François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine, a pour leitmotiv la sortie de l’Union européenne.
Mesure salutaire (et évidemment insuffisante en soi, pour remettre la France en état), sauf que parallèlement Asselineau prend systématiquement des positions contraires à la défense de l’identité française, qu’il est d’ailleurs manifestement incapable de décrire et même d’appréhender. C’est après tout un vrai républicain, faut-il le rappeler.
Reprenant ici la critique portée par les nationalistes authentiques depuis longtemps, Eric Zemmour met Asselineau devant les lacunes, les faiblesses et les contradictions de son discours.
A quoi sert de défendre l’indépendance de la France si c’est pour perdre définitivement son identité ? Quel intérêt ?
Se battre pour le « contenant », si c’est pour mépriser le « contenu », n’est-il pas farfelu ? Asselineau le prouve à son corps défendant…
Asselineau est le plus caricatural dans son genre, mais les « souverainistes » et même certains « nationalistes » donnent dans le même travers, probablement terrorisés par l’idéologie « antiraciste » actuellement en vigueur, ce qui n’est pas le cas de Zemmour dans cette émission quotidienne de débat qui bat d’ailleurs des records d’audience.
Zemmour, en revanche, a tendance à négliger (désormais?) la nécessité du « souverainisme ». Or, défense de l’identité nationale et défense de l’indépendance nationale sont 2 piliers du patriotisme politique, c’est-à-dire du nationalisme dans le meilleur sens du terme.
Le débat en question :