Comme c’est expliqué dans la 2e partie de cet article, le pape François, en condamnant la peine de mort dans son principe même – au-delà des circonstances – (et au nom d’une conception nouvelle (moderniste) de la dignité humaine), prend le contrepied des philosophes et théologiens catholiques et des papes (y compris les « modernes ») qui ont soutenu jusqu’à présent la légitimité de la peine capitale d’un point de vue catholique. Ont-ils « trahi l’Evangile » selon le mot très osé de François, ou est-ce lui qui se trompe totalement
« Le pape François a décidé d’inscrire dans le catéchisme de l’Eglise catholique une opposition catégorique à la peine de mort […] Il souhaite ainsi que l’Eglise s’engage désormais « de façon déterminée » à l’abolir partout dans le monde.
« L’Eglise enseigne, à la lumière de l’Évangile, que la peine de mort est une mesure inhumaine qui blesse la dignité personnelle », stipule désormais le texte en version française, modifié par le pape François.