La foule, ici à Montpellier, par exemple :
Ainsi était nommée la mobilisation de samedi dernier à travers la France.
Il y a deux informations principales :
► La mobilisation a été très importante et a connu un vif rebond.
D’après le Ministère de l’Intérieur, qui ment à chaque fois sur ces questions (c’est ça, la République), 84 000 personnes ont manifesté dans toute la France samedi. La semaine d’avant, ils étaient 50 000 à battre le pavé d’après ce même ministère, et 32 000 la semaine auparavant. Evidemment il faut multiplier tous ces chiffres, mais ils indiquent bien l’augmentation de la mobilisation.
En comparaison, la mobilisation du jour a même dépassé celle de « l’acte 5 », le 15 décembre, où 66 000 personnes avaient été « décomptées » par le ministère, qui indique aussi que le cortège le plus important était celui de Paris (« 8 000 personnes »), suivi de ceux de Bordeaux, Bourges et Toulouse.
► Les manifestations ont été très pacifiques.
Il y eut quelques heurts ça et là, surtout quand les forces de l’ordre (établi) empêchaient le peuple de manifester dans certains centres-ville (évidemment c’est ce que montrent surtout les médias, qui restent toutefois discrets quant aux brutalités de certains fonctionnaires excités et encouragés par le gouvernement), ou quand le duo casseurs/police permettait la répression sauvage des Gilets jaunes dans leur ensemble.
Certains journalistes des gros médias ont été mal accueillis par le peuple en colère et ont mal vécu cette découverte du réel (telle cette journaliste de LCI, « agressée » : « J’ai sept jours d’arrêt maladie, pas pour des conséquences physiques mais pour des conséquences psychologiques »).
Le très douteux ministre de l’Intérieur Castaner a condamné sur Twitter les agressions de « journalistes » (presque toujours uniquement des menaces, en fait) :
« Dans notre démocratie, la presse est libre. Dans notre République, la liberté d’informer est inaliénable. Violenter des journalistes, c’est attenter à l’une et à l’autre », a-t-il écrit.
Gros mensonge de Castaner donc, puisque d’une part tout un tas d’opinions politiquement ou historiquement incorrectes mènent au tribunal, et que de l’autre les journalistes n’osent pas s’attaquer aux dossiers trop sensibles par peur de finir au chômage ou « suicidés » dans les cas les plus graves.