Pour renforcer – au nom de la lutte contre la « haine » – le contrôle et la censure sur internet, tous les moyens semblent bons actuellement.
Ainsi, alors que la justice souffre depuis des années d’un manque de moyens récurrents, un amendement du gouvernement visant à la création d’un « parquet spécialisé » a été adopté par l’Assemblée Nationale.
Cet amendement vise à « spécialiser un parquet et une juridiction en matière de lutte contre la haine en ligne, en l’adossant au déploiement de la future plate-forme de dépôt de plainte en ligne » prévue dans le cadre de la loi de programmation et de réforme de la justice. Un tribunal de grande instance sera désigné par décret pour exercer cette compétence.
« Nous voulons nous doter de moyens d’enquête et de moyens judiciaires qui soient réellement efficaces contre la haine en ligne et organiser au mieux la répression de ces infractions » a expliqué le garde des sceaux, Nicole Belloubet.
Bientôt une cours spéciale de justice pour juger les crimes de mauvaise pensée et d’expression non conforme à l’idéologie du temps ?
Par ailleurs, les députés ont adopté l’article 1er du texte qui prévoit le retrait ou le déréférencement sous 24 heures par les plates-formes internet et moteurs de recherche des contenus « manifestement » illicites signalés par des utilisateurs, mais ont rejeté un amendement communiste qui se voulait un garde-fou en prévoyant de sanctionner les les plates-formes en cas de « retrait abusif d’un contenu ».
Source ParisVox