Marc Blondel, mort dimanche à l’âge de 75 ans, est surtout connu pour avoir exercé durant quinze ans un pouvoir fortement personnalisé à la tête de Force ouvrière (FO), puissant syndicat dont il a été secrétaire général de 1989 à 2004.
Il avait commencé jeune, dans le nord, par militer au sein de l’organisation étudiante gauchiste Unef.
Arrivé à Paris, il soutint les terroristes du FLN et militait pour la séparation de l’Algérie.
En 1989, il devint président de FO.
En 2011, ce bon républicain avait été condamné dans le dossier des emplois fictifs de la ville de Paris, remontant aux années 1990. Accusé d’avoir bénéficié d’un garde du corps, il avait été reconnu coupable de recel d’abus de confiance et de recel de détournement de biens publics, mais avait été dispensé de peine !
Il faut dire que Blondel était aussi un franc-maçon notoire (initié en 1961) et « passionné » (comprendre « fanatique »).
Militant laïcard, Marc Blondel avait été élu en 2007 président de la Fédération nationale de la libre pensée (FNLP), une « association hostile au dogme religieux », en réalité une officine athéiste.
Et ciblant particulièrement, le catholicisme, évidemment.
Il ne s’en prit en effet pas au judaïsme et à l’islam, ni quand des chandeliers géants sont dressés dans les rues, ni quand les mairies fêtent officiellement la fin du ramadan.
En revanche, la haine du catholicisme est si vive que son association organise chaque Vendredi Saint – dans une volonté blasphématoire – des banquets pour bâfrer…
Ce pauvre homme doit moins faire le malin désormais…