Les gauchistes bouffeurs de curés, pourfendeurs de l’ordre et des traditions, étaient les hérauts de la cause progressiste de la fin du XXème siècle.
Comme la Révolution mange ses enfants, le Progrès rattrape toujours les retardataires. Il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne, et désormais, les journalistes libertaires sont sous le feu croisé des progressistes bon teint et des associations islamo-indigénistes.
S’il y a beaucoup de vrai dans les geignements de Riss et de sa rédaction, nous pouvons savourer le retournement de situation, sans oublier que les véritables cocus du siècle, sont les Français.
Trouvé sur France Info : « Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Église, à l’État. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs et blogueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maîtres d’école« , écrit Riss, le directeur de la rédaction, dans son éditorial.
Cinq ans après l’attentat ayant décimé sa rédaction, dans un numéro anniversaire à paraître mardi, Charlie Hebdo fustige les « nouveaux gourous de la pensée formatée » et ouvre ses colonnes aux proches des victimes.
« Aujourd’hui, le politiquement correct nous impose des orthographes genrées, nous déconseille d’employer des mots supposés dérangeants (…) », Riss, fustigeant les « nouveaux censeurs » qui « se croient les rois du monde derrière le clavier de leur smartphone« . « Les flammes de l’enfer d’autrefois ont laissé la place aux tweets délateurs de maintenant« , assène-t-il. »