Information à diffuser auprès de tous les élus patriotes dans le pays. Cette clause dans l’appel d’offre, peut faire la différence et enfin favoriser l’emploi de ressources humaines locales. Il est néanmoins malheureux d’en d’arriver à de tels stratagèmes pour faire travailler prioritairement les Français…
Cet adjoint à la mairie d’Angoulême a ajouté une clause dans un contrat public pour empêcher les PME locales d’employer des salariés ne parlant pas français. Une méthode qu’il juge inattaquable juridiquement.
La problématique des travailleurs détachés, qui permet aux entreprises d’employer des salariés étrangers en payant les charges de leur pays d’origine, revient régulièrement dans le débat, certains accusant ce dispositif de favoriser une concurrence déloyale, au détriment des emplois en France. Selon les chiffres établis par le Conseil Économique Social et Environnemental dans un rapport datant d’avril 2015, le nombre de travailleurs détachés atteignait 212.641 personnes en 2013, dont 43 % dans le BTP. Certains l’estiment beaucoup plus élevé, compte tenu de la fraude, comme le président de Debout la république, Nicolas Dupont-Aignan, qui l’évalue à 500.000. La plupart de ces travailleurs viennent du Portugal, de Pologne ou de Roumanie, qui ont des charges sociales moins élevées qu’en France. De nombreux élus locaux sont confrontés à ce dilemme lors de leurs appels d’offre. Problème: il est impossible de refuser d’employer des travailleurs détachés. Cela peut s’apparenter à de la discrimination et se payer de cinq ans de prison et de 75.000 euros d’amende.