Un prêtre suspendu par son évêque pour avoir dit une simple vérité sur l’avortement

Révélateur de la profondeur de la crise de l’Eglise…

« L’avortement a fait plus de morts dans le monde que la Grande Guerre »: l’abbé François Schneider, un prêtre des Vosges, a été sanctionné par son diocèse pour des propos tenus lors de son homélie durant la messe du 11 novembre, rapporte Vosges Matin.

Lors de cet office dans la petite commune de Bertrimoutier, un village à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Epinal, le prêtre avait ajouté que les hommes politiques français devaient « prendre exemple » sur le controversé Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui prend « des décisions courageuses contre l’avortement ».

« Les propos de l’abbé François Schneider tenus lors de la messe du 11 novembre nous avaient été rapportés. Après avoir entendu l’abbé Schneider, nous condamnons l’instrumentalisation de la commémoration des morts de la Première Guerre mondiale au profit d’autres sujets d’ordre éthique et politique », indique le diocèse de Saint-Dié-des-Vosges.

« Nous demandons à l’abbé François Schneider de s’abstenir, pendant quatre semaines, de toute parole publique dans les célébrations auxquelles il participera. Un temps de silence après la lecture des textes bibliques nourrira la foi des fidèles », poursuit le diocèse. (source)

David Valence, député Renaissance des Vosges, a pointé sur Twitter « des propos indignes », et une « dérive totale ».
On croit rêver : un prêtre qui tient des propos tout à fait catholiques, ne faisant donc que son devoir, ce serait « une dérive totale »…  Ce députain mondialiste se permet de donner des leçons alors qu’il ne possède aucune notion de morale, ni naturelle, ni catholique. Vraiment, qu’il se taise…

Bon, que les gros médias et les politiciens, quasi-tous de gauche (au sens large), trouvent qu’il est choquant de dire ces vérités, c’est, après tout, logique. Mais la réaction de l’évêque Denis Jachiet est scandaleuse et répugnante. Il fusille son soldat pour plaire à l’ennemi.

Messe du 23e Dimanche après la Pentecôte (textes et commentaires)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« Le Temps après la Pentecôte est le symbole du long pèlerinage de l’Église vers le ciel; aussi les derniers Dimanches de l’année liturgique nous en décrivent les dernières étapes. – À la fin du monde, prédit un jour le Seigneur, il y aura une telle recrudescence du mal que la charité de beaucoup se refroidira. Les épreuves s’abattront alors écrasantes sur l’Église, comme elles s’étaient abattues autrefois sur la Synagogue. (Ép.) – Toutes deux sont en effet figurées, explique Saint Jérôme dans son homélie sur l’Évangile, par les deux femmes que Jésus guérit. L’hémoroïsse toutefois est rendue la première à la santé et la fille du prince de la Synagogue la deuxième, car l’apôtre a dit : « lorsque la plénitude des Gentils sera rentrée, alors tout Israël sera sauvé. » »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER (dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres) :

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Les soixante ans de Vatican II : un triste anniversaire

Rivarol – Les soixante ans de Vatican II : un triste anniversaire

Editorial de Jérôme Bourbon dans Rivarol :

« SOIXANTE ANS se sont écoulés depuis ce jour d’octobre 1962 qui vit la réunion dans la basilique Saint-Pierre de Rome, à l’appel de Jean XXIII, de 2 381 évêques venus du monde entier (hormis les prélats des pays communistes qui furent absents, à quelques significatives exceptions près, comme Wojtyla) pour la cérémonie d’ouverture du « Second Concile œcuménique », qui allait s’éterniser jusqu’au 8 décembre 1965. Si l’on devait répertorier les principaux événements du XXe siècle, Vatican II y figurerait à l’évidence tant il a occasionné dans les consciences, les mœurs et les institutions des bouleversements fondamentaux dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure. Cette assemblée d’évêques qui, à la différence des vingt conciles œcuméniques de Nicée à Vatican I, n’a pas défini ni explicité des dogmes, n’a pas procédé par canons et anathèmes, a ouvert la voie à une nouvelle religion qui porte toujours officiellement le nom de catholique mais dont la substance et les finalités ne sont plus du tout les mêmes. Est-ce un hasard si les sectateurs de Vatican II ont parlé dès le début, tel le “cardinal” Benelli, d’« église conciliaire » ou, comme Paul VI, de « nouvelle Pentecôte » ? De même, le “cardinal” Suenens remarquait-il que « Vatican II, c’est 1789 dans l’Eglise », tandis que le Père Congar ajoutait éloquemment que par le concile « l’Eglise avait accompli pacifiquement sa révolution d’Octobre ». Expressions qui démontrent que Vatican II marque une rupture radicale avec près de 2000 ans de catholicisme et inaugure une nouvelle religion, celle de l’humanité.

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Arc sur Tille (21) : l’église que l’Etat et Mgr Minnerath voulaient détruire rouvre, restaurée

Voici enfin une bonne nouvelle (et même deux).

Lu sur Riposte catholique :

« Elle a échappé au massacre à la bétonneuse. L’église néoclassique d’Arc sur Tille, que l’Etat, le maire d’alors et Mgr Minnerath, archevêque de Dijon, voulaient détruire, a été sauvée. Restaurée, elle a ouvert ce 10 septembre 2022, même s’il reste encore 200.000 euros à trouver pour effectuer les travaux de finition.

La Tribune de l’Art rappelle les circonstances du dossier : “Alors que la DRAC avait plusieurs années auparavant commandé deux études successives afin d’estimer la faisabilité de l’opération et son coût, tandis qu’un architecte du patrimoine, mandaté par l’association, avait réalisé une troisième étude s’appuyant sur les deux premières afin de les actualiser en privilégiant dans une première tranche le sauvetage de l’église, le préfet affirmait que ce travail n’était pas valable, et qu’il était impossible de la sauver.

Il se contentait, employant le terme « déconstruction », un euphémisme habituel chez les adeptes de la démolition du patrimoine qui n’assument pas complètement leurs actes, de proposer de « préserver certains éléments d’ordres cultuel ou patrimonial, tels que : l’autel, le baptistère, les vitraux, les cloches, une pierre tombale classée », de concevoir un « lieu de mémoire » (sic) à l’emplacement de l’église, et « l’édification, sur un terrain proche, d’un nouveau lieu de culte ». Il prenait soin de souligner « l’assentiment » de l’archevêque de Dijon, Mgr Minnerath. Il encourageait même – c’est écrit dans le courrier – « le maire d’Arc-sur-Tille [à] s’engager au plus vite dans la mise en œuvre de son projet ».

La mairie, l’Église et l’État s’entendaient donc pour décréter la destruction d’un édifice que l’État avait auparavant refusé d’inscrire monument historique malgré le vote unanime de la commission. Une attitude inadmissible, d’autant que la loi n’exige pas l’accord du propriétaire pour décider d’une telle protection.

Heureusement, l’association a tenu bon. Et, surtout, lors des élections suivantes, le maire a été battu avant d’avoir pu mettre en œuvre ses funestes desseins. Le nouvel élu, Patrick Morelière, qui est toujours aujourd’hui le maire du village, était dans des dispositions toutes différentes. Ce qui était impossible est devenu une réalité : l’église d’Arc-sur-Tille a été sauvée (ill. 1 et 2), l’argent nécessaire étant peu à peu réuni, grâce à l’association et à la participation de nombreux mécènes, notamment fédérés par la Fondation du Patrimoine, et plus récemment grâce à la mission Bern.

Il aura fallu trente-trois ans entre la fermeture de l’église (en 1989) et sa réouverture [3]. Mais le délai le plus important, celui entre sa fermeture et le début des travaux, aurait pu être évité si chacun, notamment l’État, avait joué son rôle. Le chantier proprement dit (incluant la recherche de financements) aura duré en tout et pour tout moins de dix ans.
Le budget total, jusqu’à la date d’aujourd’hui, se monte à environ 1 670 000 € dont 920 000 (plus de la moitié) ont été trouvés grâce au dons et legs. Il faudra ajouter encore environ 200 000 euros pour les travaux de finition, soit un total de 1 870 000 €“.

En fin de compte, l’église – qui n’est toujours pas classée, l’Etat n’aimant guère assumer ses erreurs, a été sauvée et rouverte. Elle est toujours au milieu du village, et ceux qui voulaient la détruire ont disparu – y compris Mgr Minnerath qui a fini par prendre sa retraite.

Mgr Minnerath, en toute fin de son épiscopat, avait vendu une chapelle dans Dijon à un promoteur immobilier, pour qu’elle soit rasée et remplacée par un immeuble, et ce au motif de payer la contribution du diocèse au fonds Selam. Néanmoins les habitants se sont mobilisés, ainsi que la mairie, et cette chapelle a finalement échappé au massacre à la bétonneuse elle aussi. »

Metz : une réunion de sportives en tenue légère dans la cathédrale

Le 5 Septembre, la mairie de Metz avait organisé avec l’appui du chanoine titulaire l’abbé Dominique Thiry, la présentation des joueuses de l’équipe de handball messine, « les Dragonnes ». Le Républicain Lorrain décrivait ainsi l’évènement : « Metz Handball a vécu un moment « unique », hors du temps, ce lundi soir à la Cathédrale de Metz, à l’occasion de sa soirée de présentation. De nombreux supporters ont pu profiter de ce moment de communion ». Alors que le site internet du diocèse titrait sans rougir « La grande messe du Metz Handball dans la Lanterne du Bon Dieu ! ».
La présentation des joueuses consistait en un défilé en tenue de sport puis en tenue de ville, entre les discours du président du club et du chanoine Coûtre de la cathédrale, en présence d’élus de la République.

Le sport, une des nouvelles idoles de notre temps, prend sa place dans des églises où l’on a perdu le sens de la foi…

Pâques : l’inculte Darmanin essaye de courtiser les chrétiens et se plante totalement

Période électorale oblige, le traître Gérard Damarnin, ministre de l’Intérieur et des cultes, a voulu pour une fois manifester une attention pour les chrétiens. A l’approche de Pâques, il a tenté quelque chose, sur twitter.

Mais la grande et joyeuse fête de Pâques, c’est dimanche.

L’inculte ministre des cultes ignore que le Vendredi saint (avec une majuscule), commémorant la mort du Christ sur la Croix, est au contraire un jour de deuil et d’austérité.
Mais qu’attendre de cette classe politique sous-douée, dont le seul talent relève du théâtre ?

 

La guerre en Ukraine créé une division supplémentaire dans le monde « orthodoxe »

Le patriarche de Moscou, Cyrille, avec son ami Vladimir Poutine.

Note préalable : nous utilisons par commodité le nom d’« orthodoxes » que les chrétiens orientaux ayant suivi le schisme grec (« Grand schisme d’Orient », 1054) se donnent pour se distinguer des catholiques (qui sont en réalité « orthodoxes »… sauf pour les modernistes). Aïe, ça commence déjà à être un peu compliqué, mais le pire est à venir.

La situation ukrainienne n’est pas simple, notamment sur le plan religieux, mais essayons d’y voir un peu clair, car des événements importants s’y passent aussi. Si vous connaissez déjà un peu la situation, allez directement après le texte en bleu.

Rappelons que le monde orthodoxe se divise en quatre « patriarcats » et 14 (ou 16 selon les points de vue) Eglises autocéphales (c’est-à-dire indépendantes, bien que se plaçant dans l’obédience d’un patriarcat ou l’autre, et liées à une communauté nationale). Les deux principaux patriarcats sont ceux de Moscou et de Constantinople (ce dernier ne comptant pas beaucoup de fidèles comparativement aux autres, mais jouissant d’une primauté d’honneur).

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Le préfet de la Congrégation du culte divin veut chasser les tendances traditionalistes des séminaires

Via della Conciliazione, siège de la Congrégation du culte divin

« Le préfet de la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements, Mgr Arthur Roche, s’inquiète de la promptitude avec laquelle les nouveaux prêtres, à peine sortis du séminaire, s’empressent de célébrer avec le missel romain de 1962.

Dans un entretien accordé au magazine britannique The Tablet le 24 février 2022, le préfet de la Congrégation, l’archevêque Arthur Roche, a déclaré que le pape François se préoccupait de la formation liturgique des candidats à la prêtrise.

D’après lui, il n’est pas rare que des prêtres nouvellement ordonnés commencent « presque immédiatement » à célébrer la liturgie préconciliaire. Lors des séminaires, la Congrégation s’efforce d’enseigner « la richesse de la réforme liturgique », comme l’a demandé le Concile Vatican II. Mgr Roche n’a pas donné plus de détails sur le document prévu.

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Messe du 5e dimanche après l’Épiphanie – textes et commentaires

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivait nos ancêtres).

« Le démon, auteur du mal, sème dans l’ombre l’ivraie, pernicieuse et déconcertante. La séparation nécessaire est retardée jusqu’au temps de la moisson (Év.). Souvenons-nous de cet enseignement. Laissons à Dieu tout jugement et, dans le présent, usons comme lui de bonté, de douceur et de patience. Admis, par pure miséricorde, à entrer dans la paix du Christ, vivons dans la joie et l’action de grâces, en faisant régner parmi nous cette charité divine dont nous devons être non seulement les bénéficiaires mais les témoins ((ép.). »

Dom G. Lefebvre

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Messe de ce dimanche : le Très Saint Nom de Jésus (textes et commentaires)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos ancêtres).

« « Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche… Frères, sachez-le, il n’est aucun autre nom parmi ceux qui ont été donnés aux hommes, qui doive nous sauver. » (S. Pierre, à Matines et dans l’épître de la messe).
Le nom de Jésus signifie Sauveur ; il n’y a en effet de salut qu’en lui.
La messe et les vêpres célèbrent tout ensemble la sainteté, la puissance et la douceur du nom de Jésus. Objet de l’amour des chrétiens, le nom de Jésus est pour eux d’une douceur incomparable ; mais pour chacun des chrétiens comme pour tous les hommes, il reste »le nom saint et redoutable », « le nom qui est au-dessus de tout nom », parce que celui qui le porte est le Dieu trois fois saint en même temps que le Sauveur du monde. »

Dom G. Lefebvre

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

[note : dom Guéranger fait d’abord une longue présentation historique et théologique de cette fête. Pour aller directement aux textes de la messe commentés, descendre jusqu’à la partie intitulée « A LA MESSE »]

Le deuxième Dimanche après l’Épiphanie, qui rappelle le festin des noces de Cana, fut d’abord choisi pour célébrer cette fête. C’est au jour nuptial que le nom de l’Époux devient propre à l’Épouse : ce nom désormais témoignera qu’elle est à lui L’Église, voulant honorer d’un culte spécial un nom pour elle si précieux, en unissait donc le souvenir à celui des Noces divines. Aujourd’hui, elle rapproche de l’anniversaire même du jour où il fut donné, huit jours après sa naissance, la célébration de ce Nom auguste, et laisse à la commémoration des Noces sacrées le Dimanche dont de tout temps cette commémoration fut la gloire.

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Avertissement à propos du film « Fatima », de Macro Pontecorvo

Fatima - La Roche sur Yon.maville.com

Le cinéaste Marco Pontecorvo a produit un film dénommé Fatima – sur les célèbres apparitions mariales de 1917 au Portugal – et diffusé en France depuis le 6 octobre par la société Saje (qui distribue plusieurs bons films par ailleurs).

Nous reproduisons la conclusion de la recension de ce film, que fait Yves de Lassus :

« Si, sur le plan artistique, le film est très réussi, il est bien dommage d’avoir ainsi modifié le scénario. Grâce au très grand nombres de témoins, l’histoire de Fatima est parfaitement connue et a fait l’objet de nombreux livres. Pourquoi ne pas avoir suivi, par exemple, le narratif fait par le chanoine Barthas dans son livre Ils étaient trois petits enfants, ou mieux d’avoir construit le scénario à partir du livre du père de Marchi, Témoignages sur les apparitions de Fatima. Tout est raconté dans le moindre de détail et représente un scénario tout fait. Ces livres, publiés en 1940, se trouvent très facilement.

La plupart des coupures faites sont regrettables.
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Nantes : des catholiques empêchent la tenue d’un concert douteux dans une église

Ce mercredi soir, devait se tenir dans l’église nantaise Notre-Dame du Bon Port, un concert de l’artiste Anna von Hausswolff, adeptes des chansons et mises en scène macabres, voire ésotériques.
Rappelons que le même diocèse s’oppose à la célébration de messes traditionnelles dans ses églises…

Mais cette fois, ce qui s’apparente à une profanation n’a pu se réaliser, grâce à l’intervention de jeunes catholiques non-reniés, qui ont bloqué les portes d’accès au lieu de culte :

Bravo à eux.
Il y a malheureusement de très nombreuses occasions qui mériteraient l’intervention de fidèles, devant la trahison des évêques : concerts indécents, expositions d’oeuvres scandaleuses, scandales religieux (par exemple les conférences de carême à Notre-Dame de Paris données par un… rabbin), etc.
Mais la génération vieillissante de cathos progressistes, malgré des apparences de triomphe avec François 0 au sommet, est en train de s’évanouir progressivement (car évidemment ces gens n’ont pas pu transmettre la foi à leurs enfants ou autour d’eux).

Les premiers évangélisateurs de la Gaule (livre, émission)

On sait peu, on a oublié que la Gaule a commencé à être évangélisée très tôt, par des contemporains du Christ, et parfois même par des très proches de lui !
Francine Bay, auteur de nombreux ouvrages dont beaucoup pour la jeunesse, a fait publier ce nouveau livre – Au matin de la France chrétienne – qui présente des dizaines de ces hommes et femmes (telle Marie-Madeleine) qui sont venus en France, et à qui aujourd’hui surtout la toponymie rend hommage.
On peut se procurer le livre ici.
L’auteur était invité pour présenter le livre à la radio :

Quand les évêques de France déclaraient : « Les lois laïques ne sont pas des lois »

Le texte suivant, intitulé Déclaration sur les lois dites de la laïcité et les mesures à prendre pour les combattre[1], fut publié officiellement le 10 mars 1925 par l’Assemblée des Cardinaux et Archevêques de France (ACA), devenue depuis 1964 l’actuelle Conférence des Evêques de France (CEF).

DÉCLARATION
de l’Assemblée des Cardinaux et Archevêques de France
sur les lois dites de laïcité
et sur les mesures à prendre pour les combattre10 mars 1925

I. Injustice des lois de laïcité

1. Les lois de laïcité sont injustes d’abord parce qu’elles sont contraires aux droits formels de Dieu. Elles procèdent de l’athéisme et y conduisent dans l’ordre individuel, familial, social, politique, national, international. Elles supposent la méconnaissance totale de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de son Evangile. Elles tendent à substituer au vrai Dieu des idoles (la liberté, la solidarité, l’humanité, la science, etc.) ; à déchristianiser toutes les vies et toutes les institutions. Ceux qui en ont inauguré le règne, ceux qui l’ont affermi, étendu, imposé, n’ont pas eu d’autre but. De ce fait, elles sont l’œuvre de l’impiété, qui est l’expression de la plus coupable des injustices, comme la religion catholique est l’expression de la plus haute justice.

2. Elles sont injustes ensuite, parce qu’elles sont contraires à nos intérêts temporels et spirituels. Qu’on les examine, il n’en est pas une qui ne nous atteigne à la fois dans nos biens terrestres et dans nos biens surnaturels.
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