La profanation de l’église de Tonnay-Charente (Charente-Maritime) a eu lieu samedi vers 18 heures, mais l’évêque de La Rochelle et de Saintes, Mgr Georges Colomb, n’a confirmé les faits que ce lundi 11 novembre : elle « a été profanée, pas cambriolée. Le tabernacle, qui contient les hosties, a été fracturé et la custode, qui renferme les hosties pour l’Adoration lors de la messe, a été volée, a déclaré le religieux. Des statues ont été brisées, la croix du Christ a été renversée, la statue de saint Joseph portant l’enfant Jésus a été décapitée. C’est une offense faite aux catholiques ». Et surtout à Dieu, ajouterons-nous.
Le forfait a eu lieu quelques minutes à peine avant l’arrivée à l’église des paroissiens.
Concernant les objets d’art, le préjudice est énorme. « On a des objets inscrits au titre de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) dont une porte du retable, qui a été pliée en deux, une autre arrachée. Il faudra faire réparer par des artisans d’art. Il faudra aussi remettre l’église dans son état initial », commente le maire, Éric Authiat.
Il s’agit objectivement d’une profanation. C’est la « France d’après », qui rappelle furieusement les heures les plus sombres de notre histoire (guerres de religion, Révolution française…). Mais pour certains médias (dont Le Figaro), les églises et même les saintes Hosties ne sont plus sacrées (contrairement à d’autres édifices et aux dogmes historico-politiques du moment), cela leur répugne donc de parler de profanation sans mettre de guillemets :