• 1282 : début des « vêpres siciliennes ». Dans la journée du Lundi de Pâques, les Siciliens, révoltés contre Charles Ier d’Anjou et soutenu par Pierre III d’Aragon, massacrent les quelques 8 000 Français qui se trouvent dans l’île (dont 2000 la première journée). Ils étaient identifiés à leur façon de prononcer « cicero » (pois-chiche), mot difficile à prononcer pour des Français de l’époque. Verdi devait en faire un opéra quelques siècles plus tard.
• 1349 : union définitive à la France du Dauphiné, lequel devient l’apanage du prince héritier, appelé désormais le « Dauphin ».
• 1707 : mort, à Paris, de Sébastien le Prestre de Vauban, maréchal de France, commissaire général des fortifications depuis 1678. Originaire du Nivernais, il perfectionna la défense des villes et dirigea lui-même de nombreux sièges. Sa franchise et ses critiques contre la cour lui avaient aliéné la faveur du roi. Son projet de dîme royale, publié sans autorisation, fut saisi. On lui doit moult places fortifiées encore debout. Un article biographique intéressant est paru sur lui dans la revue L’Héritage n°6.
• 1886 : adoption d’une loi, proposée par le franc-maçon Blatin, autorisant la crémation des corps en France. L’Eglise condamne cette pratique le 19 mai.
Pour connaître le point de vue de l’Eglise sur cette question, un fascicule bien fait a été édité dans la Tradition.
• 1912 :
suite au « coup d’Agadir » et à la convention de Fès, le sultanat du Maroc devient protectorat français.
La France complète ainsi sa domination et son oeuvre civilisatrice sur l’Afrique du Nord. Le général Hubert Lyautey, nommé « résident général » auprès du sultan, à Rabat, va s’appliquer à moderniser les institutions du pays dans le respect de ses traditions.
• 1945 : sentant sa fin proche, Mussolini écrit :
« Je n’ai aucune illusion sur mon destin. On ne fera pas mon procès, parce qu’on sait que d’accusé, je deviendrais accusateur public… Je ne crains pas la mort. Quiconque craint la mort n’a jamais vécu et moi, j’ai vécu, et même trop. La vie n’est qu’un trait d’union entre deux éternités: le passé et l’avenir… Après la défaite, je serai couvert de crachats mais, ensuite, on viendra me purifier de ces souillures avec vénération. Je sourirai, car mon peuple sera en paix avec lui-même. »