N’oublions pas que la France et sa République totalitaire suivent généralement la Chine communiste, pays qui flique le plus ses citoyens, avec un peu de retard.
« Afin de s’assurer que les personnes exposées au virus respectent bien les règles de confinement imposées, les autorités chinoises installent des caméras de surveillance directement à leur domicile. Ces caméras sont fixées au niveau de leur porte d’entrée, voire au sein même du logement selon certains témoignages. Dans ce pays où la surveillance et le contrôle des habitants est déjà largement répandu, sous des formes multiples, les citoyens sont désormais surveillés 24h/24, même dans leur vie privée.
[…] Ces deux derniers mois, plusieurs provinces chinoises ont ainsi installé des caméras pour vérifier que chacun respecte les règles inhérentes à la pandémie. Si le procédé peut nous surprendre et nous choquer, les Chinois sont, quant à eux, depuis longtemps habitués à une surveillance accrue de leurs faits et gestes.
Depuis 2 ans, le gouvernement – dans le cadre de son programme de « crédit social » – collecte de multiples informations via les réseaux sociaux et des caméras de surveillance pour évaluer les individus. Objectif : pénaliser les personnes qui ont un « mauvais comportement » en leur donnant une mauvaise note qui leur empêche d’accéder à certains services publics et privés (prendre le train ou l’avion, aller dans certains hôtels, postuler à certaines offres d’emploi, inscrire leurs enfants dans les meilleures écoles). À l’inverse, les personnes bien notées sont récompensées, par exemple en ayant accès à un meilleur rang sur les applications de rencontre ou des réductions sur des factures d’énergie.
Le South China Morning Post a rapporté par ailleurs l’utilisation d’un système de « surveillance émotionnelle » des salariés : les managers surveillent ainsi les ondes cérébrales de leurs employés afin de détecter d’éventuels signes de détresse. Des capteurs sont installés sur les casques ou autres couvre-chefs des travailleurs, puis des algorithmes d’IA se chargent d’analyser les données et signalent le moindre signe d’anxiété ou de colère. Lorsque le système émet un avertissement, l’employé est « invité » à prendre un jour de repos ou à occuper un poste moins critique.
La Chine n’a pas tardé à mettre en œuvre des solutions digitales en réponse au nouveau coronavirus. « La technologie joue désormais un rôle essentiel dans la maîtrise de la pandémie », a déclaré à CNN Xian-Sheng Hua, expert en IA de la santé. Le pays a donc pris les devants avec une application basée sur l’utilisation de QR codes. Concrètement, les citoyens doivent s’inscrire en fournissant toutes leurs informations d’identité, puis renseignent leurs antécédents de voyage et leur état de santé actuel. Un code couleur (vert, jaune ou rouge) leur est ensuite attribué, le rouge signifiant qu’ils doivent rester confinés. Ceci fait, dès lors qu’ils se rendent dans un lieu public (un restaurant ou leur lieu de travail par exemple), ils doivent scanner un QR Code, de manière à conserver un historique de tous leurs déplacements. L’application les avertit dès qu’ils ont été exposés à une personne malade.
Ces nouvelles caméras de surveillance, véritable incursion dans la vie privée, ne semblent déclencher aucune réaction visible de la part de la population, mais il est difficile d’exprimer son opinion dans un pays qui censure toutes les critiques. […] »
Source CNN
via Trustmyscience