Vers trois heures de l’après-midi du dimanche 17 janvier 2010, trois jeunes cagoulés ont lancé neuf projectiles (des pots de confiture) remplis de peinture rouge sur la façade de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
Ils ont été aperçus par un fidèle présent qui a pu donner leur signalement à la police qui est arrivée sur les lieux quelques minutes après les faits.
Aucune revendication n’a été faite.
Aucune protestation publique non plus…
M. Sarkozy ne s’est pas déplacé pour dénoncer « le scandale digne des heures les plus sombres de notre histoire ».
Mgr Vingt-Trois ne nous a pas fait part de sa « solidarité », encore moins de son indignation devant le temple de Dieu sali.
La Halde [Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité] ne s‘est pas saisie de cette injure faite à des Français « en raison de leur religion ».
Quant aux médias, ils n’ont pas jugé utile de faire connaître les faits au public.
Ce n’est après tout qu’une église catholique…