A la faveur du débat sociétal concernant les « mariage » des homosexuels, les catholiques font entendre leurs voix pour rappeler les exigences de l’ordre naturel que l’homme ne peut pas enfreindre sans mettre en grand péril l’équilibre humain. Ce faisant, ils souhaitent rappeler les principes sur lesquels notre civilisation s’est bâtie, pénétrée des principes chrétiens. De quoi susciter évidemment l’indignation des révolutionnaires laïcards, pour qui la France est née en 1789 sur les cendres de la civilisation chrétienne.
Pour manifester leur indignation, ces chantres de la « table rase », qui ont déjà renié depuis longtemps les racines chrétiennes de leur pays, sont passés à l’étape suivante : ils renient désormais leurs propres racines spirituelles, en apostasiant. Ils ont entrepris pour cela une démarche de débaptisation !
Une démarche qui n’est pas nouvelle, mais qui refait surface ces derniers jours. « En 1996, de nombreux « catholiques-malgré-eux » ont décidé de se faire débaptiser, en réaction aux propos du pape Jean-Paul II : « France, qu’as-tu fait de ton baptême? » et pour montrer ainsi que les formules « identité chrétienne de la France » ou formules « France, fille aînée de l’église » sont sans fondement », expliquent les apostats sur leur site. L’objectif de cette démarche ? « Rétablir la vérité en ne vous faisant plus recenser parmi les fidèles de l’Eglise et, accessoirement, de lui rappeler qu’elle n’est pas au-dessus des lois, notamment en matière de tenue de fichiers, même manuels, sur les individus. L’institution religieuse doit se plier aux lois humaines et faire comme toute entreprise, commerce, association« .
Il reste que le baptême marque l’âme de manière indélébile : nul ne peut donc effacer la grâce qu’il communique. L’homme étant libre, il peut cependant ne pas y être fidèle…