• 1791 : émeutes contre-révolutionnaires à Toulon.
• 1796 : mise à mort, à Nantes, du général vendéen François-Athanase baron de Charette de la Contrie.
Après avoir longuement et courageusement combattu les armées terroristes républicaines en Bretagne et en Vendée, à la tête de dizaines de milliers de contre-révolutionnaires (il était surnommé « le Roi de la Vendée »), il finit capturé dans les bois de la Chabotterie avec seulement 32 fidèles à ses côtés.
Conduit à Nantes, il est condamné à mort et fusillé ce 29 mars place Viarme. Peu avant le moment fatidique, il déclare : « Seigneur, entre tes mains je remets mon esprit. » Refusant d’avoir les yeux bandés, il commande lui-même le peloton d’exécution, après avoir lancé aux soldats : « Lorsque je fermerai les yeux, tirez droit au cœur ! »
Pour des livres sur Charette, voir ici.
• 1880 : en France, décret annonçant la dispersion des Jésuites et des congrégations non reconnues par l’Etat. C’est le début d’une nouvelle vague de lutte et de persécutions contre l’Eglise – par la République –, qui va durer plusieurs décennies.
• 1886 : mise en vente aux Etats-Unis du Coca-cola, classé parmi les « brain tonic », médicamenteux censés donner un « coup de tonus ».
On en voit les résultats 130 ans plus tard.
• 1918 : lors de leur ultime offensive de la Grande Guerre, les Allemands bombardent Paris avec trois canons géants, d’une portée phénoménale, situés dans la forêt de Saint-Gobain, à 140 km au nord de la capitale.
L’un des obus, en ce jour de Vendredi saint, percute un pilier de l’église saint Gervais durant les vêpres, tuant 91 Parisiens et en blessant 68 autres.
Au total, entre le 23 mars et le 9 août 1918, 183 projectiles font 256 tués et 620 blessés parmi les Parisiens.
• 1962 : le Bachaga Boualam proclame lors d’une émission pirate de radio dans les départements d’Algérie que « l’Ouarsenis est terre française ». Il sera rejoint par environ 105 hommes, dont le commando Albert. C’est à cette occasion que le colonel Jean Gardes créera le fameux maquis OAS de l’Ouarsenis.
Les forces françaises, essentiellement de gendarmerie, s’associeront avec le FLN pour venir à bout des derniers partisans de l’Algérie française…
Summum de l’ignominie, c’est l’aviation, sous les ordres du gouvernement, qui ira jusqu’à appuyer les Felagah de l’ALN (branche armée du FLN) pour mener à bien cette opération… Face à des soldats français expérimentés ayant rejoint les maquisards harkis mieux valait utiliser des avions…
Saïd Benaisse Boualam, dit le bachaga Boualam, fut responsable de la harka de la région de l’Ouarsenis pendant la guerre d’Algérie. Son surnom de « bachaga » signifie « haut dignitaire », ou « caïd des services civils », c’est-à-dire chef de 24 tribus arabes des Beni-Boudouane, situées en Ouarsenis (entre Alger et Oran).
Durant les combats contre le FLN, il perdit dix-sept membres de sa famille, dont un de ses fils, Abdelkader.
La région de l’Ouarsenis fut choisie pour créer ce que le général Salan appelait des zones insurrectionnelles dans les campagnes. Cette opération est aujourd’hui connue sous le nom de « l’affaire Gardes », du nom du colonel Jean Gardes, ancien chef du service d’action psychologique. Il prévoyait ainsi que le Bachaga lève 5 000 harkis sous deux conditions : que plusieurs unités militaires se joignent à la dissidence et que le sang ne coule pas. Le Bachaga délègue son fils aîné, Mohamed Boualam, pour guider le colonel Gardes. Cependant, après un succès éphémère avec la prise de la cote 505 dans l’Ouarsenis, le maquis OAS fut anéanti au prix d’importants combats. (source)
Des livres du Bachaga Boualam sont en vente ici.