Après la manipulation grossière par les titres (étudiée récemment avec le Parisien), jetons un coup d’œil à une autre petite méthode perverse des gros médias pour influencer l’opinion.
Le fameux ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini, très populaire dans son pays (voir ici et là), soutenait un décret-loi « durcissant la politique d’immigration du pays », qui vient de passer.
Le Figaro met dans son titre, et redit dans son article, que ce projet de loi est « controversé »…
Or la Chambre des députés italienne a adopté mercredi ce texte, par 396 voix contre 99. Ce qui n’est pour le moins pas un résultat « serré ».
En fait, cette loi fortifiant la politique migratoire italienne est surtout controversée par les journalistes…
Mais les lecteurs ne le perçoivent pas et pensent que, le cas échéant, leur opinion n’est pas majoritaire.
Dans le même genre, signalons l’usage abondant par les médias du mot « dérapage » quand un homme politique dit quelque chose qui choque… les journalistes. Voir ici un exemple avec le Parisien encore.
Ce sont les journalistes (de gauche à 90%) qui décident de la ligne politique à partir de laquelle on commet un « dérapage » en s’en éloignant…