Cela symbolise bien la désindustrialisation et la perte de savoir-faire de notre pays, par la faute des politiques.
La France ne produisant plus d’armes de petit calibre depuis la fermeture de l’usine de Tulle, le successeur du FAMAS sera étranger.
Ils sont ainsi cinq fabricants à se disputer le marché français de remplacement des FAMAS dans le cadre de l’appel d’offre européen AIF (armement individuel du futur) évalué entre 200 et 250 millions d’euros. Et ils sont cinq industriels, tous de nationalité étrangère, à lorgner un marché d’environ 90.000 fusils d’assaut (contre une cible initiale de 101.000) destinés aux trois armées, dont 70.000 pour l’armée de terre.