• 1673 : d’Artagnan, capitaine des Mousquetaires, tombe devant Maastricht. Louis XIV exprimera sa profonde tristesse auprès de la reine.
• 1804 : exécution, en place de Grève, de Georges Cadoudal, trente-trois ans, dernier chef chouan, en ce jour presque anniversaire du débarquement de Quiberon (27 juin 1795).
Ayant participé à toutes les guerres de Vendée, il est le seul chef chouan à avoir continué le combat, contre Bonaparte.
• 1940 : le maréchal Pétain s’adresse aux Français dans un discours fameux : « c’est vers l’avenir que, désormais nous devons tourner nos efforts. Un ordre nouveau commence […] Votre vie sera dure.
Ce n’est pas moi qui vous bernerai par des paroles trompeuses. Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal. La terre, elle, ne ment pas. Elle est devenue notre recours. Elle est notre patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c’est une portion de la France qui meurt. Une jachère de nouveau emblavée, c’est une portion de la France qui renaît […] Notre défaite est venue de nos relâchements. L’esprit de jouissance détruit ce que l’esprit de sacrifice a édifié. C’est à un redressement intellectuel et moral, que, d’abord, je vous convie ».
Le matin même, il avait entendu l’archevêque de Bordeaux, Maurice Feltin, déclarer dans son homélie : « si nous avons été battus, c’est que peut-être nous n’étions plus suffisamment soutenus, au fond de nos âmes, par ce triple idéal que sont trois grandes réalités : Dieu, la Patrie, la Famille. »
• 1941 : le 8 juin 1941 avait débuté l’attaque des Alliés (soutenus par De Gaulle) contre le Liban et la Syrie occupés par les troupes françaises.
Auparavant, la Division navale du Levant que commandait l’amiral Gouton avait dû affronter au prix de lourdes pertes, une puissante force aéronavale britannique.
A cette date, les sous-marins Caïman, Souffleur et Marsouin de la 9e Division de sous-marins de Bizerte, patrouillaient le long des côtes pour intercepter les bâtiments britanniques menaçants.
Dans la nuit du 24 au 25, le Souffleur, en surface près de Beyrouth, faisait route pour recharger ses batteries, avec à son bord 57 marins. Cinq hommes se trouvaient sur la passerelle. Quatre sillages de torpilles, lancées par le sous-marin anglais HMS Parthian, furent aperçus à bâbord. L’enseigne de vaisseau Morange, officier de quart, fit immédiatement mettre la barre toute à droite, mais le sous-marin ne put éviter l’une des torpilles : celle-ci explosa sous l’avant du kiosque et coupa en deux le sous-marin qui coula instantanément entraînant dans la mort cinquante deux marins.
Les cinq hommes qui se trouvaient sur la passerelle furent éjectés vers la mer et tentèrent de regagner la côte à la nage située à quatre kilomètres. Seuls quatre y parviendront.