• 1567 : « Michelade de Nîmes », massacre de dizaines de catholiques par les protestants. Ceux-ci voulaient reprendre le pouvoir et s’emparer de la ville. Ils organisèrent d’abord l’enlèvement des notables, civils, religieux et militaires, pour les emmener au cloître de l’Évêché de Nîmes ; puis les victimes sont appelées une par une et entrent dans le lieu clos, où, après avoir été égorgées à coups de dague ou d’épée, elles sont jetées dans le puits. Les massacres continuèrent à Nîmes et hors de la ville.
• 1684 : mort à Paris, du poète et dramaturge Pierre Corneille, géant de la langue française. Il meurt oublié et supplanté par Jean Racine dans le cœur du public.
En plus de ses célèbres pièces, il transposa du latin en vers français L’imitation de Jésus-Christ, célèbre et intemporel ouvrage de spiritualité catholique (commandable ici). Robert Brasillach lui a consacré une biographie.
• 1814 : après les guerres et la défaite napoléoniennes, ouverture du Congrès de Vienne, qui devait aboutir un nouveau découpage des frontières européennes. La France ne s’en sort pas trop mal.
• 1891 : exilé à Bruxelles, le général Boulanger, principale figure politique du patriotisme français, dont les partisans avaient fait trembler la République, se donne la mort, à 54 ans, sur la tombe de son amante Marguerite de Bonnemains.
Il avait demandé que sur sa tombe fussent gravés ces mots : « Comment ai-je pu vivre deux mois et demi sans toi ? ».
• 1956 : premiers attentats aveugles à la bombe, par les membres du FLN. Ils visent des cafés d’Alger et cherchent à terroriser la population européenne.
• 1966 : les nationalistes du mouvement Occident attaquent le théâtre de l’Odéon où se joue une pièce anti-colonialiste et antimilitariste de Jean Genet.
• 1997 : pitoyable déclaration de « repentance » des évêques (modernistes) de France sur l’attitude de l’Eglise sous le « régime de Vichy ». Le gouvernement de rénovation nationale du Maréchal Pétain avait été soutenu par les évêques français, en toute logique.