1389 : bataille cruciale du « Champ des merles », dans la plaine de Kosovo, où les Serbes (menés par le prince Lazare) et leurs alliés croates sont vaincus par les Turcs.
La nouvelle parviendra jusqu’à Saint Denis, où on sonne le glas.
1914 : attentat de Sarajevo, où des extrémistes serbo-bosniaques tuent l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie. Cet événement dans la poudrière balkanique va déclencher la Première guerre mondiale.
1917 : jusqu’au 30 juin, congrès des Maçonneries alliées et neutres où sont jetées les bases de la Société des Nations (l’ancêtre de l’ONU), dont le franc-maçon Léon Bourgeois sera le premier président.
1919 : signature du Traité de Versailles dans la galerie des Glaces du château, entre les puissances alliées et l’Allemagne vaincue. Ce mauvais traité aura des conséquences calamiteuses. Le maréchal Foch dira en substance « il ne s’agit pas d’une paix mais d’un armistice de trentes ans ». Jacques Bainville l’analysera bien et de façon prémonitoire dans les Conséquences politiques de la paix : « une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur, et trop dure pour ce qu’elle a de doux ».
1940 : Maxime Weygand, ministre de la Défense nationale et généralissime, dépose une note auprès du maréchal Pétain, affirmant qu’il faut changer d’urgence du régime : « il faut revenir au culte et à la pratique d’un idéal résumé en ces quelques mots : Dieu, Patrie, Famille et Travail ».
1944 : assassinat par un commando de FTP-MOI, à Paris, de Philippe Henriot, secrétaire national à l’Information de l’Etat français et célèbre éditorialiste de radio, qui ripostait avec une ironie déstabilisante sur Radio-Paris à la propagande gaulliste de Londres. Ce grand orateur nationaliste était bien dérangeant… Ses obsèques eurent lieu à Notre-Dame en présence du cardinal Suhard et d’une foule immense.
1955 : décès à Paris, de Jean Mayol de Lupé, ancien aumônier de la division Charlemagne. Son cercueil est porté par six anciens prisonniers de guerre pour lesquels il était intervenu auprès d’Hitler pour obtenir leur libération.