La religion laïque réclame désormais des « funérailles républicaines »…

Bruno le Roux

La République maçonne n’en finit plus de transformer sa laïcité en une religion qui servirait d’alternative à la vraie… Peillon avait prévenu, il faut « terminer la révolution français » parce qu’ « on ne pourra jamais construire un pays livre avec la religion catholique ».

C’est le député Bruno le Roux et le groupe socialiste qui ont déposé aujourd’hui une proposition de loi visant à instituer des « funérailles républicaines », en affirmant que « les citoyens qui ne se réclament d’aucune religion se trouvent démunis et attendent de notre République qu’elle leur offre des perspectives pour accompagner leurs morts. (…) La République française se doit de prendre en charge, comme elle le fait pour les naissances, les mariages, voire même les parrainages civils, un rite propre pour commémorer la mort de ses citoyens ».

Le mot n’est pas choisi au hasard, c’est effectivement un « rite » qu’ils veulent instituer, comme dans une religion. Pour faire de la laïcité leur religion, vulgaire imitation de la religion catholique : elle a déjà son baptême, son mariage, et aura donc bientôt ses funérailles.

Le but n’est pas l’égalité, mais le remplacement d’une religion par une autre comme le rappelle un article du Père Ignace Jalenques publié par le Salon Beige :

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Le pape François s’attaque aux Gardes suisses

Le commandant de la Garde suisse, Daniel Amrig, a été « remercié » ce mercredi. Il partira à la fin de janvier. Une ligne dans L’Osservatore Romano, pas la moindre explication : pour les observateurs romains, le congédiement du chef de son « armée privée » s’inscrit dans une série qui s’allonge de limogeages et de renvois qui frappent aussi bien des cardinaux que des évêques : « encore un scalp » ! Le pape n’aime pas l’apparat ; c’est même l’une des caractéristiques les plus publiques de son pontificat. S’il s’attaque aux Gardes suisses, chuchote-t-on à Rome, c’est parce que François veut privilégier un style plus détendu, plus familier.

Le Daily Telegraph met sur le compte d’une « gouvernance plus inclusive » la décision qu’il attribue de fait au souverain pontife en personne – dont la gouvernance est, comme contribue à le prouver cet épisode, des plus autoritaires.

Le pape, le Suisse et le cappuccino

Mais si le style, c’est l’homme – et ici l’homme François est vraiment sur le devant de la scène – et il ne s’accommode pas de la discipline militaire. Le commandant de la Garde suisse irriterait le pape par sa rigueur « trop stricte », voire « teutonne ».

On raconte à Rome que François a été horrifié un matin de croiser devant ses appartements privé un jeune Garde debout, qui aurait passé sa nuit ainsi pour assurer la sécurité du pape. « Assieds-toi », lui dit François. « Je ne peux pas, c’est contraire aux ordres », réplique le soldat. « C’est moi qui donne les ordres ici », déclare François, qui s’en va acheter un cappuccino pour le jeune militaire.

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Qu’est ce que le bouddhisme ?

Inexistant en France métropolitaine avant 1914, l’islam occupe un siècle plus tard l’attention par ses millions de fidèles, les conversions de Français de souche et la question du djihad. Mais une autre « religion » s’implante massivement en France en faisant beaucoup moins de bruit, le bouddhisme. Et plus encore un ersatz populaire du bouddhisme qui se marie bien à la sensibilité « humaniste » et sert de véhicule au panthéisme.

On compte en France quelques centaines milliers de bouddhistes venus d’Asie du Sud-Est, Vietnamiens, Cambodgiens, Laotiens. Plus des Chinois qui suivent leur syncrétisme traditionnel des trois voies. Cela ferait en tout 600.000 pratiquants. Et l’on doit y ajouter plus de 200.000 Européens qui suivent strictement le bouddhisme, et sont reconnus comme tels par leurs coreligionnaires d’origine asiatique. Soit au moins autant que le nombre de convertis à l’Islam, qu’on situe dans une fourchette fort imprécise de cent à trois cent mille individus. Mais plus que l’islam, le bouddhisme exerce en Europe et en France une attraction par sympathie. Il rayonne et atteint plusieurs millions de sympathisants, peut-être 5 à 6 millions dont 1 à 2 que l’on peut assimiler à des pratiquants occasionnels, les autres étant culturellement influencé par des principes qu’ils croient tirés du bouddhisme, à tort ou raison.

Ce qu’est le bouddhisme à l’origine

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Un évêque anglican voudrait une lecture du Coran au couronnement du Prince Charles

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Les Anglais viennent d’apprendre que le premier prénom de garçon donné en Angleterre était Mohamed, et que de nombreux prénoms arabes avaient fait leur entrée dans le classement des 100 prénoms les plus donnés en Angleterre… Mais dormez braves gens, la substitution de population est un fantasme paraît-il.

Mais au lieu de se battre pour que l’Europe réaffirme ses racines chrétiennes et en vivent, certaines autorités religieuses chrétiennes continuent à verser dans l’islamophilie la plus irresponsable.

Alors qu’il parlait devant le parlement britannique, l’ancien évêque anglican d’Oxford, Lord Harries de Pentregarth a par exemple affirmé que ce serait une excellente chose de lire un passage du Coran lors du prochain couronnement… C’est-à-dire probablement celui du Prince Charles. Il a effectivement déclaré que ce serait un geste « créatif » qui permettrait aux musulmans de se sentir « embrassés » par la Nation… C’est officiel donc, l’intégration est toujours d’actualité, on a simplement inversé les rôles… On ne lutte plus contre la dhimmitude, on s’excuse de ne pas en faire assez.

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Après avoir ignoré la cathédrale de Strasbourg, « François » prie dans la Mosquée bleue d’Istanbul

En début de semaine, le pape François s’est rendu à Strasbourg. On aurait pu penser qu’il serait allé à la cathédrale, une des plus hautes du monde (elle culmine à 142 mètres), une des plus belles (elle est la deuxième cathédrale la plus visitée en France), d’autant que celle-ci avait été souillée par les horribles Femen quelques jours avant sa venue.
Une prière de réparation du Pape aurait été réellement bienvenue dans la maison de Dieu, celle du Christ, mais non, il n’a pas fait le détour. Il a préféré se rendre dans le temple maçonnique qu’est l’assemblée européenne où, sans surprise, il a été ovationné par l’ensemble des députés européens, quelle que soit leur tendance politique ou leur appartenance à quelque loge…

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Les djihadistes de l’Etat Islamique continuent à éradiquer toute trace de christianisme en Irak…

Lundi dernier, des miliciens djihadistes de l’Etat Islamique ont fait sauter le couvent des Sœurs Chaldéennes du Sacré Cœur, qui était au préalable occupé comme logement militaire et base logistique. Des sources locales affirment que les djihadistes l’ont abandonné et fait explosé après l’avoir considéré comme un objectif imminent des attaques aériennes de la coalition menée par les Américains contre le « Califat »…

Pour le moment le monastère adjacent de Saint George ne semble pas avoir été touché.

Le couvent du Sacré Cœur, connu comme le couvent de la Victoire, avait été construit grâce à une donation faite par Saddam Hussein, le président iraquien exécuté en décembre 2006.

Une nouvelle trace du christianisme qui disparaît dans le berceau de la Chrétienté. Il y a quelques jours, c’est l’évêque syriaque de Mossoul qui s’effondrait en larmes, racontant que pour la première fois depuis 1500 ans, les chrétiens Irakiens fêtaient la Saint Simon hors de leur église de Mossoul…

Le pape François a aussi parlé d’une Europe « envahie », stérile et coupée de ses racines

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Les deux discours que le pape François a prononcé aujourd’hui à Strasbourg n’étaient pas les premiers qu’il adressait au vieux Continent.

Le 3 octobre dernier, en effet, le pape recevait en audience à Rome les participants à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) qui avait pour thème : “Famille et avenir de l’Europe”. Ce jour-là, le pape avait choisi de ne pas lire le texte qui avait été préparé mais d’improviser un discours…

Très peu politiquement correct et très intéressant. Voici sa retranscription.

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Chers frères dans l’épiscopat,

Je vous salue tous avec affection à l’occasion de cette assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe. Et je remercie le cardinal Peter Erdõ de l’allocution par laquelle il a ouvert cette rencontre. Je vais vous faire remettre le discours que j’ai ici et, à sa place, je vais me permettre de vous communiquer quelques idées que j’ai dans le cœur et qui m’ont été inspirées par les propos de Son Éminence.

Que se passe-t-il, aujourd’hui, en Europe ? Qu’y a-t-il dans le cœur de notre mère l’Europe ? Est-ce qu’elle continue à être notre mère l’Europe ou bien est-elle devenue notre grand-mère l’Europe ? Est-elle encore féconde ? Est-elle tombée dans la stérilité ? Est-ce qu’elle ne parvient plus à faire naître de nouvelles vies ? D’autre part, cette Europe a commis quelques péchés. Il faut bien le dire, avec amour : il y a une de ses racines qu’elle n’a pas voulu reconnaître. Voilà pourquoi elle se sent chrétienne sans se sentir chrétienne. Ou alors, elle se sent chrétienne un peu en cachette, mais elle ne veut pas la reconnaître, cette racine européenne.

Aujourd’hui l’Europe est envahie. Est-ce la seconde invasion des barbares ? Je n’en sais rien. Mais ses portes sont ouvertes en premier lieu au profit des travaux. Mais maintenant elle ressent cette « invasion », entre guillemets, de gens qui viennent chercher du travail, qui fuient leur patrie et recherchent la liberté et une vie un peu meilleure.

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Justice, monde politique et médias complices de la haine anti-chrétienne des Femen

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Ce qui devait se produire s’est produit : à force de condamnations inexistantes ou ridicules de la part des hommes politiques et de la justice de ce pays, les Femen ont recommencé.

Après avoir simulé un enlèvement de prêtre vendredi pour protester contre la venue du pape François au Conseil de l’Europe mardi, l’une d’entre elle est montée nue sur l’autel de la cathédrale de Strasbourg aujourd’hui même. Dans la cathédrale, une Femen et de nombreux journalistes, systématiquement présents et donc au courant de ces actions profanatrices de haine anti-chrétienne évidente.

Le constat est encore une fois le même : ces pauvres filles ne sont que les idiotes utiles d’un système politico-médiatico-judiciaire profondément anti-chrétien. L’acte de cette pauvre fille est triste et blessant, mais la passivité complice des journalistes l’est plus encore devant cet acte objectivement scandaleux.

Nous aimerions vivement que les réactions des autorités religieuses soient bruyantes et fermes et pointent du doigt tous les responsables directs et indirects de cette christianophobie destructrice.

Une « erreur » de traduction inquiétante dans la relation finale du Synode…

La relation finale du Synode extraordinaire sur la Famille comporte une erreur de traduction entre la version originelle italienne et la version anglaise…

Dans la version originale, le texte rapporte :
« …confronto alla luce del Signore Gesù per discernere le vie con cui rinnovare la Chiesa e la società nel loro impegno per la famiglia fondata sul matrimonio tra uomo e donna. »
En anglais, il devient: « …facing the situation, with an eye on the Lord Jesus, to discern how the Church and society can renew their commitment to the family. »

La définition de la famille, « fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme » a tout simplement disparu de la version anglaise. Une différence qui serait une coïncidence extraordinaire si elle n’est pas voulue, étant donné que le reste du texte est soigneusement traduit mot à mot…

Une omission difficile à prendre pour une erreur après les débats houleux qui ont animés ce Synode, et la critique acerbe prononcée par quelques pères synodaux après la publication du rapport intermédiaire, notamment en ce qui concerne l’acceptation et la reconnaissance de l’homosexualité…

Interrogé pour savoir si l’ « erreur » allait être corrigée…

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La Genèse : une vérité biblique contre les mensonges des tablettes sumériennes – par Laurent Glauzy

La racaille maçonne n’a de cesse de vouloir discréditer l’authenticité des Saintes Écritures et de la Genèse, témoignage de la création du monde. Pour ce faire, les tablettes sumériennes sont mises en exergue pour affirmer à tort que la Genèse en serait une copie. Le présent document démontre qu’il n’en est rien, et atteste au contraire que les tablettes sumériennes sont un tissus de conneries et d’incohérences. Les Francs-maçons et autres satanistes peuvent donc aller se faire voir et remballer leurs mensonges. Par ailleurs, dans Extraterrestres, les messagers du New-Age, je démonte les affabulations de feu Zecharia Sitchin, né en Israël, et qui prétendait que les Annunaki avaient créé la race humaine. Il n’en est rien. Les Annunaki sont les sept gardiens de l’enfer dans la civilisation de Sumer. Cet exemple démontre encore que Sumer sert de tremplin à tous les fantasmes des détraqués et autres malades mentaux.

Est-ce que dans Gn 1 à 11, la Bible retranscrit une histoire réelle, ou bien reprend-elle différents textes anciens ? La parole de Dieu est constituée de déclarations suprêmes absentes des textes anciens non bibliques. De manière récurrente, la Bible affirme être la parole parfaite de Dieu :

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Le Cardinal Burke remercié pour son « orthodoxie » par un homosexuel converti…

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Le Cardinal Burke, récemment écarté de ses fonctions de préfet par le pape François et considéré pendant le synode pour la famille comme le chef de file des « orthodoxes », a été vivement critiqué pour son « intransigeance », certains l’accusant même de vivre enfermé dans une tour d’ivoire… Une accusation démentie sur le terrain, comme le prouve le témoignage d’un jeune homosexuel de son diocèse.

Petit, Eric Hess vivait avec un père violent et alcoolique qui passait ses journées à battre sa femme et menacer ses enfants… Rapidement, le jeune garçon est donc parti à la recherche d’un père de substitution qu’il a cru trouver dans l’un de ses professeurs… Mais ce dernier n’a fait que profiter de sa fragilité pour le séduire…

Homosexuel actif et activiste de la « cause », Eric Hess se disait aussi catholique et tentait alors de concilier son appartenance à l’Eglise et son orientation sexuelle active.  Mais en 1995, la situation devient insupportable et le jeune homme décroche rageusement les crucifix et les images saintes qu’il a chez lui, les rassemble avec ses livres de prières et envoie le tout à son évêque, qui est alors le cardinal Burke, accompagnés d’une lettre dans laquelle il lui confiait qu’il renonçait à la foi catholique.

Eric ne s’attendait pas à une réponse, encore moins bienveillante. C’est pourtant ce qu’il a reçu de la main de son évêque qui lui a juste précisé qu’il respectait sa décision mais prierait pour son retour dans l’Eglise. Exaspéré par l’ « arrogance » de cette lettre, il répond brutalement, l’accuse de harcèlement et lui ordonne de ne plus jamais lui écrire. Monseigneur Burke répond alors pour lui assurer qu’il respectera l’ordre mais que l’Eglise lui ouvrira grand les bras s’il décide un jour de se réconcilier avec elle.

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Biennale de São Paulo 2014 : une exposition christophobe pour bobos

Rien de surprenant mais le torchon Le Figaro en a fait la promotion dans un article début septembre intitulé « La Biennale de São Paulo, ode au voyage ».
Un lecteur de Contre-Info nous écrit :

Domiciliés au Brésil avec mon épouse depuis quelques mois, nous avons récemment appris que la Biennale d’Arts de São Paulo qui a commencé le 7 septembre dernier et qui se terminera le 7 décembre prochain est l’occasion de présenter un grand nombre d’œuvres foncièrement blasphématoires.
A titre individuel, quelques personnes dans le pays ont dénoncé les outrages à Notre Seigneur, la Sainte Vierge et Dieu le Père Lui-même. Seule TFP (la secte de Plinio Corrêa de Oliveira) a organisé une manifestation expiatoire.
Nous avons donc décidé aujourd’hui de prévenir la FSSPX à São Paulo et de traduire la vidéo réalisée par un journaliste catholique :



Comme nous l’avons indiqué en présentation de la vidéo, cette exposition devait être financée par Israël qui a dû renoncer à apporter sa contribution, suite à quelques protestations d’ « artistes » arabes (syriens et libanais entre autres).

Si d’un point de vu esthétique la vidéo n’est pas une réussite, elle mérite d’être vue pour se rendre compte à quel point ces étrons artistiques sont blasphématoires. Espérons que les catholiques réagissent au plus vite.

Des prêtres irakiens sauvent des manuscrits anciens des mains de l’EI

Le monde dans lequel nous vivons est rare en bonnes nouvelles. Pourtant au milieu du chaos, il y a quelques lueurs d’espoirs, à l’instar de ces courageux prêtres dominicains d’Irak qui, au péril de leur vie, sauvent le patrimoine et l’héritage chrétiens de la région. Lu sur France 24 :

Cet été, alors que les combattants de l’organisation de l’État islamique (EI) progressaient en Irak, des prêtres dominicains installés dans la région depuis des décennies sont entrés dans une véritable course contre la montre. Objectif : sauver les précieux manuscrits orientaux qu’ils rassemblent depuis des dizaines d’années.
Ces derniers mois, les minorités religieuses du nord de l’Irak et du nord de la Syrie ont fui par milliers l’avancée des jihadistes pour se réfugier au Kurdistan irakien ou en Turquie. Cette avancée fulgurante de l’organisation de l’État islamique sur la région historique de Mésopotamie, connue comme le berceau de la civilisation, a laissé craindre pour son patrimoine inestimable.
Le père Najeeb Michaeel, dominicain irakien appartenant au couvent de Mossoul, travaille depuis plus de 25 ans à la collecte, la restauration et la numérisation de manuscrits religieux pour le centre numérique des manuscrits orientaux (CNMO). In extremis, il a pu mettre à l’abri ces œuvres qui témoignent de l’histoire des Églises d’Orient, et plus largement de l’histoire de la région.

Laurent Lemoine, prêtre dominicain, a lui aussi participé au processus de restauration d’œuvres dans le nord de l’Irak.

Nous voulions absolument sauver ces écrits car actuellement, dans le nord de l’Irak, il semble que tout est voué à la destruction : la population bien entendu est en danger, mais le patrimoine culturel aussi. Ces objets ont déjà échappé plusieurs fois au pire car, si la situation est particulièrement compliquée en Irak depuis le mois d’août, il faut savoir que les choses vont mal depuis des années. Notre collection a été déplacée à plusieurs reprises.

Au début, elle se trouvait à Karakosh – une ville qui accueillait une importante communauté chrétienne [où le père Najeeb Michaeel s’était réfugié lui aussi il y a plusieurs années, NDLR]. Mais à l’arrivée des jihadistes en août, on a dû tout transférer à Erbil. Ça s’est passé très vite. Quand le père a su qu’ils s’approchaient de la ville, il a jeté les manuscrits dans plusieurs voitures qui ont vite déguerpi. Certaines sont parties 30 minutes seulement avant que les islamistes n’entrent en ville.

Les manuscrits se trouvent donc actuellement dans une zone protégée qui n’est sous aucun menace immédiate, mais nous ne savons pas pour combien de temps. Dans la région, la chrétienté est en train d’être balayée. Depuis 1 600 ans, nous célébrions des messes à Mossoul mais cette année, pour la première fois, nous avons dû interrompre les offices religieux [la ville a été prise en juin par l’organisation de l’État islamique et depuis le 15 juin, aucune messe n’y est célébrée, NDLR]

« On a rassemblé des contenus d’une très grande valeur, dont un manuscrit qui pourrait dater de l’époque carolingienne »

Le père Najeeb s’était lancé dans l’immense tâche de collecter et protéger ces manuscrits à la fin des années 1980. La collection contient des écrits très divers, qui datent pour certains du XIVe siècle, et vont jusqu’au XIXe siècle. On a rassemblé des contenus d’une très grande valeur, dont un manuscrit qui pourrait dater de l’époque carolingienne [en attente d’expertise, NDLR]. Il a des travaux que l’Occident n’a jamais eu l’occasion de consulter, des textes sur la musique la grammaire, la théologie et même sur le Coran.

Angleterre : une école catholique menacée de fermeture si elle ne reçoit pas d’imam

L’inspection académique britannique (Ofsted) menace de baisser la note officielle d’une petite école catholique parce qu’elle n’a pas jugé bon d’inviter des représentants d’autres religions, tels que des imams. L’administration menace même l’école de fermeture pour ce même motif.

Selon l’administration, l’école viole les nouvelles règles destinées à promouvoir les « valeurs britanniques » telles que la liberté individuelle et la tolérance.

Sa note pourrait être baissée si l’école « échoue à promouvoir activement l’harmonie entre les différents croyances religieuses« . Elle est même menacée de fermeture si elle ne se met pas en « conformité ».

L’inspection académique britannique fait pression sur tous les établissements pour qu’ils dispensent aux élèves « une éducation à large spectre, équilibrée, afin de préparer les enfants à vivre et à travailler dans la Grande-bretagne moderne ».

Ceci implique, aux yeux de l’administration, « la rencontre et l’acceptation par les élèves des différentes fois et croyances, leur compréhension, et la connaissance de l’éventail des différentes cultures à l’école et en dehors de l’école. »

The Telegraph via Fdesouche