Choquée par l’apparition, en 2011, d’une statue de la Vierge dans un parc municipal, la Fédération de la Libre Pensée de Haute Savoie (encore eux !) avait demandé au maire de Publier (Haute-Savoie), Gaston Lacroix, de la déplacer. Le tribunal administratif de Grenoble vient de lui donner raison, en décidant « d’annuler les décisions » de refus du maire.
« Considérant que la statue de la Vierge portant l’inscription ‘Notre Dame du Léman veille sur tes enfants’ constitue un emblème religieux ; qu’il est constant que le terrain sur lequel elle a été édifiée est un parc public ; que (… ) la commune ne pouvait légalement autoriser l’installation de cette statue sur le domaine public communal », le tribunal administratif, au nom de la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État, a décidé « d’annuler les décisions (…) par lesquelles le maire de Publier a refusé de déplacer la statue de Notre Dame du Léman en dehors du domaine public communal ».
« Cette statue est un repère »
Gaston Lacroix, le maire (divers gauche) de cette commune de 6 500 habitants, n’aurait « jamais pensé que l’affaire prendrait une telle ampleur »: « J’ai eu les services de l’État hier, raconte-t-il. Ils sont bien embêtés, car le jugement ne réclame pas le retrait de la statue. Alors que faire? ».

Claude Bartolone est interrogé par Jérôme Chapuis
Voici les vœux d’un « archevêque », celui de Rouen, Jean-Charles Descubes.
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Les vœux du pape à la curie ont tourné cette année à l’admonestation sévère, voire au réquisitoire. Depuis sa première interview donnée à la Reppublica après son élection, François a choisi une communication inhabituelle, surprenante et ambigüe. Comme si c’était une méthode de gouvernement pour organiser la soumission de l’Eglise au monde.

Le commandant de la Garde suisse, Daniel Amrig, a été « remercié » ce mercredi. Il partira à la fin de janvier. Une ligne dans L’Osservatore Romano, pas la moindre explication : pour les observateurs romains, le congédiement du chef de son « armée privée » s’inscrit dans une série qui s’allonge de limogeages et de renvois qui frappent aussi bien des cardinaux que des évêques : « encore un scalp » ! Le pape n’aime pas l’apparat ; c’est même l’une des caractéristiques les plus publiques de son pontificat. S’il s’attaque aux Gardes suisses, chuchote-t-on à Rome, c’est parce que François veut privilégier un style plus détendu, plus familier.
Inexistant en France métropolitaine avant 1914, l’islam occupe un siècle plus tard l’attention par ses millions de fidèles, les conversions de Français de souche et la question du djihad. Mais une autre « religion » s’implante massivement en France en faisant beaucoup moins de bruit, le bouddhisme. Et plus encore un ersatz populaire du bouddhisme qui se marie bien à la sensibilité « humaniste » et sert de véhicule au panthéisme.
