
Par Henri Ménestrel, pour la revue L’Héritage :
1. Le nombre de contaminés en France va exploser dans les prochaines semaines (en réalité il a déjà explosé, mais il faut le temps que l’incubation se passe). Une grande partie de la population va être touchée. Angela Merkel a de son côté déclaré que « 60 à 70% des Allemands seront infectés par le coronavirus ».
2. Or, 20% des contaminés dépistés nécessitent une hospitalisation. Comme les hôpitaux sont déjà saturés, des gens qui ont besoin de soins, en particulier d’assistance respiratoire, ne pourront les recevoir et le taux de mortalité de la maladie va fortement monter. Sans compter ceux qui mourront d’autres problèmes non traités à cause de la saturation du système médical français.
3. Puisque le virus n’a pas été contenu assez tôt, il risque de circuler largement et longtemps sur le territoire.
4. Les conséquences économiques de la crise sanitaire et des mesures gouvernementales vont être terribles : explosion du nombre de faillites (et donc de suicides), endettement supplémentaires d’une France déjà en faillite virtuellement, forte augmentation d’impôts déjà démesurés, graves menaces sur l’épargne des Français que l’État n’hésitera pas à voler si besoin…
5. Cette crise économique (avec de probables pénuries alimentaires, stimulées par les boomers et les populations nord-africaines qui font des stocks énormes), si elle dure et s’aggrave, peut dégénérer en crise sécuritaire : la partie de la population de France (je ne dis pas « française ») la plus encline à la violence et au mépris des lois civiles comme morales (suivez mon regard) s’en prendrait alors au reste de la population. La police, par peur d’attraper à la maladie et déjà affaiblie par elle, ou craignant d’affronter une trop grande violence, ou de ne plus être payée, ne fera plus rien. Etc.
En Espagne (mais nous avons le même phénomène en France) :
Si l’on en est arrivé là en France, ce n’est pas la fatalité.
Le régime est directement et gravement coupable.
La république démocratique se caractérise par des gouvernements qui sont la proie de lobbies et d’intérêts financiers occultes, qui sont soumis au jeu électoral permanent (d’où démagogie et politique de court-terme), qui sont imbibés d’idées politiques et économiques fausses menant à des aberrations structurelles, et plus généralement d’une philosophie politique erronée qui les rend inaptes à discerner le bien commun (et donc à le servir correctement). Sans parler du personnel qui compose ces gouvernements lui-même et de ses motivations (arrivisme, avarice, incompétence, idéologie…).
Par exemple, vous savez probablement qu’il y a en France un grave manque de masques chirurgicaux et FFP2. Les médecins n’ont toujours pas de masques, les pharmaciens et les laboratoires d’analyse – qui sont aussi confrontés aux contaminés – non plus, et bien sûr les contaminés eux-mêmes ne peuvent pas en avoir.
La République n’a pas été fichue de constituer ces dernières années un stock suffisamment vaste de masques et de gel hydroalcoolique, lui-même en pénurie au pire moment. La République n’a pas non plus songé à augmenter son maigre stock de masques et stimuler la production quand l’épidémie s’est répandue en Chine et que l’Etat chinois a réagi avec de grands moyens, ni quand l’épidémie est arrivée en Europe.
Le 24 janvier, la monstrueuse Agnès Buzyn, alors encore le calamiteux ministre de la « Santé », expliquait aux Français : « le risque d’importation de cas depuis Wuhan est maintenant pratiquement nul et les risques de cas secondaires autour d’un cas importé sont très faibles ».
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