Un cas de vache folle suspecté dans un élevage des Ardennes

Un cas d’ESB, la maladie de la vache folle, est soupçonné dans un élevage de vaches salers des Ardennes, a annoncé ce mardi le ministère de l’Agriculture.

Une éventuelle confirmation interviendra dans une dizaine de jours, a souligné le ministère.

La France avait été requalifiée pays à « risque négligeable » pour l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en mai 2015 par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le dernier cas d’ESB remontant à avril 2004 dans l’Hexagone.

Source

Une pomme de 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui

Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel.

Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments.

Ces travaux, résumés dans l’étude «  Still No Free Lunch  » [PDF] de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute, confirment l’essor de la «  calorie vide  »  : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé.

Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par 25, voire par 100, en un demi-siècle.

Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 50, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette  !

Vitamine C : une pomme hier = 100 pommes aujourd’hui

Continuer la lecture de « Une pomme de 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui »

Goldman Sachs rachète le fabricant de la pilule du lendemain

Associée à Astorg, la sulfureuse banque d’affaires Goldman Sachs a acheté le laboratoire HRA pour le propulser sur le marché américain. Son produit vedette est en libre-service dans toutes les pharmacies françaises. Le laboratoire pharmaceutique HRA commercialise « ellaOne », une pilule du lendemain efficace pendant cinq jours. Créée à Paris en 1996, cette entreprise appartenait jusqu’alors à ses fondateurs et au fonds d’investissement Riverside Company, qui avait pris une participation minoritaire au capital en 2011.

Source

Reportage : « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »

Goldman Sachs – La banque qui dirige le monde from TradingInsider.fr on Vimeo.

Prélèvements d’organes : encore un cas de mort cérébrale trop vite diagnostiquée

Le problème des dons d’organes, c’est que le personnel médical, parfois trop pressé de récupérer les précieuses pièces détachées, vous déclare parfois un peu trop rapidement mort.

Prenons ainsi le cas d’Abigail Kopf, 14 ans, est une victime de la fusillade du 20 février à Kalamazoo, dans le Michigan.
Transportée à l’hôpital, elle n’a pas pu être ranimée, et elle a été déclarée en état de mort cérébrale. Alors qu’on s’apprêtait à lui retirer des organes, sa mère qui était près d’elle a senti que sa fille lui serrait la main. Les médecins ont constaté qu’Abigail pouvait en effet communiquer par de faibles gestes. Même si son état s’est un peu amélioré, ses chances de survie restent incertaines. Mais ce qui est certain est que, une fois de plus, ce n’était pas une mort cérébrale. Ou que la définition de la mort reste toujours à revoir.
Rappel : si vous ne voulez pas être découpé vivant, faites savoir que vous ne voulez pas donner vos organes.

Source : Daoudal

Recommandation du CSA : écrans avant 3 ans = retard du développement

Serait-ce un début de prise de conscience ? Le CSA publie aujourd’hui des recommandations au jeune public et proscrit notamment, les écrans avant l’âge de trois ans. Les effets nocifs du petit écran sur le développement des enfants (même sur les adultes!) sont pourtant connus depuis longtemps : TV lobotomie – « La vérité scientifique sur les effets de la télévision » de Michel Desmurget.

Pour le CSA, le Ministère de la santé et plusieurs experts, la télévision n’est pas adaptée aux enfants de moins de 3 ans car elle peut freiner leur développement, même lorsqu’il s’agit de chaînes qui s’adressent spécifiquement à eux.

Avant 3 ans, l’enfant se construit en agissant sur le monde : la télévision risque de l’enfermer dans un statut passif de spectateur à un moment où il doit apprendre à devenir acteur du monde qui l’entoure.

Il existe plusieurs étapes dans le développement de l’enfant de moins de trois ans : le bébé est d’abord attiré par tout ce qui bouge puis il découvre qu’il peut agir sur son environnement et, dès que sa motricité le lui permet, il désigne les choses et les touche. À partir de neuf mois, il imite sans comprendre ce qu’il voit. Vers un an et demi ou deux ans, il met des mots sur les choses et comprend des expressions de base.

Continuer la lecture de « Recommandation du CSA : écrans avant 3 ans = retard du développement »

Le lait et la viande bio 50% plus riches en oméga 3

Le lait et la viande bio sont beaucoup plus riches en oméga 3, acides gras essentiels au bon fonctionnement du corps humain, que le lait et la viande produite de façon conventionnelle. C’est le constat d’une étude publiée mardi 16 février dans le British Journal of nutrition. Ces deux aliments contiennent tous les deux environ 50% d’acides gras oméga 3 de plus que le lait et la viande issus de l’agriculture classique. Selon cette étude, la viande bio contient aussi moins de graisses saturées, accusées d’accroître le risque de maladies cardiovasculaires.

Les chercheurs de l’université britannique de Newcastle ont passé en revue 196 articles consacrés au lait et 67 consacrés à la viande et « ont trouvé de nettes différences entre lait et viande bio et lait et viande conventionnels, en particulier dans leur teneur en acides gras ».

Source

Atrophies crâniennes et virus Zika : des médecins suspectent plutôt un insecticide !

« Des médecins argentins et brésiliens écartent le virus Zika dans l’apparition de graves malformations crâniennes chez les nouveaux-nés au Brésil. Et mettent en cause l’utilisation d’un insecticide fabriqué par un partenaire de Monsanto censé protéger de la dengue.

Le virus Zika ne serait pas à l’origine de la dramatique augmentation d’atrophies crâniennes et cérébrales des nouveaux-nés en Amérique du Sud. C’est ce qu’avance un groupe de chercheurs argentins, dans un rapport coordonné par le Dr Avila Vazquez, pédiatre spécialisé en néonatalogie, le 3 février dernier. Pourtant, avec 1,5 million de personnes infectées en quelques mois, le Brésil avait lancé l’alerte en novembre dernier, incriminant le virus transmis par les moustiques dans l’apparition de graves malformations congénitales et de troubles neurologiques.

« La détection de milliers de cas de malformations congénitales chez des enfants dont les mères, enceintes, habitent dans des zones où le gouvernement brésilien a ajouté du pyriproxifène à l’eau potable, ne relève pas d’une coïncidence, bien que le ministère de la Santé mette en cause le virus Zika dans ces dommages », commentent les médecins. Le pyriproxyfene est un inhibiteur de croissance des larves de moustique, dont l’emploi est recommandé par l’OMS pour lutter contre la prolifération de la dengue.

Continuer la lecture de « Atrophies crâniennes et virus Zika : des médecins suspectent plutôt un insecticide ! »

Cash Investigation : « Produits chimiques, nos enfants en danger »

Pour voir le documentaire choc de France 2 : cliquez ici.

Elles s’appellent Syngenta, Monsanto, Bayer ou Dow, vous ne les connaissez peut-être pas. Ce sont des multinationales de l’agrochimie qui fabriquent les pesticides utilisés dans l’agriculture. Leurs produits se retrouvent dans les aliments, dans l’eau du robinet et même dans l’air que l’on respire. Certains sont cancérigènes ou neurotoxiques, d’autres sont des perturbateurs endocriniens particulièrement dangereux pour les enfants. « Cash Investigation » a eu accès à une base de données confidentielle sur les ventes de pesticides en France, produit par produit, département par département, entre 2008 et 2013. En moyenne, ce sont près de 65 000 tonnes de pesticides purs qui sont épandues chaque année sur notre territoire. Aujourd’hui, l’Hexagone est le premier consommateur de produits phytosanitaires en Europe.

Ils révèlent l’arnaque des cartouches d’encre soi-disant vides

« Une petite imprimerie a fait une étonnante découverte en ouvrant les cartouches usagées de leur imprimante EPSON. Celles-ci contenaient des grosses quantités d’encre alors que l’imprimante demandait leur remplacement… Histoire d’une obsolescence démontrée.

En Europe, près de 200 millions de cartouches sont utilisées et jetées chaque année. Une manne de 60.000 tonnes de déchets dont on se passerait bien. La rumeur court depuis plusieurs années, les fabricants d’imprimantes utiliseraient diverses techniques pour encourager le remplacement précoce des cartouches. En effet, face aux prix des imprimantes qui ne cessent de baisser, le commerce des cartouches est de loin le plus juteux pour les marques. Et il y a de quoi ! Une cartouche domestique de couleur noire contient en moyenne entre 6 et 15 millilitres d’encre (parfois plus) pour un coût allant de 10 à 15 euros. Ceci équivaut à plus de 1000 euros le litre d’encre. De « l’or liquide » qu’il conviendrait, en principe, d’utiliser jusqu’à la dernière goutte.

Wasted_Ink_in_the_Epson_9900_-_YouTube

Jusqu’à 23% de gaspillage

Comme l’indique le site pixelistes.com, c’est « un pavé dans la mare du « lobby » des fabricants d’imprimantes » que vient d’envoyer Seattle Bellevue Fine, une petite société spécialisée dans l’impression. Ceux-ci utilisent régulièrement une imprimante professionnelle de type Epson 9900 et le « budget encre » leur est particulièrement élevé. D’une contenance de 350 millilitres, elle coûtent 150 euros chacune. Comme toute imprimante, une alerte se déclenche automatiquement quand l’imprimante juge que le niveau d’encre est critique. Il devient alors impossible d’imprimer tant que les cartouches ne sont pas remplacées.

Les membres de Bellevue Fine ont ainsi décidé de démonter les cartouches pour en extraite le précieux liquide et la surprise va être à la hauteur de leurs espérances. Chaque cartouche contenait entre 60 et 80 millilitres d’encre, soit entre 17 et 23% du contenant. Bien loin des 1% indiqué par l’appareil.

Continuer la lecture de « Ils révèlent l’arnaque des cartouches d’encre soi-disant vides »

Avortement : le gouvernement lutte contre les sites pro-vie

Alors qu’un site anti-avortement, géré par l’association SOS Détresse, s’était glissé en première place sur les pages de recherche Google, Marisol Touraine a lancé le 7 janvier 2016, sur Twitter, une campagne invitant les internautes à cliquer sur Ivg.gouv.fr, afin de repositionner le site institutionnel en tête. Il aura finalement fallu recourir au référencement payant pour atteindre l’objectif.

Parce que le site du gouvernement arrivait en quatrième position dans la recherche Google, derrière un site anti-avortement, le ministère de la Santé s’est engagé dans une nouvelle lutte contre ces sites de désinformation, en lançant une campagne le 7 janvier 2016, sur le réseau social Twitter. Objectif : inviter un maximum d’internautes à cliquer sur le site d’information institutionnel, en passant par le moteur de recherche, afin qu’il redevienne n°1.

 

Continuer la lecture de « Avortement : le gouvernement lutte contre les sites pro-vie »

Triploïde : enquête sur les huîtres génétiquement trafiquées

Enquête sur l’huître triploïde qui représente plus de 50% du marché français. Au menu : hécatombe dans les parcs ostréicoles depuis 2008. Aperçu du rôle trouble de l’Ifremer, censé contrôler la production ostréicole, et qui détient pourtant le monopole de la vente des huîtres génétiquement trafiquées en France. Enfin, grand angle sur des ostréiculteurs qui se battent pour commercialiser (et le signaler aux clients) des huitres « naturelles ».

Bruno Tertrais : « Le réchauffement climatique facteur de guerre ? Ce n’est pas sérieux ! »


A l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21), Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, répond à la question : le changement climatique va-t-il provoquer de nouvelles guerres ? Bruno Tertrais est  notamment l’auteur de L’apocalypse n’est pas pour demain. Pour en finir avec le catastrophisme (Éditions Denoël, Paris, 2011).  On pourra lire, en complèment, les actes du colloque organisé par le ministère de la Défense le 14 octobre dernier sur «  Climat et Défense ».

Faut-il s’inquiéter des conséquences sécuritaires du changement climatique ? En 2007, le Prix Nobel de la paix avait été attribué à deux symboles du combat contre le réchauffement planétaire : le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et l’ancien vice-président américain Al Gore, accréditant ainsi l’idée selon laquelle la lutte contre le réchauffement pouvait être une œuvre de paix.

Les autorités politiques françaises se sont elles aussi avancées sur ce terrain. Pour le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, « le dérèglement climatique favorisera de plus en plus les conflits violents dans les pays en développement. La détérioration du climat aggrave les crises humanitaires majeures, intensifie la violence et favorise la propagation des conflits dans certaines régions ». Il ajoute : « C’est, en définitive, la question de la paix ou de la guerre pour les générations à venir. »

On a même vu une ancienne ministre de l’Environnement, préoccupée par le manque d’intérêt, depuis le 13 janvier, pour la COP 21, suggérer que cette dernière contribuera à la décrue du terrorisme ! Vous avez bien lu : l’idée est que la réduction de notre dépendance au pétrole assécherait les ressources du djihadisme combattant…

Ces thèses ne sont pas sérieuses.

Continuer la lecture de « Bruno Tertrais : « Le réchauffement climatique facteur de guerre ? Ce n’est pas sérieux ! » »

Ces médicaments contre le rhume qui nous tuent à petit feu (ou brutalement)

Le magazine 60 Millions de consommateurs publie un hors-série consacré à l’automédication et aux médicaments sans ordonnance. Le résultat est édifiant : une quinzaine de médicaments seraient inefficaces et même dangereux. Les médicaments contre le rhume sont particulièrement pointé du doigt. Depuis 2008, les pharmacies sont autorisées à vendre certains médicaments en libre-service. Des produits sans prescriptions, qui peuvent provoquer des effets indésirables surtout s’ils sont pris sans l’avis d’un professionnel de santé.

Le groupe chinois Boyalife se dit prêt à passer au clonage humain

Dans une déclaration relatée par l’AFP, le président du conseil d’administration du groupe chinois Boyalife, Xu Xiaochun, assure qu’il dispose de la technologie suffisante pour cloner les humains. Seule la peur des réactions adverses de l’opinion réfreine la mise en application du clonage humain, ajoute-t-il. Le clonage est déjà une affaire de gros sous en dépit des controverses. Boyalife, avec sa filiale Sinica, construit la plus grande usine de clonage au monde, sur le port de Tianjin, au nord de la Chine, pour un montant de 31 millions de dollars. Boyalife et son partenaire coréen Sooam avaient déjà ouvert leur première usine de clonage à but commercial en 2014, dans la province de Shandong. L’usine de Tianjin produira jusqu’à 1.000.000 d’embryons clonés de bétail, de chevaux de courses ou d’autres animaux.

Du clonage animal au clonage humain, il n’y a qu’un pas

Continuer la lecture de « Le groupe chinois Boyalife se dit prêt à passer au clonage humain »

L’information scientifique sur l’obésité achetée par Coca-Cola

gebnL’affaire ne fait pas grand bruit en France, pourtant c’est un scandale de plus dans la communauté scientifique. Les chercheurs impliqués étaient tous des scientifiques influents, auteurs de travaux appuyant la fameuse thèse dans des revues médicales réputées, et intervenaient dans des conférences scientifiques prestigieuses. Un article de Francetvinfo à lire jusqu’au bout.

Les scientifiques membre du Global Energy Balance Network (GEBN) l’affirmaient à qui voulait l’entendre : la consommation de boissons sucrées ne participe pas à l’épidémie d’obésité, celle-ci s’expliquant essentiellement par le manque d’activité sportive du citoyen flemmard. Durant l’été, la presse nord-américaine a révélé que ces experts étaient très largement subventionnés par l’entreprise Coca-Cola. L’ampleur de la fraude s’est révélée semaine après semaine. Le site du GEBN a fermé ce 30 novembre, et le réseau dissout dans la foulée.

Le 9 août 2015, le New York Times révélait que le plus grand producteur de boissons sucrées au monde – The Coca-Cola Company – subventionnait de façon très discrète le Global Energy Balance Network (GEBN). Cette société savante, prétendument à but non lucratif, regroupait des experts de renom, défenseurs d’une thèse peu académique : à savoir que la prise de poids et le développement du diabète de type 2 ne trouvent pas leurs causes principales dans la nutrition, mais dans un déficit d’activité physique.

Continuer la lecture de « L’information scientifique sur l’obésité achetée par Coca-Cola »