Il a amusé des millions de Français avec les répliques des «Tontons
flingueurs». Mais la prose de Michel Audiard n’a pas toujours provoqué le
rire. Dans son prochain numéro à paraître le 26 octobre, la revue
Temps Noir accuse
le plus célèbre dialoguiste du cinéma français d’avoir écrit des propos
antisémites dans plusieurs revues collaborationnistes en pleine Seconde
Guerre mondiale. Plusieurs de ses publications ont été dévoilées jeudi par
L’Obs.
En 1943 dans les colonnes de L’Appel, le jeune Michel Audiard décrit ses
personnages juifs avec les termes «une veulerie suante», «une odeur de
chacal», «une synthèse de fourberie» et évoque une «conjuration des
synagogues». Et quand les protagonistes finissent pendus, il salue une
«manifestation de l’immanente justice».
Le «petit youpin Joseph Kessel»Mais l’homme derrière les répliques de «Un
singe en hiver» et «Un taxi pour Tobrouk» ne s’est pas arrêté là. Dans
L’Union française, il s’en prend au monde artistique, décrit comme «le plus
coquet ramassis de faisans, juifs (pardonnez le pléonasme), métèques,
margoulins…» et qualifie l’écrivain Joseph Kessel de «petit youpin».
J’ai toujours apprécié les textes d’Audiard, je ne le savais pas grand penseur et si juste dans ses analyses. 6 millions de RIP pour Michel
cela vaut bien les « appreciations » sur les goys dans leur talmud!