon fils. »
Une logique de razzia
L’Etat Islamique recule en Syrie et en Irak
En Syrie, l’organisation terroriste vient de perdre son fief d’al-Bab dans la région d’Alep. Après 2 mois d’intenses combats avec les rebelles islamistes alliés à l’armée turque, l’EI vient de retirer ses derniers combattants de cette ville de 100 000 habitants. Les Turcs affirment avoir perdu 69 militaires. Le nombre de rebelles « modérés » morts ainsi que le nombre de jihadistes tués est inconnu.
#Irak drone de l'#EI qui détruit un Hummer / l'explosion est due aux munitions qui se trouvaient ds le véhicule pic.twitter.com/zClVcEotnE
— Wassim Nasr (@SimNasr) 24 février 2017
En Irak, la coalition internationale vient de lancer son assaut sur la partie ouest de Mossoul. La densité des habitations et le nombre de jihadistes (2000 selon une estimation) encore présents dans la vieille ville, font craindre de lourdes pertes pour l’armée et la police irakienne.
Depuis peu en Irak, l’Etat Islamique se sert de drones civils armés de grenades pour surprendre « par le ciel » les forces au sol de la coalition.
Comme le disait Michel en octobre dernier : « Se profile à Mossoul la plus grande bataille urbaine contemporaine »
Frédéric Pichon : « À Mossoul, la Coalition se heurte à la réalité des dommages collatéraux »
Un entretien du Figaro avec un géopolitologue qui alerte les Français depuis de nombreuses années sur la politique catastrophique de la République en Syrie. Il parle aujourd’hui de la bataille de Mossoul et des dommages causés par la coalition internationale sur la population civile et de la différence de traitement médiatique avec Alep.
FIGAROVOX. – La bataille de Mossoul continue. Après avoir pris l’Est de la ville, les forces de la Coalition internationale vont attaquer l’Ouest, de l’autre côté du Tigre, toujours aux mains de Daech. Comment s’annonce cette nouvelle phase de la lutte militaire contre l’Etat islamique?
Frédéric PICHON. – Ardue, du fait des densités urbaines et de l’interpénétration entre la population sunnite et les hommes de l’Etat Islamique. La dissimulation des centres opérationnels ou de commandement dans le tissu urbain ne peut que donner les «dommages collatéraux» inévitables à ce type d’opération, mais qui sont devenus le principal problème des guerres modernes à l’heure de la société de l’information. Ajoutons que l’usage massif et très poussé de la communication informationnelle, à base d’intoxication ou d’images chocs, est une partition dont sait jouer à merveille l’organisation terroriste.
Mais bizarrement, personne n’a l’air de s’étonner ni de s’émouvoir que les frappes de la Coalition (essentiellement américaines) aient pu viser un hôpital dans la partie ouest de Mossoul le 18 février dernier : les djihadistes font état d’un bilan de 18 morts, principalement femmes et des enfants tandis que le Pentagone (et les médias occidentaux) parlent d’une « cible militaire importante », cet hôpital étant camouflé en centre de commandement. La dépêche Reuters précise même: «Les djihadistes se sont retranchés parmi les civils dans la partie occidentale de la ville, stockant des armes dans des hôpitaux, des écoles, des mosquées et des églises pour se protéger». Jamais personne n’avait osé admettre cela quand il s’est agi de la reprise des quartiers Est d’Alep en décembre dernier, où la même stratégie était pourtant à l’oeuvre.
France : soupçonné de préparer un attentat, Ismaël Z. interpellé à Wattignies
Un jeune homme a été interpellé à Wattignies ce mardi matin à l’aube, selon des sources concordantes. Agé de 18 ans, Ismaël Z., étudiant à Villeneuve d’Ascq, était soupçonné de préparer un attentat terroriste dans la métropole lilloise, sans doute dans le métro ou dans un centre commercial.
Selon nos informations, il était surveillé depuis plusieurs mois et au vu des renseignements collectés, il a été décidé qu’aucun risque ne pouvait être pris. Le jeune homme, musulman pratiquant (à la mosquée de la rue de l’Arbrisseau à Lille-Sud), voulait notamment se procurer des armes et explosifs. Des éléments probants de ses projets terroristes ont été trouvés sur son ordinateur.
Source : France 3