Les deux hommes « radicalisés », arrêtés mardi matin à Marseille par les services antiterroristes, avaient l’intention de commettre un attentat « dans les tout prochains jours », a déclaré le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl. « Les deux hommes radicalisés, nés respectivement en 1987 et 1993, de nationalité française, avaient l’intention de commettre à très court terme, c’est-à dire dans les tout prochains jours, un attentat sur le sol français », a précisé le ministre lors d’un point presse, à cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle.
Les investigations, « grâce aux perquisitions toujours en cours, ont apporté des éléments permettant de matérialiser ce projet d’attentat terroriste », a-t-il ajouté, sans plus de précision sur la ou les cibles des deux suspects. « Des opérations de sécurisation et de déminage sont en cours » dans le IIIe arrondissement de Marseille où les deux hommes ont été arrêtés « entre 10 et 11 heures », a-t-il également précisé. « A quelques jours d’une échéance électorale majeure pour notre pays, je veux rappeler que tout est mis en oeuvre pour assurer la sécurité de ce rendez-vous majeur pour notre démocratie », a assuré Matthias Fekl.
« Les services du ministère de l’Intérieur sont totalement et plus que jamais mobilisés partout en France pour assurer la sécurité des Français, pour assurer le bon déroulé de la campagne présidentielle, pour assurer la sécurité des meetings et des rassemblements, pour assurer la sécurité des candidats et de leurs quartiers généraux de campagne », a-t-il poursuivi. « Plus de 50.000 policiers, gendarmes et militaires » seront déployés pour assure la sécurité de l’élection, notamment dans les 67.000 lieux de vote, a-t-il rappelé.
Les photos des suspects distribuées aux services de sécurité des candidats
Les photos des deux hommes suspectés de préparer un attentat terroriste et arrêtés mardi avaient été distribuées jeudi aux services de sécurité des candidats à l’élection présidentielle, ont déclaré à l’AFP Marine Le Pen et l’entourage d’Emmanuel Macron. « Les photos ont été communiquées à mon service de sécurité dès jeudi », a indiqué la candidate du Front national. L’entourage du candidat d’En Marche!, contacté également par l’AFP, a confirmé que l’équipe de M. Macron avait reçu les mêmes photos ce jour-là.
Source : 7sur7