Pierre Bergé : « Quand va-t-on avoir des préservatifs gratuits dans les collèges et les lycées ? »

Le président du Sidaction, Pierre Bergé, fait encore parler de lui. Afin de lutter plus efficacement contre la propagation du sida, il vient de demander au gouvernement français de faire installer des distributeurs de préservatifs gratuits dans les collèges.

Interrogé ce matin sur RTL, à la veille du démarrage de l’édition 2013 du Sidaction, Pierre Bergé a déclaré : « Je demande au gouvernement, et à des amis qui sont au gouvernement – et je pense à Vincent Peillon par exemple, qui est ministre de l’Education nationale : quand va-t-on dans les collèges – je dis bien les collèges – et dans les lycées, avoir des préservatifs gratuits ? Et quand va-t-on faire des vrais cours d’éducation sexuelle sur le sida ? »

En clair, Pierre Bergé veut que la République confisque aux parents l’éducation de leurs enfants. Qu’elle se substitue à eux et ne leurs reconnaisse plus aucune responsabilité dans un domaine aussi intime. L’ado doit s’émanciper, c’est vrai ! L’autorité -surtout parentale- est insupportable. Son corps lui appartient après tout ! Ou comment transformer le corps en propriété privée, le faire rentrer le domaine marchand et le réduire à un objet de jouissance.

La relation sexuelle est donc un acte à ce point anodin ? N’est-il pas, pourtant, en même temps que le don total de soi-même, l’acte qui conditionne la transmission de la vie ? N’aurait-il pas fallu au contraire mettre l’accent sur l’éducation affective, sur la responsabilité, plutôt que de créer les conditions d’une banalisation qui déresponsabilise ?

Contre le « mariage » homo : devant le Sénat du 4 au 7 avril !

Parce que le combat pour la famille ne doit souffrir aucun répit, Civitas appelle à la mobilisation quotidienne, du 4 au 7 avril prochains, devant le Sénat qui doit discuter prochainement de ce projet de loi inique. Nous relayons donc le communiqué :

Manifestations quotidiennes organisées par CIVITAS devant le Sénat
durant tout le débat en Haute Assemblée du projet de loi Taubira

Pression quotidienne sur les sénateurs
Il est essentiel de maintenir une pression quotidienne sur les sénateurs durant tout le débat sur le projet de loi Taubira.

CIVITAS n’a aucune confiance dans les sénateurs UMP.
Si l’UMP ne manque pas d’habilement occuper l’espace médiatique lors d’événements contre ce projet de loi, comme ce fut encore le cas lors de la mobilisation nationale et populaire du 24 mars dernier, il faut pourtant bien constater que les actes ne suivent pas, comme en témoignent les trois exemples ci-dessous.
– Le texte aurait déjà pu être bloqué en commission des lois si deux sénateurs UMP, Christian Cointat et Christophe-André Frassa, n’avaient voté en faveur de ce projet de loi.
– Le chef de groupe UMP au Sénat n’est autre que le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin dont Le Canard enchaîné affirmait il y a peu qu’il avait proposé aux socialistes de liquider en quatre jours à peine le débat en séance plénière du projet de loi Taubira. Ce qui n’étonne guère quand on sait que Jean-Claude Gaudin est un grand ami du lobby homosexuel marseillais. Il a par exemple accordé une importante subvention publique à l’Europride qui se déroulera du 10 au 20 juillet à Marseille et au cours de laquelle une cérémonie baptisée « Les Mariés de l’an 1 » devrait unir symboliquement 2013 duos homosexuels ! Continuer la lecture de « Contre le « mariage » homo : devant le Sénat du 4 au 7 avril ! »

La télé-réalité fait des morts…

L’émission de télé-réalité Koh-Lanta, diffusée sur TF1, aura fait deux morts en quelques jours : celle d’un candidat du jeu, Gérald Babin, pris d’un malaise durant une épreuve, le 22 mars dernier, et celle du médecin présent sur le lieu de tournage au moment du drame.

Le médecin s’est en effet suicidé au Cambodge dans la nuit de dimanche à lundi.

Thierry Costa, 38 ans, a laissé une lettre, transmise à sa famille, expliquant qu’il se sentait « sali » par l’affaire de la mort de Gérald Babin : «Ces derniers jours, mon nom a été sali dans les médias. Des accusations et suppositions injustes ont été proférées à mon encontre», écrit-il.  Et de poursuivre : «Je suis certain d’avoir traité Gérald d’une manière respectable, comme un patient et non comme un candidat. Même si je regrette cette fin malheureuse, j’ai agi conformément au serment d’Hippocrate et entouré de vrais professionnels». Quant à la société de production du jeu de TF1, Adventure Line Productions, elle a tenu à souligner«son très grand professionnalisme et son humanité à l’égard des participants et des équipes de production ont toujours fait l’unanimité».

Ce qui est inquiétant dans cette affaire, c’est que selon les témoins du drame, et leurs témoignages concordent, la production aurait attendu avant de faire intervenir le médecin, suite au malaise de Gérald Babin, afin de ne pas nuire à l’audience. Quoiqu’il en soit, l’un des vices inhérents à la nature de ce genre d’émissions, dites de télé-réalité, c’est l’instrumentalisation de l’humain au service de la production et de la consommation. L’individu se vend : en vertu de son contrat, sa vie, son quotidien et son intimité appartiennent à la société de production et seront étalés publiquement devant des millions de spectateurs, transformés pour l’occasion en adeptes du voyeurisme. Jouer avec l’humain, en plus d’être moralement suspect, voilà qui expose parfois à des drames…

 

Le Tournant du « 24 mars »

[Tribune libre – les commentaires sont ouverts]

Beaucoup a déjà été dit sur le « 24 mars », journée historique par l’ampleur du nombre des manifestants. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a eu un tournant, qui était attendu et espéré : durcissement du mouvement d’opposition au mariage homo, augmentation de la mobilisation, agrandissement du fossé entre la base et la direction de la Manif pour Tous, passage réussi sur les Champs-Elysée. Pourtant, si nous ne voulons pas que ce tournant du « 24 mars » soit qualifié, ultérieurement, de rendez-vous raté, il faudra rapidement être conscient des réalités suivantes et réagir en conséquence :

Mme Barjot a torpillé le « 24 mars »

Comme cela était prévisible (à condition d’avoir un peu de discernement), la leader de la Manif pour Tous a été complice de l’Etat dans l’opération de parcage des manifestants et surtout dans leur acceptation moutonnière –sauf une minorité- des limites tyranniques imposées par le Système. Il faudra se demander pourquoi.

Après avoir, avant le « 24 mars », dénoncé le Printemps Français et les appels déterminés à occuper le terrain et s’imposer sur les Champs-Elysées (objectifs que Mme Barjot affichait pourtant peu avant), le jour même de la manifestation Mme Barjot a fait ‘patienter’ l’immense foule en colère, qui ne demandait qu’à marcher sur les Champs Elysées, par des appels au calme et des interventions faisant appel à la France « black-blanc-beur » et à la promotion de l’homosexualité.

Comme si cela ne suffisait pas, pendant qu’une minorité toutefois importante parvenait sur la Place de l’Etoile et enfin sur les Champs-Elysées, essuyant des gaz sans distinction d’âge ou de sexe, Mme Barjot -honte à elle !- dénonçait ces manifestants à la vindicte en les stigmatisant sous l’appellation de « fachos ». Continuer la lecture de « Le Tournant du « 24 mars » »

Civitas appelle à la mobilisation !

Nous relayons bien volontiers le communiqué de Civitas, qui appelle à poursuivre la mobilisation contre le « mariage » homosexuel :

Le vrai printemps français, ce sera avec CIVITAS devant le Sénat

La journée du 24 mars a démontré que la mobilisation nationale et populaire contre le projet de loi Taubira ne faiblit pas. Mieux encore, on constate que le ton de beaucoup de ses participants se radicalise.

Non, les défenseurs de la famille ne sont pas des « casseurs »

Hélas, comme c’était prévisible, celle qui prétend incarner cette mobilisation a trahi ceux qui lui avaient fait confiance.
Elle qui, il y a quelques semaines, avec des accents matamoresques, devant de nombreux journalistes, encourageait les Français à squatter les Champs-Elysées le temps qu’il faudrait pour faire cèder François Hollande, s’est rapidement désolidarisée de ceux qui ont cru à son discours de « printemps français » et ont subi les lacrymogènes et parfois les matraques de policiers et gendarmes. Celle qui se fait appeler Barjot a traité de « casseurs », d’ « extrémistes », de « fachos », ces Français de tous âges, qui n’avaient fait qu’agir selon ses propres consignes.

Récupération politique et supercherie
Les interventions à la tribune ont par ailleurs témoigné de la manoeuvre de récupération politique négociée avec Mme Barjot au profit d’une UMP désormais omniprésente.
Pour faire bonne mesure, la parole a bien été donnée à quelques élus de gauche dont un trotskyste, mais c’est l’UMP qui eut la part belle, avec notamment les discours d’Henri Guaino et de Jean-Pierre Raffarin, tandis que Jean-François Coppé se dressait au premier rang de la foule, place de choix pour répondre aux questions des médias. Une « manif pour tous » désormais au service de simples calculs électoralistes, entre préparation des esprits à la candidature de Mme Barjot et promotion d’un pseudo-engagement de l’UMP. Continuer la lecture de « Civitas appelle à la mobilisation ! »

Les tweets de la haine !

Cliquer sur ce lien, et pénétrez dans l’univers du degré zéro de l’intelligence où les bêtes tombent le masque pour dévoiler la laideur de leur âme, la haine qui les habite, et surtout l’indigence -ou la niaiserie, au choix- de leur « pensée ».

A l’image de la société consumériste qu’ils appellent de leurs vœux, dans laquelle l’État devient prestataire de service et associe des droits aux communautés qu’il reconnaît, afin de mieux satisfaire leurs revendications catégorielles, dans laquelle l’enfant devient objet du droit, tel un dû, ces libéraux, négateurs du réel et du bien commun, tiennent des paroles dépourvues d’intelligence, fidèle écho d’un égo démesuré qui voudrait que l’État soient à la mesure du désir de chacun.

Il faut bien dire, le déversement de haine dont il font preuve est à la mesure de la vacuité de leur réflexion qui devait être compensée d’une manière ou d’une autre.

 

Près de deux millions de manifestants à Paris dimanche dernier !

Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, lors de la manifestation, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais personne n’a jamais vu les photos ou les clichés qu’il a pris…

D’après les informations recueillies depuis dimanche soir, le service de police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère, a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 millions de personnes. La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au delà donc du comptage au mètre carré. La DCRI et l’Élysée ont les chiffres sur leur bureau.

Autre comparaison qui disqualifie les chiffres de la préfecture : après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré. Dimanche, la préfecture en annonçait 300.000. sur une artère plus grande allant jusque l’arche de la défense….

Quant à l’Élysée, elle ne semblait pas tranquille. Curieusement :

Frigide Barjot dérape encore…

Madame Barjot a sans doute quelque accointance avec ses prétendus adversaires. La dernière fois, elle voulait « dialoguer » avec eux, se voulant rassurante quant à ses intentions : non, elle n’est pas une « révolutionnaire« . Elle promettait donc de demeurer aux ordres.

Nous lui avions répondu, sur Contre-Info, que « les révolutionnaires, ce sont précisément ceux qui décident de renverser l’ordre traditionnel de la société, ce sont ceux qui nient l’ordre naturel, ou qui déclarent vouloir s’en émanciper, sous le fallacieux prétexte d’une liberté mal comprise, qui recouvre en fait un nouvel esclavage, celui du consumérisme. Les opposants à leur funeste projet sont au contraire des contre-révolutionnaires, qui veulent reconstruire la société sur ses fondements traditionnels, comme la famille, condition de sa pérennité. »

Hier, madame Barjot a poursuivi sur sa lancée. Annonçant que des perturbateurs tentaient de troubler la manifestation -allusion aux heurts déjà évoqués avec les forces de police-, elle demande aux forces de l’ordre de les en empêcher. Et de s’écrier fièrement : pas de « fachos » ! Voilà, le mot est lancé. Les fachos sont de retour. Entendez que dans sa bouche, il s’agit bien d’une insulte. Ou comment une organisatrice se retourne contre ses propres manifestants. Comme si elle avait besoin, en effet, de donner des gages de bonne volonté à un système qui l’a pourtant déjà condamnée, et de sacrifier sur l’autel de la bien-pensance les militants les plus remontés contre un gouvernement devenu totalement illégitime. Continuer la lecture de « Frigide Barjot dérape encore… »

Retour sur la manifestation du 24 mars

Lancelot, gazé deux fois par la police lors de la manifestation du 24 mars.

Une fois acté que le projet de loi sur le « mariage » gay s’oppose aux exigences du droit naturel et qu’il sécrète de graves discriminations auprès des enfants, lesquels, selon le désir de l’adulte, ne seront pas tous élevés par un papa et une maman, que faire ?

Si la légitimité se fonde sur le respect du droit naturel, et se distingue ainsi de la légalité, le projet de loi contre lequel un million et demi de français ont manifesté hier n’est pas légitime. Et pour pallier cette absence de légitimité, le pouvoir s’impose visiblement par la violence.

Une question subsiste : que faire face à la violence étatique lorsqu’elle contredit les principes fondamentaux sur lesquels repose la civilisation ? Et que tous les moyens légaux ont été épuisés ?

Pierre Berger encourage le terrorisme !

Jeudi, le président de la fondation Pierre Bergé -Yves Saint-Laurent a fait apparaître sur son compte twitter un message relativement ambigü. Il s’agissait d’un message retweeté, provenant d’un certain Andrea C., et dont voici le contenu : « Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer« .

En retweetant ce message, Pierre Berger reconnait donc sa légitimité, au point même de lui en faire publicité auprès des 11329 personnes qui le suivent sur le réseau social ! Nombreuses ont d’ailleurs été les réactions d’indignation face à l’initiative du président du conseil de surveillance du quotidien Le Monde, initiative qui s’apparente en effet à l’apologie d’une entreprise terroriste. Retweeter, c’est-à-dire le rendre davantage public encore, un message envisageant favorablement l’hypothèse d’un attentat lors de la « Manif pour tous » prévue le 24 mars, ce n’est, effectivement, pas très anodin…

Pierre Berger n’en est d’ailleurs pas à son premier dérapage : il avait en effet déclaré, lors d’une interview accordée au Figaro.fr, que « louer son ventre pour faire un bébé ou louer ses bras, quelle différence ? C’est faire un distingo qui est choquant« .

Mais c’est là toute l’arrogance de la gauche bien pensante qui juge ses adversaires politiques à sa propre aune, c’est-à-dire à partir de son nombril. L’homme peut être de droite pourvu qu’il pense à gauche : un bon homme de droite, c’est finalement un homme de gauche qui s’ignore… Ou bien c’est un fasciste, un nazi, un homophobe. Bref, degré zéro de la réflexion. Mais quand l’homme public devient précisément irrationnel au point d’encourager -fût-ce tacitement, de manière déguisée ou suggestive- le meurtre de ses adversaires qu’il semble avoir déposséder de toute humanité, il devient urgent de prendre des mesures pour le mettre hors d’état de nuire…

 

Manif pour tous et interdiction de la préfecture : Frigide Barjot veut « dialoguer »

La préfecture de Paris, aux ordre évidemment, vient d’interdire la Manif pour tous de défiler sur les Champs-Elysées le 24 mars. Elle invoque « des raisons tenant à la préservation de l’ordre public », pour justifier que la Manif pour Tous ne pourra pas « emprunter un itinéraire passant par les Champs-Élysées ». Réaction de Frigide Barjot : « Nous ne sommes pas des révolutionnaires, nous allons continuer à dialoguer« .

Frigide dialoguera, très bien. Mais le motif qu’elle invoque ne tient pas. Car les révolutionnaires, ce sont précisément ceux qui décident de renverser l’ordre traditionnel de la société, ce sont ceux qui nient l’ordre naturel, ou qui déclarent vouloir s’en émanciper, sous le fallacieux prétexte d’une liberté mal comprise, qui recouvre en fait un nouvel esclavage, celui du consumérisme. Les opposants à leur funeste projet sont au contraire des contre-révolutionnaires, qui veulent reconstruire la société sur ses fondements traditionnels, comme la famille, condition de sa pérennité. Il reste que la légitimité d’un gouvernement révolutionnaire qui détournerait du bien commun l’exercice de son autorité et la confisquerait à des fins idéologiques et destructrices des principes traditionnels sur lesquels s’est bâtie la civilisation, est fortement discutable.

Le peuple pourrait bien avoir choisi majoritairement et librement ses gouvernants, cela ne changerait rien. Est-ce en effet de l’addition arithmétique des suffrages que procède la vérité ? Certes non. La loi doit-elle alors s’enraciner dans la volonté générale, en être l’expression ? Non plus, car la volonté de l’homme ne détermine pas le bien et le mal.

Si le système est fondamentalement vicié, il faut donc le remplacer : non madame Barjot, lutter contre la Révolution n’est pas là un acte révolutionnaire.

 

Quand Delanoë évoque l’humilité dont l’homme doit faire preuve devant les lois de la nature…

« Il faut être un peu humble vis-à-vis des lois de la nature » : telle est la dernière déclaration du maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë. Met-il en garde les Français en garde contre le « mariage » homosexuel ? Non, il tient ce discours à propos de la neige, et à l’adresse de l’UMP qui a dénoncé le gouvernement pour ne pas avoir anticipé la tempête de neige.

Il a du toupet le socialiste ! Car l’idéologie lui interdit de considérer qu’il existe aussi une écologie humaine, un équilibre humain que la sagesse des civilisations a su maintenir. Il nie ainsi les exigences les plus fondamentalement inscrites dans la nature humaine… pour évoquer l’humilité devant les lois de la nature, mais celles qui ne concernent pas l’homme. C’est plus commode.

Des cellules de foetus avortés pour réhausser le goût : Obama a dit oui !

La société Pepsi, en vue de lancer son produit « Pepsi Next », a fait face à la réaction d’une partie de la population américaine laquelle, pro-vie, appelait au boycott. Et pour cause, la société utilise dans ses recherches des cellules issues de foetus avortés afin de réhausser le goût de la boisson. Eh bien Pepsi a obtenu gain de cause grâce à l’aide de l’administration Obama : la Security and Exchange Commission, mise en place par le président Obama, a statué et rendu publique sa décision le 28 février : le laboratoire Semonyx, filiale de recherche du groupe PepsiCo’, est autorisé à utiliser des restes de foetus avortés comme rehausseurs de goût.

Signe avancé d’une société de mort qui se substitue à la Civilisation. Le fœtus n’est-il donc qu’un amas de cellule ? Qu’un matériau à la disposition de la toute puissance d’un homme qui a voulu se faire Dieu ? Ou bien n’est-ce pas d’abord une vie humaine qui a été conçue ? N’est-ce pas plutôt un être humain en gestation ?

Mais le pire, c’est qu’en plus de légiférer sur un usage que condamnent tous les principes traditionnels sur lesquels s’est bâtie la civilisation occidentale, et dont témoigne par exemple le serment d’Hippocrate, l’administration Obama considère cet usage comme des « opérations commerciales ordinaires ».  Ou comment banaliser la culture mort… Ignoble !

La traçabilité de l’enfant, sujet de divergence entre Sarkozy et les socialistes

Le 7 mars dernier, l’hebdomadaire Valeurs actuelles rapportait les propos de Nicolas Sarkozy sur le « mariage » homo et la procréation médicalement assistée. L’ancien président a ainsi évoqué la « traçabilité des enfants« , faisant allusion à la « traçabilité du bifteck » sur laquelle il rebondissait justement. « Quand on pense que le sujet du moment, c’est la traçabilité du bifteck. Tout le monde veut savoir s’il y a du cheval dans ce qu’on mange. Mais la traçabilité des enfants, qu’est-ce qu’on en fait? C’est tout de même plus important. Avec leur mariage pour tous, la PMA, la GPA, bientôt ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant« , a déclaré en effet Nicolas Sarkozy.

De quoi faire réagir le Parti socialiste : « Les propos de Nicolas Sarkozy rapportés par l’hebdomadaire Valeurs actuelles concernant ‘la traçabilité’ des enfants sont consternants de ridicule (…). En comparant des enfants issus de la procréation médicalement assistée à des morceaux de viande, Nicolas Sarkozy montre qu’il est toujours coutumier des excès les plus vulgaires« , a dénoncé Frédérique Espagnac, porte-parole du PS, dans un communiqué. « La ligne Buisson de flirt avec l’extrême droite et d’avilissement de la pensée politique n’était pas qu’une manoeuvre désespérée de campagne électorale. En somme, le plus inquiétant, c’est bien la traçabilité des idées de Nicolas Sarkozy« , a-t-elle conclu.

Soyons clair : la droite parlementaire n’a jamais assumé de ligne claire sur cette question de société, les avis divergeant entre les élus et députés UMP. Nicolas Sarkozy lui-même, longtemps indécis, estimait que le PACS, pourtant combattu par la droite lors de sa sortie, n’allait pas assez loin. Car la reconnaissance des catégories est le premier pas vers la satisfaction des intérêts et des revendications catégoriels : or, ainsi que nous l’avons toujours exprimé sur ce site, l’humanité ne se divise pas en homo et en hétéro, selon les orientation sexuelles ; sexuée, elle se réalise dans la masculinité et la féminité, et jamais en dehors. Continuer la lecture de « La traçabilité de l’enfant, sujet de divergence entre Sarkozy et les socialistes »

Le ministre de la santé veut piquer les vieux car, selon lui, ils n’ont plus de dignité !

C’était le 4 mars dernier, lors du Grand Journal de Michel Denisot, présenté Ali Baddou. Marisol Touraine, le ministre de la santé, était alors invitée, à la suite de la séquence du zapping, à commenter le suicide médicalement assisté d’une femme, filmé par des caméras, en Suisse. Réaction du ministre ? Réaffirmer la volonté du gouvernement d’avancer vers une légalisation de l’euthanasie ! Normal. Et pas déplacé du tout.

La première réaction digne eut sans doute été de s’indigner que de telles images aient pu être filmées. Elle préfère, en bonne idéologue, s’étendre sur le sujet de l’euthanasie : « C’est une démarche qui existe en Suisse, qui est possible et à laquelle nous réfléchissons, puisque le président de la république à saisi le conseil consultatif national d’éthique. Il y a des hommes et des femmes qui veulent choisir les conditions de leur mort, qui veulent vivre jusqu’au bout dans la dignité. Et je dois dire que c’est évidement des images extrêmement fortes et qui nous obligent à réfléchir et à voir ce que l’on peut proposer. Ce sera fait dans les prochaines semaines. »

Vous avez bien lu : le ministre suggère implicitement que les personnes les plus atteintes sont dépourvues de dignité, que dans la maladie et dans la faiblesse, la dignité s’estompe. Que la dignité de la personne humaine se mesure donc à l’aune de son état de santé ! Mais quel scandale d’avoir un tel ministre de la santé !

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