Guéant et Devedjian piégés

Les deux politiciens UMP ont été victimes d’un canular téléphonique de la part de Gérald Dahan. Ce dernier se fait passer pour le ministre PS de l’Intérieur, Manuel Valls, qui propose d’aider Guéant à se tirer de son affaire en cours.
En effet, Guéant a du mal à justifier le versement de 500 000 euros sur l’un de ses comptes, pendant la campagne de son ami Sarközy en 2007.*
Il prétexte une vente de tableaux, ce que peu de monde gobe, notamment Devedjian qui affirme dans l’enregistrement que la version de Guéant est fausse… Ouille !
Par ailleurs, ce dialogue enregistré, s’il n’est pas sensationnel, manifeste quand même bien la connivence des politicards, au-delà du factice clivage droite/gauche, qui sont là pour l’argent et les prébendes.

* Dans l’affaire Sarkozy/Kadhafi, le parquet de Paris a ouvert le 19 avril 2013 une information judiciaire contre X… pour « corruption active et passive », « trafic d’influence, faux et usage de faux », « abus de biens sociaux », « blanchiment, complicité et recel de ces délits ». C’est dans ce cadre que Guéant a été perquisitionné et inquiété.
Rappelons qu’il y a de forts soupçons que Kadhafi ait été mis à mort sur décision de Paris, pour éviter qu’il ne révèle certaines choses peu flatteuses.

FN : Fillon déclare prendre ses distances avec Sarkozy

Dans un documentaire signé Franz-Olivier Giesbert, que France3 diffusera le 8 mai, François Fillon, l’ancien premier ministre, exprime ses divergences avec Nicolas Sarkozy. Notamment sur le Front National. Il déclare ainsi avoir, avec l’ancien  président, une «vraie divergence», une «différence d’approche irréconciliable». «Nicolas Sarkozy pense que le Front national est à combattre parce qu’il peut nous faire battre. Moi, parce que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel que je le considère », explique-t-il.

Les mots restent confus : qu’est-ce qui définit le « pacte républicain » ? Et sur quel critère juge-t-il qu’un parti politique, reconnu et autorisé par le Conseil constitutionnel, et dont les élus possèdent ainsi la légitimité républicaine que leur confère le suffrage, ne serait pas « républicain » ? Chacun voit évidemment midi à sa porte, et peut être qu’à cette école le FN ne correspond pas à la vision républicaine de François Fillon. Mais quelle arrogance tout de même que de juger à l’aune de son nombril, par dessus le conseil constitutionnel, ce qui peut être considérer comme conforme ou pas à la République.

Entendons-nous.
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Un ministre refuse d’embarquer car il y a un clandestin expulsé dans l’avion

Selon Le Canard Enchaîné,  le 27 avril dernier, le ministre chargé du Développement, Pascal Canfin, devait embarquer pour le Mali afin de parler coopération, à bord d’un vol régulier.

Mais l’avion comportait également comme passager un clandestin malien, accompagné par deux policiers pour une reconduite à la frontière. Rien que de très banal.

Apprenant la chose, le ministre a refusé d’embarquer. Il a affirmé que c’est « une décision personnelle », due à ses convictions. Evidemment, ce qui le gênait, ce n’est pas le côté très coûteux et peu écologique (et dérisoire) de ces expulsions au compte-goutte de délinquants qui envahissent notre pays et participent à sa ruine. Monsieur Canfin pense que la France doit être ouverte à tous, et tant pis pour les Français.

Au passage, signalons que, toujours selon Le Canard Enchaîné, l’individu qui faisait l’objet d’une expulsion venait de passer plusieurs années en prison pour viol aggravé sur un mineur…

Vers un gouvernement d’union nationale ?

Un gouvernement d’union nationale n’a pas existé depuis la « Libération ». A la faveur de la crise que traverse actuellement le pays, l’idée d’un gouvernement d’union nationale fait cependant son chemin : il serait même aujourd’hui plébiscité par les Français selon une enquête d’opinion. Mais comme nous le savons, les élites sont toujours éloignées du peuple, et rejettent majoritairement cette éventualité. Est-elle d’ailleurs possible ? «Depuis la Révolution, l’adversaire politique est un ennemi, délégitimé», explique le politologue Alain Grunberg, sceptique sur la possibilité d’un rassemblement politique au gouvernement.

En effet, le problème ne procède pas simplement d’une mauvaise volonté partagée des hommes politiques à se réunir et à collaborer ensemble ; le problème est beaucoup plus profond que ça : il est structurel. Car ce sont les institutions républicaines elles-mêmes qui sécrètent  naturellement des intérêts partisans, interdisant alors toute considération des intérêts supérieur du pays, du bien commun situé au dessus des partis politiques.

Alors que le régime se construit structurellement autour d’une opposition et d’un conflit entre les différents mouvements politiques, comment serait-il disposé ne fût-ce qu’à une entente de circonstance ? Tant que subsisteront des intérêts contradictoires, tant qu’ils seront nourris et voulus par le système, les exigences du bien commun ne seront pas objectivement reconnues. Pour cela, il faudrait que les circonstances permissent aux hommes de pouvoir de transcender leurs attachements partisans, et de leur préférer l’attachement à la France et à son intérêt.

De telles circonstances sont cependant exceptionnelles, et en dehors des lendemains de guerre, la France n’en a guère connues…

Moralisation de la vie publique

Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants, adresse ce pertinent communiqué :

« Les dirigeants et les adhérents du Cercle National des Combattants sont heureux d’entendre enfin notre Président de la République, François Hollande, déclarer haut et fort… qu’il va moraliser la vie politique française.

Ils pensent que la première mesure qu’il prendra dans ce sens sera donc… de moraliser sa situation matrimoniale honteuse.
La présence dans les murs de l’Élysée d’une concubine est déjà une tache sur l’honneur du président “Normal”. Le fait qu’elle dispose de locaux et de conseillers… payés par l’État, est une insulte envers les contribuables de plus en plus pressurés, et tous les chômeurs de France.
La moralisation attendue doit donc commencer par là ! Dehors la concubine, que les Français n’ont pas à entretenir ! »

Roger Holeindre sera présent au Congrès nationaliste, où il fera un discours et dédicacera ses livres, dont un nouveau à paraître.

L’armée aurait précipité la chute de Cahuzac

« Les Services de renseignements français ont fait tomber Jérôme Cahuzac, selon le journal suisse L’Hebdo. L’ex-ministre du Budget prévoyait des coupes drastiques dans les finances de l’armée.

Les coupes prévues par l’ex-ministre Jérôme Cahuzac dans le budget de la Défense l’auraient conduit à sa perte. C’est ce qu’affirme L’Hebdo dans son édition de jeudi. L’hebdomadaire romand publie sur le sujet une enquête citant des «sources sécuritaires», des députés UMP et des membres de la Commission de défense de l’Assemblée nationale.

Avant sa démission, l’ex-ministre du Budget considérait l’armée comme un poids lourd à alléger. Il envisageait ainsi de raboter dans son budget jusqu’à 1 milliard d’euros en 2014. D’autres milliards étaient prévus les années suivantes.

Le tout aurait figuré dans la future loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période de 2014 à 2019. La LPM aurait fait passer les dépenses de l’armée de 1,5% du PIB français à 1,1%. Un plus bas historique pour la France.

Concrètement, la taille aurait signifié la suppression de 31 régiments dans l’Armée de terre, la vente du porte-avion Charles-de-Gaulle, l’annulation de commandes d’hélicoptères Tigres et de deux sous-marins nucléaires Barracuda, l’arrêt de production des avions Rafale et des transporteurs Airbus A400M, ainsi que la suppression de quelque 51’000 postes. Des bases françaises à l’étranger auraient été fermées et les budgets des renseignements intérieurs et extérieurs revus à la baisse.
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La dictature de la transparence

Le président de la République, François Hollande, a confirmé hier sa volonté de transparence fiscale des élus parlementaires et des membres du gouvernement. Il propose donc de revoir « entièrement » les règles de publication des patrimoines, notamment en créant une haute autorité « totalement indépendante« , laquelle devrait contrôler les déclarations de patrimoines et d’intérêt des parlementaires, des ministres ainsi que des hauts responsables publics, au début et à la fin de leurs mandats. Une haute autorité réclamée par Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Il reste que cette règle de la transparence à tout prix semble davantage procéder d’une réaction à chaud que d’une véritable délibération. Or, on ne légifère pas sous le coup de l’émotion, on prend d’abord de la distance. On ne légifère pas en rebondissant sur un cas particulier, car la loi doit concerner l’intérêt général.

En l’état, ce projet de « transparence » semble faire fi de la distinction fondamentale entre vie privée et vie publique. Or la loi ne s’intéresse qu’aux comportements qui engagent la vie publique :
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Esther Benbassa prétend avoir été victime de vandalisme homophobe…

« La sénatrice écologiste » du Val-de-Marne Esther Benbassa (!) affirme que sa voiture a été vandalisée samedi, et elle a attribue cela à son engagement pour la parodie homosexuelle du mariage.

« Bravo pour avoir #bousille ma #voiture devant chez moi pour mon #engagement #mariage pour tous. Insultes et menaces pleuvent. Belle France! », a-t-elle posté sur son compte Twitter.

Alors que dans la France de Benbassa et consorts, on compte chaque jour plus de 6000 « atteintes aux biens »,  de l’extrémiste « verte » est culottée d’accuser ainsi, sans preuve, les défenseurs du mariage.

On pourrait, nous aussi, l’accuser de mentir pour s’attirer sympathie et projecteurs, comme cela s’est souvent vu, de la fausse agression antisémite dans le RER à la fausse attaque du rabbin auto-poignardé.

Le destin brisé d’un proche de Hollande

et comme toujours, ce sont malheureusement les meilleurs qui partent les premiers.

Lors de son récent voyage au Mali, François Hollande avait reçu, comme cadeau des autorités, un chameau. Ce nouveau compagnon aurait pu faire monter le niveau moral et intellectuel de l’Etat, mais il vient de décéder tragiquement.
Hollande n’avait pu, techniquement, le ramener à Paris avec lui, mais s’était engagé à le faire venir en France rapidement.
Evidemment, cette promesse n’a pas été tenue.
L’animal, confié à une famille malienne, a été mangé.

(source)

Un flic de haut niveau retrouvé mort. La République est agitée en ce moment !

Moscovici et Cahuzac s’échangeant des confidences

Alors que l’affaire Cahuzac bat son plein dans les médias hypocrites (et que Pierre Moscovici, ministre de l’économie, est à son tour pris dans la tourmente), une nouvelle vient de tomber.

Noël Robin, le sous-directeur des affaires économiques et financières (AEF) à la police judiciaire (PJ) parisienne, a été retrouvé mort, d’une balle dans la tête, ce mardi 2 avril. (source)

Ce policier haut placé avait supervisé plusieurs grands dossiers politico-financiers, dont l’enquête portant sur l’affaire Bettencourt dans laquelle Nicolas Sarkozy est aujourd’hui grandement mis en difficulté.

Evidemment la police a très rapidement indiqué qu’il s’agissait d’un suicide.
La bonne blague !

PS : rappelons qu’il y a quelques jours se « suicidait » Maître Metzner, avocat de la fille Bettencourt.

Jérôme Cahuzac : un cas emblématique

Jérôme Cahuzac, ministre du budget du gouvernement Ayrault-Hollande, était en autres chargé de la lutte contre la fraude fiscale.
Après avoir nié pendant des mois avoir des comptes en banque cachés en Suisse, il vient de craquer devant des juges et avoue avoir menti.

« Admirons » avec quel aplomb Cahuzac mentait aux Français les yeux dans les yeux. Quel professionnalisme politicien !

Aujourd’hui, la classe politicienne rivalise d’indignation face à cette affaire. Mais que personne ne soit dupe : des Cahuzac, il y en a moult, au gouvernement, au parti socialiste, à l’UMP, etc.
Le régime politique que nous subissons n’est qu’une vaste escroquerie, où le peuple sert à engraisser une oligarchie immorale qui a le culot de donner des leçons de morale à tout bout de champ.

Festival sur twitter

Comme vous pouvez le voir, le député socialiste Pascal Terrasse ne manie pas finement la diabolisation.

Son appréciation est évidemment (hélas) loin de la réalité.

Notons que ce brillant analyste politique – député rappelons-le – n’est pas fichu d’accorder correctement le verbe être avec le sujet de sa courte phrase (« la radicalité […] sont »).

Quant à Elie Peillon, le fils du franc-maçon fanatique qui est ministre de l’Education nationale, il ne brille pas non plus par son français et sa pondération :

elie

On a envie de dire que la bêtise des socialistes SONT stupéfiante !