Une affaire de plus pour le gouvernement Macron

Alors que Macron vient tout juste de nommer son gouvernement, et que Bayrou porte le projet de loi de moralisation de la vie publique, une nouvelle affaire éclabousse un ministre.

Dans son numéro de ce mardi 30 mai, Le Monde révèle que Richard Ferrand, en même temps qu’il était chargé de mission pour les Mutuelles de Bretagne, présentait des lois sur ce sujet à l’Assemblée nationale. En situation de total conflit d’intérêt.

Du risque de faire campagne sur le thème de la moralisation de la vie politique… Le montage immobilier douteux révélé par le Canard enchaîné la semaine dernière n’était que la première révélation d’une série qui ne cesse de s’abattre sur le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand. Dernière en date, celle publiée ce soir par Le Monde. On apprend dans le quotidien que l’ancien socialiste, alors qu’il était député pendant le quinquennat de François Hollande, et qu’il participait activement à la présentation d’une loi sur les mutuelles, était en même temps chargé de mission pour son ancien employeur, les Mutuelles de Bretagne, et plus précisément auprès de Joëlle Salaün, sa remplaçante au poste de directeur général. Une situation flagrante de conflit d’intérêt.

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Macron Leaks : les révélations continuent

Alors que la presse mainstream s’était empressée de dénigrer le potentiel des Macron Leaks (pour éviter à leur champion un éventuel retournement de situation de dernière minute), des « affaires » commencent à voir le jour.

le député Alain Tourret (REM) aurait abusé de son indemnité

Le député sortant du Calvados, récemment investi par La République en marche (REM), est épinglé par Mediapart pour son utilisation très personnelle de l’IRFM, indemnité censée couvrir les frais de mandat.

Des emplettes dont une télévision chez Darty (4 974 euros), des soirées au cinéma (19,20 euros), des parties de golf en Bretagne (de 69 à 81 euros), des vacances au Sénégal (300 euros)… La liste divulguée mardi par Mediapart des dépenses du député sortant de la 6e circonscription du Calvados (PRG), Alain Tourret, fait état d’un train de vie confortable. Problème : ces activités ont toutes été financées par l’IRFM, l’indemnité parlementaire de 5 300 euros mensuels dont dispose chacun des 577 députés pour couvrir ses frais de mandat.

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Les ennuis continuent pour Valls : il va devoir affronter Dieudonné, son gifleur, ainsi que… Francis Lalanne

Après divers démêlés et humiliations, Manuel Valls a réussi à ne pas avoir de candidat PS ni « en Marche » (mouvement de Macron) face à lui lors des législatives à Evry (Essonne).

Manque de bol, il va devoir affronter électoralement l’humoriste politiquement incorrect Dieudonné, que Valls avait persécuté avec une haine tenace quand il était Premier ministre. Ce fut son grand combat, à la tête du pays…

Dieudonné veut donc régler ses comptes électoralement avec El Blancos (en référence aux propos racistes que Valls avait tenu à Evry), et surprise supplémentaire, son suppléant ne sera autre que le jeune Nolan Lapie, qui avait giflé le sinistre Valls il y a quelques mois en Bretagne !

Cerise sur le gâteau : le chanteur à l’eau de rose Francis Lalanne se présente lui aussi, sur un programme de gauche, dans cette même circonscription. On ne va pas s’y ennuyer…

Dieudonné présentant sa candidature :

Rue parisienne interdite aux femmes : la féministe Caroline De Haas propose… d’élargir les trottoirs !

Harcèlement de rue à La Chapelle-Pajol : Caroline De Haas propose des «trottoirs plus larges»

L’affaire de rues d’un quartier immigré de Paris où les femmes n’osent plus se rendre a fait un peu de bruit et contraint les politiciens parisiens à prendre position.

Ainsi, pour résoudre ce problème, la militante féministe radicale Caroline De Haas, candidate aux législatives pour le compte des « Verts », a proposé de façon grotesque d’«élargir les trottoirs»… ou encore de «mettre de l’éclairage».

Elle préfère sacrifier la cause des femmes à son idéologie cosmopolite et politiquement correcte, qui lui interdit d’identifier le problème véritable…

C’était lors d’une interview sur France Info le 21 mai.

Les casseroles du gouvernement de Macron

Mediapart a fouillé dans le passé des nouveaux ministres, et personne n’est épargné. A commencer par le Premier ministre. En 2014, Edouard Philippe n’a pas joué le jeu de la transparence. Il n’a pas indiqué la valeur de ses biens immobiliers dans sa déclaration, que tous les députés devaient remplir. Il a écopé d’un blâme de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
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Sylvie Goulard, nouveau ministre de la Défense : « je ne me sens pas française »

Sylvie Goulard en mai 2013.Sylvie Goulard (née Grassi : ses quatre grand-parents sont italiens), après une carrière de bureaucrate en France et à Bruxelles, vient de décrocher la timbale de ministre de la Défense.

Européiste fanatique, elle fut « conseiller politique » de Romano Prodi, le président de la Commission européenne, et même présidente du « Mouvement européen-France », une officine fédéraliste !

Pour elle, la France ne mérite donc pas mieux que d’être une région, un länder de l’Union européenne, et le député Jacques Myard rapporte même, à son sujet :

« Sylvie Goulard me confiait dans notre parcours commun au ministère des Affaires étrangères ‘Je ne me sens pas française’ et c’est cette personne qui est placée au ministère de la Défense rebaptisé ministère des Armées, ça promet ! »

Une femme à la tête des armées, c’était déjà étonnant, mais une anti-patriote aussi patentée, il faut le faire !
Une pensée pour tous les militaires non gamellards…

L’emploi flou de l’épouse de Bruno Le Maire

Qu’a fait concrètement l’épouse de Bruno Le Maire, ancien ministre UMP de l’Agriculture, pendant six ans à l’Assemblée? Mediapart révèle mardi que Pauline Le Maire a été rémunérée aux frais de l’Hémicycle sur un poste d’assistante parlementaire à temps plein, de 2007 à l’été 2013, grâce à des contrats signés soit par son mari, soit par le suppléant de celui-ci, Guy Lefrand. Le site d’investigation publie notamment deux bulletins de paie de l’épouse de Bruno Le Maire, datés de décembre 2008 et avril 2009.

Si l’embauche en tant que collaborateur d’un conjoint n’est pas interdite pour un député, encore faut-il que son salaire soit justifié. Celui-ci est alors fixé librement par le parlementaire, mais ne peut dépasser 4752 euros bruts par mois.

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A bout, Valls supplie En Marche : “Je clique, je clique sur votre site, mais ça ne marche pas !”


Le calice jusqu’à la lie !

Sale temps pour Manuel Valls, qui paye même auprès de ses anciens amis le prix d’une action politique menée de façon brutale…
Alors qu’il fait l’objet d’une procédure d’exclusion du PS pour avoir trahi sa parole et Benoît Hamon, l’ancien Premier ministre n’arrive pas à obtenir du mouvement d’Emmanuel Macron de pouvoir être candidat aux législatives…

« Après avoir annoncé sur RTL, très sûr de lui, qu’il serait “candidat de la majorité présidentielle” aux élections législatives, Manuel Valls a reçu la réponse cinglante de Benjamin Griveaux : “Il aurait dû déposer sa candidature comme chacun”.

Après s’être connecté sur le site du mouvement créé par Emmanuel Macron, Manuel Valls a donc décroché son téléphone pour appeler à l’aide le président de la commission d’investiture En Marche !, Jean-Paul Delevoye. “Jean-Paul, je ne comprends pas. Je clique, je clique sur votre site, mais ça ne marche pas”. Ce à quoi Delevoye a répondu poliment qu’il ne pouvait rien faire, et que personne n’obtenait de passe-droit dans ce mouvement, pas même un ancien chef du gouvernement.

Longtemps critique à l’égard de l’ancien ministre de l’Economie, Manuel Valls semble avoir totalement changé d’avis depuis l’élection du nouveau président… “J’ai échoué là où Emmanuel Macron a réussi. Je veux le rejoindre, participer” supplie-t-il. »

Source

Un banquier à l’Elysée, Marine Le Pen atomisée

Nous reproduisons ici l’éditorial du Rivarol de cette semaine. Le style est pamphlétaire, le ton acide et les formules lapidaires. En dépit des divergences d’opinions que chacun d’entre-nous peut avoir avec Jérôme Bourbon, cette lecture doit pousser à la réflexion les Français sincères.
Alors que l’avenir du pays s’obscurcit et que le temps presse, il faut prendre les bonnes décisions pour se sortir de l’impasse et il est désormais clair que Marine Le Pen – qui a montré ses graves limites lors du débat de l’entre-deux tours -, sans programme salutaire, gênée  par les affaires, ne peut incarner l’opposition nationale.
Les 30, 40 ou 50 députés FN qui sortiront lors des prochaines législatives, ne pourront changer grand chose aux problèmes de fond. 

« Sans surprise Emmanuel Macron, le candidat de l’oligarchie, des media et du Système, a été élu à la présidence de la République le 7 mai au soir. Et son score est sans appel : il a réuni sur son nom plus de 20 millions de bulletins, 66,10 % des suffrages exprimés et 43,63 % des inscrits. C’est le président le mieux élu de la Ve République après Jacques Chirac en 2002 qui faisait déjà face à un candidat du Front national. Avoir comme concurrent un représentant du FN est l’assurance pour l’autre finaliste d’obtenir une élection de maréchal : Chirac avait obtenu quatre cinquièmes des suffrages exprimés il y a quinze ans, Macron en obtient les deux tiers, ce qui reste considérable sachant que cette fois-ci, contrairement à 2002, il n’y a pas eu de quinzaine de la haine, de manifestations de masse dans les rues, de viol absolu de toute déontologie journalistique et de refus du débat.

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15 000 euros mensuels net de retraite par mois pour François Hollande

Le calcul a été fait par René Dosière, député PS qui s’est fait une spécialité de dénoncer les dépenses superfétatoires de l’État, et avait commencé sa recherche de transparence par un livre, L’Argent caché de l’Élysée (Seuil, 2007), dans lequel il s’attaquait vertement aux dépenses plus ou moins opaques de l’Élysée sous Jacques Chirac. Selon ses chiffres, rapporte Le Figaro, « le président sortant devrait toucher une pension mensuelle équivalente à 15 000 euros net. Un total obtenu grâce au cumul de quatre indemnités différentes : celle d’ancien président de la République (5 184 euros net), d’ex-député de Corrèze (6 208 net), d’ancien conseiller de la Cour des comptes (3 473 euros net) et finalement d’ancien président du conseil général de Corrèze (235 euros) ».

Source : Le Point

Marion Maréchal-Le Pen se retire de la vie politique

Malheureusement pour les Français, Marion Maréchal-Le Pen, une des seules alternatives crédibles pour reprendre les rênes du front National et apporter une ligne plus authentique au parti, se retire de la vie politique… Comme le rapporte Libération, son abandon (provisoire ?) de la vie politique, ne s’explique pas que par des raisons personnelles :

Déçue par cinq années d’opposition à l’Assemblée, elle s’est en outre vue marginaliser au sein de son mouvement, où elle n’occupe pas de poste dirigeant. Son opposition au vice-président, Florian Philippot, est notoire, tout comme ses désaccords avec la ligne politique de Marine Le Pen, sur les sujets économiques et sociétaux notamment.

Tenante d’un ancrage à droite du parti, Marion Maréchal-Le Pen désapprouve les accents gauchisants de l’actuelle direction frontiste. Mais s’est convaincue qu’elle ne serait pas en capacité de faire valoir son point de vue, dans un parti dépourvu de toute culture du débat

Voici quelques extraits de la lettre adressée au Dauphiné Libéré :

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Victoire électorale de l’oligarchie : Emmanuel Macron y va fort en symbole !

Pour fêter avec ses troupes son accession à la présidence, le candidat banquier a choisi le Carrousel du Louvre.

Cet endroit avait été défiguré, pour ne pas dire profané, par François Mitterrand en 1988 : le défunt président avait fait installer, avec un culot monstre, une laide pyramide de verre qui pourrait paraître totalement incongrue si, évidemment, elle ne relevait pas d’une démarche ésotérique dont Mitterrand – initié – était féru.

Emmanuel Macron est donc venu ce dimanche soir tard, se placer devant la pyramide, et les photos ne manquent pas de sel :

Il y a même l’oeil lumineux, rouge, au sommet !

Affaire du rachat de SFR par Drahi : Macron était bien coupable

« Le vaste « fact-checking » (vérification d’informations)  opéré par les médias  après le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen a accouché de bien des reproches à l’encontre de la candidate du FN, taxée d’intox à répétition. Au rayon des informations délivrées par celle qui a terminé deuxième du premier tour, celle concernant SFR a été jugé erronée. On peut notamment lire que ce que racontait Le Pen était faux sur LCI, Libérations, Challenges et bien des sites d’informations.

Pourtant, le site de BFMTV expliquait, le jour de la vente de SFR à Numéricable, qu’Emmanuel Macron a bel et bien joué un rôle prépondérant dans la vente de l’entreprise française et qu’il était ministre de l’Économie à ce moment (il est devenu ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique  le 26 août 2014). On peut lire « Son successeur Emmanuel Macron a, pour sa part, béni ce même rachat. Le 28 octobre, le ministre de l’Economie a discrètement donné son feu vert à l’opération« .

On rappelle que pour se défendre face à l’accusation de Marine Le Pen, le fondateur d’En Marche ! a déclaré « Je n’étais pas ministre quand SFR a été vendu« . Alors, intox ? »

Source

Scandale : un ancien assistant parlementaire met en cause Bayrou

C’est sous le hashtag #BayrouGate que l’affaire refait surface sur les réseaux sociaux. le 2 avril dernier, un ancien assistant parlementaire UDF, Nicolas Gregoire, diffusait une tribune sur son « parcours dans les bas fonds de la politique. Emplois fictifs, extorsion, agressions sexuelles, tout y était, version François Bayrou. »

Il explique notamment avoir travaillé deux ans pour l’UDF, tout en étant payé par deux emplois fictifs, à l’Assemblée nationale, et au Sénat. Si le silence des grands médias est assourdissant, l’histoire est largement reprise par les patriotes. Néanmoins, l’auteur n’est absolument pas de sensibilité nationale (voir son compte Twitter ici).

Nicolas Gregoire a donné un lien avec divers preuves, dont un contrat de travail et une fiche de paye : ici.

Emploi fictif. Le terme resurgit de scandale en scandale. Pendant presque deux ans, j’ai eu deux emplois fictifs. A l’Assemblée nationale, et au Sénat. Je percevais un salaire, des fiches de paie, pour une activité que je n’exerçais pas. Jamais personne ne s’en est ému. Pourquoi suis-je le seul, en vingt ans, à l’avouer sans contrainte ?

Durant mon séjour rue de l’Université, bordée par l’Assemblée, quadrillée de partis politiques et refuge de l’ENA, je n’ai vu mes parlementaires, Jean-Jacques Hyest et Ambroise Guellec, que trois fois. Pour signer mes contrats. Pour travailler une matinée à trier du courrier. Et enfin, vidé et amer, en perte totale de repères, pour demander à être licencié.

Fraîchement diplômé en journalisme européen, c’est un peu par hasard que j’ai rejoint l’équipe de Force démocrate, jeune parti d’un petit nouveau plein d’ambition : François Bayrou.

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